La leçon, le langage vecteur d'absurde
Année universitaire 2007-2008
Dans les années 1950 apparaissent une série de pièces et d'auteur en rupture brutale et absolue avec la tradition théâtrale. Ce théâtre prendra plusieurs appellations: "nouveau théâtre", "théâtre d'avant-garde", "théâtre de l'absurde".
Le théâtre de l'absurde est née avec la pensé de certains que les certitudes et les articles de foi du passée ont été balayé. La foi religieuse est sur son déclin, et que l'homme, devant son destin s'enferme dans son sentiment d'anxiété métaphysique que la vie perdant tout son sens devient absurde. Pour Ionesco le "théâtre de l'absurde" est un terme trop à la mode. Il pense que l'absurde ne se trouve à l'intérieur de l'existence, mais tient au seul fait d'être, d'exister "l'absurde est en quelque sorte à l'intérieur de l'existence qu'on le place. Or pour moi, là l'intérieur de l'existence tout est logique, il n'y a pas d'absurde. C'est lefait d'être d'exister qui est étonnant." Dans son essai sur Kafka il définit sa conception de l'absurde " est absurde ce qui n'a pas de but".
Ionesco refuse de appartenir à aucune école. Il prend partie pour la liberté de création. Ainsi dans Notes et contre notes il définit le nouveau théâtre en terme d'opposition et de rupture "l'homme d'avant-garde est l'opposant de vis-à-vis du système existant et les auteurs d'avant-garde expriment une rupture, une nouveauté, une opposition". Le théâtre est avant tout lieu de liberté. Etre libre pour Ionesco c'est être libéré "sans parti pris, instrument de fouille: seule à pouvoir être sincère, exacte et faire apparaître les évidences caché". Réveler les évidences cachées, projeter sur scène un monde intérieur constituent les objectifs principaux de ses œuvres.
Tout son jeu repose sur le langage de ses personnages. Selon Ionesco la vie quotidienne est truffée d'absurdité, la banalité du langage de tous les jours rend la vie comique, insolite, absurde et son réel "sentir