Voltaire
Les scientifiques ont donc combiné les résultats de 14 études menées aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Europe, incluant 5 530 enfants obèses et 8.300 autres non-obèses. Ils ont ainsi mis en évidence les gènes "OLFM4", situé sur le chromosome 13, et "HOXB5", sur le chromosome 17, qui interviennent au niveau des intestins et qui n'avaient jamais été impliqués dans l'obésité auparavant. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour les enfants et aider à la mise en place d'actions préventives contre l'obésité dès le plus jeune âge.
http://www.ac-grenoble.fr/svt/SITE/prof/peda/sante/garibald/xobes/web.html#quoi
Trois nouveaux gènes associés à l'obésité et à la prise de poids sont identifiés
Les chercheurs ont aussi trouvé des variations de l'ADN à proximité des gènes MAF et PTER (5), et directement dans la séquence codante du gène NPC1. Ces polymorphismes génétiques, largement répandus dans les populations européennes, modulent le risque d'obésité sévère et la prise de poids en population générale tout au long de la vie. Le gène NPC1 comporte plus de 200 mutations pathogéniques responsables de la maladie de Niemann-Pick type C, une atteinte neurodégénérative progressive. Les souris privées de NPC1 présentent, en plus de désordres neurologiques, une perte de poids et un manque d'appétit. La mutation associée à l'obésité pourrait donc induire une augmentation de la fonction de la protéine NPC1, celle-ci fonctionnant trop bien dès lors que le gène NPC1 est muté. Le gène MAF, lui, code pour une protéine particulière qui est impliquée dans la différenciation du tissu adipeux (tissu en charge du stockage des graisses) et dans la production d'une hormone d'origine digestive intervenant dans la satiété et la sécrétion de l'insuline . Un dernier gène (PRL) est associé à l'obésité et à la prise de poids plus spécifiquement chez l'adulte. PRL produit la prolactine, une hormone bien connue pour son effet déclencheur de la