ô Triste Triste était Mon âme Verlaine

pensent. La poésie nous entourent elle nous permet de nous plonger dans les pensée du poète et de nous crée une opinion sur ce qui se passe autour de nous. La poésie sert a évacuer ses sentiments , sa peine comme par exemple dans le poème de Paul Verlaine colloque sentimentales 1869 extrait de fête galante . Ou encore dans Consolation a M. Du Perier sur la mort de sa fille de Francois De Malherbe écrit en 1599 extrait de strophes 1-7. Sur ce thème il y aura aussi un hémisphère dans une chevelure de

COMPLÈTES AVEC PRÉFACE DE PAUL VERLAINE ET NOTES DE L'ÉDITEUR PARIS LÉON VANIER, LIBRAIRE-ÉDITEUR 19, QUAI SAINT-MICHEL, 19 1895 Le texte a été établi sur la base des épreuves de l'imprimerie de Ch. Herissey à Évreux, revues avec les corrections de la main de Paul Verlaine en 1895. DU MÊME AUTEUR Même éditeur : Les Illuminations, Une Saison en Enfer. . . 3 fr. 50 TIRAGE DE LUXE: 25 exemplaires numérotés sur Hollande, 6 fr. PRÉFACE par Paul Verlaine ARTHUR RIMBAUD SES POÉSIES

représentatifs du mouvement baroque. Ainsi l'amour du Ciel ravit en ces hauts lieux Mon âme sans la mort, et le corps en ce monde Va soupirant çà bas à liberté seconde De soupirs poursuivant l'âme jusques aux Cieux. Vous courtisez le Ciel, faibles et tristes yeux, Quand votre âme n'est plus en cette terre ronde : Dévale, corps lassé, dans la fosse profonde, Vole en ton paradis, esprit victorieux. Ô la faible espérance, inutile souci, Aussi loin de raison que du Ciel jusqu'ici, Sur

Les facettes de l'amour L’amour est le moteur qui fait vibrer notre âme ; Une vie où l’amour ne nourrit pas la flamme Qui fait briller nos yeux, vainquant le désespoir, Est une vie en deuil qui sombre dans le noir. L'amour nous fait jouir des champs et des rivières, Des jolis papillons sur les roses trémières, La majesté des ifs, les oiseaux dans leurs nids, Et les petits ruisseaux qui chantent dans leurs lits. L’amour ouvre nos yeux aux luxueux feuillages, Qui côtoient les ravins

absents de l’aurore. Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous, Venez, je veux aimer, être juste, être doux, Croire, remercier confusément les choses, Vivre sans reprocher les épines aux roses, Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu. Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu ! On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre, Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ; On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ; On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux Et de voir

par couverture (5), Chanter que (6) mon cœur soupire Et faire semblant de rire ; Mais Dieu sait ce que j'endure. Je ne sais comment je dure. 1. Souffrant 4. Si ce n’est. 2. Chagrin 5.  Par dissimulation.  3. Sombre, triste.  6.  Pour “ce que”   Rondeaux (texte modernisé) PIERRE DE RONSARD (1524-1585) « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus

mots du langage ordinaire qui sont plus bruts et vifs ainsi que des strophes novatrices et des vers impairs. Ils exploraient, avec comme objectif d’enrichir l’expressivité des vers, leurs différentes possibilités. La syntaxe dans la poésie romantique était parfois relâchée. Le théâtre romantique aussi connu sous le nom de drame romantique est un genre littéraire surtout influencé par Shakespeare et des romantiques allemands. Le drame romantique avait été théorisé par le chef de file du mouvement romantique

expression qui le décrit ou l’évoque. Consiste à exprimer le contraire de sa pensée dans 2 8 L’antiphrase (substitution) - Voir le dernier Clint Eastwood. La ville lumière pour Paris. Le prince des poètes pour Ronsard. « Monsieur le baron était un des plus Cette métonymie (partie/tout) met l’accent sur le mouvement, comme si le voyage des souliers symbolisait l’expérience de vie et la sagesse du locuteur. Selon le cas, une périphrase peut-être ironique, critique, humoristique, etc. Effet

seule femme de génie de ce siècle et de tous les siècles, en compagnie de Sapho peut-être et de sainte Thérèse. Elle ne fut pas seulement un grand poète, mais surtout la femme douloureuse et passionnée qui se donne, et ne peut plus se reprendre. Paul Verlaine * Mme Desbordes-Valmore fut femme, fut toujours femme et ne fut absolument que femme ; mais elle fut à un degré extraordinaire l’expression poétique de toutes les beautés naturelles à la femme… Aucun auteur ne cueille plus facilement la formule unique

Texte 1 Ô amour, ô pensées… Ô amour, ô pensées, ô désirs pleins de flamme, Une dame, un objet, un brasier que je sens Me blesse, me nourrit, conduit mes jeunes ans À la mort, aux douleurs, au profond d’une lame1. Ô amour, ô pensées, courez tôt à ma Dame, Adressez, racontez, montrez comme présents2 À son cœur, à son âme, à ses yeux tout puissants, Mes passions, mes maux, les douleurs de mon âme. Poussez, faites-lui voir, forcez sa résistance Sa beauté, sa rigueur et sa fière