Commentaire. a celle qui est trop gaie
Charles Baudelaire est né à Paris en 1821 et est mort en 1867. On dit de lui, qu'il est un poète maudit qui n'appartient a aucun mouvement artisitique.
De son vivant, il n'a jamais cherché la célébrité, cependant il est aujourd'hui encore une référence essentielle de la poésie française à travers des oeuvres telle que « les fleurs du mal ». Baudelaire montre une écriture moderne tant par la forme que par les sujets évoqués. Même si il n'appartient à aucun mouvement artistique, il est très inspiré par le romantisme dont ses oeuvres possèdent toutes les caractéristiques. De plus, Baudelaire soutient le peintre Delacroix, chef de file du mouvement romantique.
« A celle qui est trop gaie » est le trente-neuvième poème du receuil « les fleurs du mal » de l'édition de 1857. Ce poème fut condamné, comme cinq autres en 1861 pour cause d'outrage à la moralité publique et religieuse.
Cet écrit est, à l'origine, adréssé a Apollonie Sabatier, qui est l'amour secret de Baudelaire rencontré en 1852. Il lui consacre un cycle de neuf poèmes avant de la quitter. Ces neuf poèmes représentent la femme idéal, mondaine et cultivé.
I/ Dramatisation d'une lettre d'amour:
La structure du poème montre l'ambiguité de Baudelaire par rapport aux femmes, qui sont pour lui, des objets de culte autant que d'horreur. Ainsi, les quatres premières strophes célèbrent la beauté éclatante d'une femme qui est « trop gaie ». Le présent de l'indicatif permet de décrire la femme.
Les cinq dernières strophes sont radicalement opposés au portrait de la femme, elles décrivent l'autoportrait du poète. C'est le vers seize « Je te hais autant que je t'aime » qui fais axe entre ces deux mouvements opposés, en résumant les différences des sentiments.
Graçe a l'imparfait et au passé composé des strophes cinq et six, on en apprend plus sur Baudelaire, enfin plutot sur un souvenir. Celui-ci est précis et remémore une vengeance du poète sur la nature par un geste