Le surentraînement
On se surentraîne quand on continue à solliciter un muscle alors qu'il n'est plus capable de profiter du stress qu'il reçoit, quand l'entraînement est trop important et trop fréquent par rapport à la capacité de récupération des muscles et du corps.
Après un stress important, le muscle a besoin d'un temps de récupération, pour se réparer et se développer. Il est alors totalement inutile voire contre-productif de se réentraîner avant que la récupération soit complète. Cet entraînement supplémentaire ne sera pas profitable au muscle, il ne fera que le fatiguer davantage, fatiguant du même coup l'ensemble du corps.
En effet, tant que le muscle n'a pas récupéré :
- Il n'a pas encore refait le plein d'énergie,
- Il n'a pas encore réparé les micro-traumatismes dus à l'entraînement précédent,
- Il ne s'est pas encore renforcé.
- Et il en est de même pour les tendons et les articulations.
Donc, infliger une nouvelle fatigue sur un muscle qui n'a pas récupéré, c'est comme retourner au soleil alors qu'on a un coup de soleil : cela ne fait qu'augmenter le coup de soleil ! Vous n'allez pas bronzer plus vite, mais seulement encore plus endommager votre peau.
C'est pareil avec les muscles et les articulations. Se re-entraîner revient à rajouter de la fatigue, à cumuler des dégâts, les traumatismes, … Si ceci dure trop longtemps, si la récupération n'intervient pas assez vite, vous risquez le sur-entrainement et la blessure.
Le surentrainement est global :
Il faut voir le surentraînement comme quelque chose de global, qui touche le corps dans son entier, et n'est pas causé seulement par l'entraînement de musculation, mais aussi par tout l'environnement