Arendt La Propagande Instrument Du Totalitarisme

certainement soulagé ni la misère ni les injustices sociales. Les pays pétroliers, bien entendu, croulent sous les devises mais ce n’est que grâce à l’envol du prix de l’« or noir », et cela ne reflète aucune innovation structurelle. Grâce à des instruments comme les fonds souverains, certains d’entre eux sont en mesure de « faire jouer leurs muscles financiers » en acquérant des morceaux de grands pays industriels en crise, diversifiant ainsi leurs sources de revenu. Mais ce n’est là qu’une conséquence

démocratie alors que d’autres, comme Karl POPPER, pensent qu’il est le précurseur du totalitarisme. En effet, dans le Contrat Social, Rousseau écrit : « Il faut faire en sorte que chaque citoyen soit dans une parfaite indépendance de tous les autres et dans une excessive dépendance de la cité. Ce qui se fait toujours dans les mêmes moyens ; il n’y a que la force de l’Etat qui fasse la liberté de ses citoyens ? . » Le totalitarisme est la confusion des sphères privée et publique. II. Les régimes démocratiques

(Sur la célèbre stèle, le roi reçoit d’un dieu les insignes de la royauté, le bâton, ainsi que le cordeau qui lie ou délie ; le dieu dicte les lois à Hammourapi, mais celui-ci les établit) • A la fois un ensemble de prescriptions et un instrument de propagande royale. Souvent interprété en fonction de la culture juridique de l’analyste (règles devant être appliquées par le juge, un recueil de décisions marquantes, des exercices d'école, archives royales,…) Pas de « droit naturel » ; la garantie

de neutralité: il faut séparer l’analyse du jugement de valeur. Il faut mettre de coter ses jugements de valeurs, pour avoir une analyse des plus neutres possibles Le principe de méthode(Durkheim):c'est une science sociale car elle utilise des instruments d’analyse, des outils d’interprétation codifiés (partagés par une communauté scientifique). Le principe de systématisation: ceci implique la recherche des lois tendancielles du politique (lois sociales), à construire des modèles explicatifs qui

l’adjectif “pédagogique” a toujours un sens plus ou moins péjoratif et il suffit de considérer la façon dont on désigne une certaine littérature ou une certaine production artistique (cinéma, ...) qui, sans être explicitement livres ou oeuvres de “propagande”, sont souvent (dis) qualifiées comme “trop pédagogiques” ou “trop didactiques”, pour en conclure qu’il y a des lieux, l’Ecole en l’occurrence, pour enseigner et que vouloir enseigner hors de ces lieux relève de la vanité, du ridicule ou du pathologique

qui se passe partout sur les territoires de ces nouvelles républiques. Ce sont les seuls à avoir une connaissance effective de l’ensemble du territoire. Ce sont des espèces de médiateurs, ce sont des constructeurs de l’identité nationale. L’autre instrument c’est la presse, la presse locale. Or seules les élites créoles lisent cette presse. Mais il y a des lectures publiques de cette presse par les élites créoles aux populations indigènes. Du coup c’est à partir de là que va se construire cette identité

: Dans l’historiographie, on parle souvent de concepts, de notions et de séquence.    Concepts : il n’est pas possible de réduire la réalité sociale à des concepts, car ils sont changeants et évoluent avec le temps. Par exemple, le terme totalitarisme était d’abord un symbole de la lutte contre le fascisme puis c’est devenu le nom de combat des anti-djiaïdiste. Transmission : il y a un problème dans la transmission des connaissances. Koselleck parle du champ d’expérience des horizons d’attente

faut que les personnes au pouvoir aient du charisme, qu’ils suscitent une certaine admiration (il n’est pas question de sang, de diplômes,…) Ex : Mandela, Churchill,… . S’il n’y a que cela, que de la légitimité charismatique, on arrive dans le totalitarisme, c’est un type de légitimité très primitive, très « humaine ». Il faut des barrières (comme la légitimité rationnelle, par exemple). Nos sociétés vivent avec ces trois types de légitimité avec en premier la légitimité légalerationnelle et puis

pouvoir. Dès lors le but de la science du politique est de découvrir ce que cachent ces illusions, ces dissimulations, cette ruse. -Hannah Arendt et le repérage du politique dans « l'espace intermédiaire » entre les hommes Hannah Arendt (1906 1975) est une philosophe juive qui a notamment produit une réflexion particulièrement riche sur le totalitarisme. Cette dernière dans son ouvrage «  Qu'est ce que la politique ? »  Définit la politique comme un espace intermédiaire entre les hommes. Ainsi

faire passer son message. Beaucoup de problèmes sont liés à la communication (exemple : s'il y a une grève dans les entreprises, c'est par manque de communication). Ce système est toujours à améliorer. Le terme a donc un usage péjoratif, comme la propagande. Lyotard aborde cette question : le savoir devient calculable (assimilable à la rentabilité et s'exprime dans des termes objectifs). La formation universitaire sert-elle à quelque chose ? Vais-je trouver un poste à la sortie ? La société doit-elle