En quoi l’engagement associatif est-il un acte de civilité ?
La liberté d’association, principe de la République existe en France depuis les lois de 1901. Elle accorde à tout individu le droit d’adhérer à l’association de son choix ; mais ce droit n’est applicable seulement s’il y a un consentement non forcé. L’association se réserve tout de même le droit de fixer des règles d’adhésions et des conditions. Cette liberté s’applique également dans la création d’associations. En effet toute personne majeur ou personne morale « capable » peut créer une association dans le but de partager une activité, des idées ou bien pour aider les autres et les défendre. Cette association aura différents types de ressources mais restera à but non lucratif.
Pour le cas de la France, les associations sont nombreuses mais restent inférieures à beaucoup de pays Européens. On compte 1 millions d’associations en France avec un total de ressources de 59 milliard d’euros. Ces associations créent des emplois : il ya 1.9 millions de salariés en France avec un équivalent temps plein de 1 million de salariés. S’ajoute à ces salariés 14 millions de bénévoles dont 4 millions de bénévoles réguliers. Il faut noter une grande diversité d’associations avec une répartition inégale de budget selon le type d’association.
Ainsi ces salariés ou bénévoles s’engagent dans des associations qui les concernent et pour le même but que celui qui a poussé le créateur de l’association à la constituer. Ils ont donc plusieurs possibilités pour intervenir dans l’association. Ils peuvent être simple adhérant, faire des dons, être dirigeant, être bénévole ou encore en être le principal organisateur.
On peut dire que l’engagement associatif est un acte de civilité dans la mesure où cet acte a souvent pour but de réduire les actes d’incivilités et s’oppose formellement à ceux-ci. Par exemple, il existe des associations d’aide aux mineurs délinquants pour faire face à des actes d’incivilité que sont les