Une partie de la vie de Beadelaire
Je suis un grand poète du XIXème siècle, je suis connu pour ma vie de bohème. Auteur torturé, je publia de mon vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. J'y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel.
Un refus de l’autorité
Je n’ai que six ans lorsque mon père meurt. Ma mère se remarie un an plus tard avec le général Aupick. Je refuse cette union et serai toujours en opposition avec ce militaire aux valeurs et aspirations très différentes des miennes.
J'entre au lycée Louis le Grand à Paris. Je me fais remarquer par mon caractère rebelle. Je commence à fréquenter le Quartier latin. En 1839, je suis renvoyé de mon lycée mais obtient néanmoins mon baccalauréat. Je choisis délibérément une vie de bohème.
Un dandy
Ma famille, qui n’apprécie guère ma vie dissolue de jeune homme, me pousse à embarquer en 1841 à bord d’un paquebot pour les Indes. Bien que je n'irais pas au terme de se voyage (ile maurice), j'en retira un grand nombre d’impressions dont je m’inspirera dans mes œuvres (L'Albatros, Parfum exotique…).
Je retourne à Paris en 1842 et rencontre Jeanne Duval qui devient ma maîtresse. Je dépense sans compter l’héritage que j'ai reçu de mon père, ce qui incite ma famille à me placer sous tutelle judiciaire. Je suis alors contraint de travailler pour subvenir à mes besoins et devient journaliste et critique d’art. Je me forme un goût pour l’esthétique. Je commence à écrire certains poèmes des Fleurs du mal.
Ses débuts littéraires
En 1847, je découvre l’écrivain américain Edgar Poe. Comme lui, je partage une certaine idée du goût du mal et une même conception de l'art.
C'est également en 1847 que je