Le bénévolat et le militantisme
- L’engagement est le fait de prendre parti et d’intervenir sur les problèmes sociaux et politiques de son époque mais au sein d’un collectif ce qui est essentiel à la définition d’engagement car pour les sociologues, c’est lui qui organise les engagements personnels et non l’inverse.
-Quand on parle du bénévolat aujourd’hui, il y a l’idée de « nouveauté ». En effet, dans l’ouvrage de Sandrine Nicourd, on parle de nouveaux militants, de nouveaux bénévoles.
On observe une transformation du type de bénévolat, avec une réduction des engagements intellectuels, politiques, religieux et une valorisation des engagements de proximité à l’égard des organisations, ceux-ci se développe grâce à la sphère publique et médiatique, ce sont les associations humanitaires, caritatives.
Sandrine Nicourd utilise les thermes de « militant total », pour définir les anciens militants, et de « militant distancié » pour ceux d’aujourd’hui, qui sont souvent moins pleinement engagés et qui exercent souvent un métier à côté.
L’engagement est à la base une pratique sociale orientée vers l’utilité collective, mais celui-ci évolue par des contraintes de médiatisation des actions.
De plus, aujourd’hui, il y a une spécialisation au niveau des actions, ce qui demande donc d’avoir des militants formés, d’avoir un patron, ce qui rapproche les associations de la forme des entreprises.
Ce chapitre montre que ce sont les modes d’organisation des engagements qui ont évolué, qui peuvent être sous formes d’institutions, d’organisations, ou au sein de simples groupes moins réglementés, plutôt que les engagements proprement dits.
-Parmi les bénévoles, il faut distinguer les dirigeants de l’association, des participants réguliers et occasionnels. Le bénévolat touche toutes sortes de personnes et toute tranches d’âge, il n’y a pas de bénévoles types, mais on remarque que les classes moyennes restent légèrement dominantes dans