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Il serait tout d’abord essentiel de caractériser de manière générale l’hédonisme qui est une doctrine philosophique ou l’existence humaine recherche le plaisir et la satisfaction avec le moins d’efforts possibles et en évitant les souffrances qui peuvent en découler.
Dans l’extrait de « l’ère du vide », Lipovetsky évoque les facteurs aboutissant à la domination de l’hédonisme. Lipovetsky fait ses constatations sur la période de la moitié du 19e siècle et du 20e siècle dont il n’a pas été entièrement le contemporain. Cependant afin d’égayer sa thèse, nous pourrons tout à fait faire un syllogisme de notre société contemporaine du 21e siècle car si la société se modernise, les intentions restent souvent les mêmes.
Selon Lipovetsky, la domination de l’hédonisme est le résultat de plusieurs facteurs. Dans un premier temps, cela est due aux mouvements littéraires et artistiques qui se développent entre la moitié du 19e siècle et le 20e siècle, de Beaudelaire au Surréalisme. Ces mouvement remettent en cause l’esprit bourgeois qui prône, notamment le culte de l’argent et du travail, de la modération et de la pudeur alors que l’exaltation du moi est au centre de toute chose. On pense ainsi à ses propres plaisirs sans attendre, à laisser flâner son esprit, à ne plus être raisonner, ni logique, être dévoué à son imagination, à développer un fort « aura » et créer une personnalité forte quitte à être un peu égocentrique et « remarqué ».
Ces mouvements ont pu être trop en avance sur leur époque mais sans être révolutionnaire, les artistiques et intellectuelles d’aujourd’hui font les avancés de demain pour le pire et le meilleur à la différence que notre société individualiste est un accélérateur à la domination de l’hédonisme. L’avènement et le développement de la société de consommation vont décupler l’individualisme auprès de tous. Ainsi on constate les limites de cette forte croissance, les mouvements sont nombreux et importants, ce n’est plus une minorité.