Temps de travail atypiques
Ce lien d’autorité est spécifique à la firme. Dans son ouvrage, « l’économie d’organisation », J. Hess définit que: « L’essence d’une organisation consiste dans la présence de contrats où les personnes sont unies par un rapport d’autorité ». Ce lien est acquis dès la signature du contrat de travail. Par cet acte l’employé s’engage à renoncer à son pouvoir de décision et il se voit imposer son temps de travail. Depuis le fordisme, un temps de travail « typique » est défini par une journée qui débute entre 7h et 9h, qui fini entre 17h et 19h30, d’une durée de 7h à 10h, du lundi au vendredi, et ce de manière identique. Toutefois, à partir de la fin des années 70, les contrats ont connu une forte mutation. Le contrat de travail classique a augmenté bien plus lentement que les formes de travail atypiques.
Ces nouvelles formes de travail nécessitent des horaires spécifiques qui peuvent être présentées sous de multiples facettes telles que le temps partiel, le travail à horaires décalés, le week-end, de nuit, sur appel...
Cela s’oppose au désire du salarié qui préfère des horaires classiques, il se met alors en place un rapport de force entre l’employé et l’employeur.
Il est donc intéressant de se demander : « Quels sont les règles et les mécanismes qui régissent le temps de travail atypique ? ».
Nous verrons dans un premier temps, les règles liées au contrat de travail. Dans un deuxième temps, les logiques de l’allocation hiérarchique. Dans un troisième, les logiques de transactions avec contrepartie.
I / Les règles liées au contrat de travail
a) Lien de subordination
Pour comprendre ce qu’est un contrat de travail, il faut d’abord définir le cadre dans lequel il est mis en place. Est salarié celui qui exécute une prestation à titre exclusif de