L’art et la technique

Nous avons l’habitude de distinguer l’Art et la technique. Celle-ci se définit comme un souci de l’action efficace. Elle les recherche de l’obtention d’un résultat maximal à partir d’un effort minimal. La technique comporte ainsi des manières de faire ses procédés que l’on peut expliciter et transmettre exemple : La mnémotechnique. De toute façon plus générale la technique renvoie au projet humain de transformation de la nature. Elle apparait ici diriger vers une fin utilitaire.
L’art qu’en a lui, ne vise pas l’efficace inutile mais le « beau ». Son objectif ne serait pas la satisfaction d’un besoin pratique, mais spirituel.
L’artistique serait qui se distingue de l’artisan du technicien, par son imagination, sa liberté créatrice et son génie. Toute fois, cette opposition parait bien discutable.
D’une part parce qu’on a dû mal à imaginer comment l’art pourrait pu prétendre à la création ? Et enfin parce que les artistes eux-mêmes brouillent souvent les cartes aujourd’hui lorsqu’ils cherchent par exemple à ériger au rang de chef d’œuvre de simples objets du quotidien (ready-made).

3) Le génie ou le talent de dissimuler la technique :
L’étymologie du mot génie est double : * Ingenium : ce qui est inné, ce qui vient de la naissance * Genius : l’esprit, la divinité qui précise à la naissance
Cette double étymologie suggère que le génie est une personne hors norme capable de réalisation qui sont inaccessibles pour les autres.
Mais d’après Nietzche (« Nitche ») si nous sommes confondus d’admiration, c’est uniquement parce que nous sommes placés devant l’œuvre terminé. Dans cette notion de génie il n’y avait rien de miraculeux mais seulement beaucoup de travail, mais un travail qui a su disparaitre et se faire oublier.

B) De l’art dans la technique :
1- L’objet technique peut être beau :
Si on attend d’un outil, d’une machine qui nous sert d’efficacité, il faut reconnaitre, que de nombreux objets techniques témoignent d’une