Le surentrainement
Cependant dans certains cas et malgré tous ces efforts, les objectifs sportifs ne suivent pas et une baisse inexpliquée des performances apparaît. Dans ce cas, le manque de résultats est attribué à tort à une mauvaise préparation physique, ce qui provoque chez le sportif une augmentation de la charge de travail au dépend de la récupération.
Ce type de réaction ne fait qu'aggraver l'échec sportif et entraîne l'athlète vers un état de lassitude et de fatigue extrême. On parle alors de "syndrome de surentraînement".
Ce fléau est difficilement détectable avant son stade terminal, ce qui entraîne alors un arrêt de plusieurs mois de la saison sportive.
D'après les données actuelles, il existe deux formes de symptômes physiologiques du syndrome de surentraînement. Une forme classique (dite sympathique) et une forme moderne (dite parasympathique).
Symptômes physiologiques du syndrome de surentraînement
* Forme classique (sympathique):
- baisse des performances,
- fatigue persistante,
- agitation,
- troubles du sommeil,
- perte de poids, anorexie,
- augmentation de la Fc et de la pression artérielle de repos,
- récupération de la Fc et de la pression artérielle plus lente après un effort,
- hypotension posturale,
- infections fréquentes,
- diminution de la lactatémie maximal à l'effort,
- perte de l'esprit de compétition.
* Forme moderne (parasympathique):
- baisse des performances,
- fatigue persistante,
- dépression, lassitude
- sommeil non perturbé,
- poids et appétit normal,
- baisse de la Fc de repos avec récupération rapide après effort,
- hypoglycémie à l'effort,
- infections fréquentes,
- diminution de la lactatémie pour des efforts modérés et maximaux,
- diminution de la libido chez les hommes et aménorrhée (arrêt des règles) chez les