Voltaire
Auteur : Voltaire
Titre : Micromégas , chapitre 7
Analyse :
Ce texte est révélateur de la véritable nature de l'homme.
Premièrement ont voit que Voltaire, à travers la bouche du Sirien, critique l'humanité puis ont voit qu'il fait une dénonciation de la guerre qui est sans appel.
Le philosophe emploie dès les premières lignes une métaphore filée pour désigner les hommes dans laquelle il s'inclut en les désignant comme « notre espèce ». Cette métaphore animale se prolonge par la suite : on remarque que le mot « animal » est employé trois fois . Cette métaphore enlève toute âme, forme d'intelligence à l'homme qui devient un simple être d'instinct.
Ces «animaux» sont également qualifiés de «fous» par l'un des philosophes présents sur le bateau. Ils sont caricaturés, car, mis à part leur couvre-chef, qui les distingue, ils semblent nus.L'insistance sur les nombres égaux, comme cent mille, parle à l'imagination.
Que nous apporte cette scène de cloture ?
1. Une satire de l'homme pour finir .
Une scène de comédie La satire de la vanité humaine, décalage entre faiblesse du raisonnement et l'assurance du propos. La minimisation physique correspond au ridicule de la pensée . Critique de l'absence de pensée par soi-même, pensée par procuration, fonctionnement par citations, absence de prise de responsabilités . Par exemple : - caricature des théories philosophiques - Aristote, ne comprend pas sa définition , la donne dans une langue qu'il ne connaît pas, il a retenu le moins important : l'Edit et la page . - Explications confuses du Leibnizien, vision négative de l'homme - Malebranche s'en remet à Dieu pour lui Dieu fait tout - Le personnage le plus comique est gardé pour la fin : animalcule en bonnet carré, il est plus sûr que les autres
2. Les éléments conclusifs du conte : sort des personnages et réponses
Sort des personnages
Schéma narratif : retour à un état stable ? Fin des actions ?
Morale ?
Conclusion : L'homme est un être