ô Triste Triste était Mon âme Verlaine

pensée envahissante ou d'une passion amoureuse, d'un attachement ou d'un détachement, d'un constat affolant, d'une perception nouvelle, d'un tourment gênant, on cherche à exprimer ce ressenti, cet intense mal-être, à creuser à l'intérieur de notre âme à travers les mots. Les poètes dont j'ai choisi les poèmes ont réussi selon moi à exprimer cette peur du monde, propre à chaque homme. Leur peur à eux que finalement chacun de nous peut retrouver. Les divers poèmes que j'ai choisi sont souvent des

| |apostrophe |n.f. |RHET |Figure de rhétorique par laquelle on s’adresse|Permet de rendre plus visible |Ô cendres d’un époux ! Ô | | | | |directement aux personnes ou aux choses |la personne à qui l'on |Troyens ! Ô mon père | | | | |personnifiées. |s'adresse. |(Racine)

combler les faiblesses d'un raisonnement.   apostrophe n.f. RHET Figure de rhétorique par laquelle on s’adresse directement aux personnes ou aux choses personnifiées. Permet de rendre plus visible la personne à qui l'on s'adresse. Ô cendres d’un époux ! Ô Troyens ! Ô mon père (Racine) assonance n.f. POET Répétition d’un son voyelle dans la syllabe tonique de mots qui se succèdent. Plus généralement, toute répétition de phonèmes en finale de vers. Crée une cohérence poétique entre des mots.

- Ca flotte. - Et les volcans ? - Ca mijote. - Et les fleuves ? - Ca s’écoule. - Et le temps ? - Ca se déroule. - Et votre âme ? - Elle est malade. Le printemps était trop vert. Elle a mangé trop de salade. Jean Tardieu La complainte de l'hippocampe je suis un hippocampe au fond des mers je rampe à personne je ne plais je suis petit et laid oui ma vie est cruelle bien trist' est mon destin la mer serait si belle si papa et maman étaient requins […] Guy Buffet Le poisson rouge Le poisson rouge

Se viennent regarder et s'y trouvent plus beaux, Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux. Ils sont si transparents, qu'ils laissent voir votre âme, Comme une fleur céleste au calice idéal Que l'on apercevrait à travers un cristal. Recueil La Comédie de la mort Renée VIVIEN (1877-1909) A la femme aimée Pauline Tarn était anglaise, née à Londres le 11 juin 1877, d'un père anglais et d'une mère américaine, qui s'était rencontrés à Honolulu. Elle voyagea beaucoup... L'œuvre de

fut hors de la case, Que le monde, dit-il, est grand est spacieux ! Voilà les Apennins, et voici le Caucase : La moindre taupinée était mont à ses yeux. Au bout de quelques jours le voyageur arrive En un certain canton où Thétys sur la rive Avait laissé mainte Huître ; et notre Rat d’abord Crut voir en les voyant des vaisseaux de haut bord. Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire : Il n’osait voyager, craintif au dernier point. J’ai passé les desserts, mais nous n’y bûmes point. D’un certain

hors de la case, Que le monde, dit-il, est grand est spacieux ! Voilà les Apennins, et voici le Caucase : La moindre taupinée était mont à ses yeux. Au bout de quelques jours le voyageur arrive En un certain canton où Thétys sur la rive Avait laissé mainte Huître ; et notre Rat d’abord Crut voir en les voyant des vaisseaux de haut bord. Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire : Il n’osait voyager, craintif au dernier point. J’ai passé les desserts, mais nous n’y bûmes point. D’un certain

continue d’utiliser un champ sémantique appartenant à ce terme. Souvent la métaphore filée commence par une sorte de comparaison déguisée. « L’empereur était là, debout, qui regardait. / Il était comme un arbre en proie à la cognée. / Sur ce géant, grandeur jusque là épargnée, / Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ; / Et lui, chêne vivant, par la hache insulté, / Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches, / Il regardait tomber autour de lui ses branches. » (V.H.,

jeunes filles y étaient assises : dès qu'elles nous voient, abandonnant leur ouvrage imparfait, elles s'élancent comme de faibles poules qui cherchent à échapper par la fuite au vautour qui fond sur elles. Le Moyen-Age : Au Moyen Âge, la poésie était véhiculée presque exclusivement de façon orale , c'est donc pourquoi j'ai oisit mon poèsie de Guillaume IX de Poitiers , qui m'a plus tout simplement car j'ai essayer de visualiser ce que pouvais rendre cette chanson et qu'elle m'avait l'air fort sympathique

renforcée par la rime riche et la paronymie - un élu : début et fin de l'extrait : Dieu le veut / mène à Dieu (origine et fin) pareil aux prophètes + opposition voit / végètent emploi absolu des verbes : il voit, il pense Dieu parle à voix basse à son âme opposition : inscrit / ce que la foule n'entend pas, anaphore : lui seul a le front éclairé, lui seul distingue (cf caricatures représentant Hugo et son large front) - un comportement de Christ : rêves toujours pleins d'amour constance et courage