ô Prison Douce

Enfants à Kissingen, Allemagne, 1929, photographie. L’enfermement Il arrive que le « je » remue en moi-même avec force. L’intime et l’extime s’affrontent dans des conflits parfois douloureux. L’être social n’est qu’une surface, une carcasse, une prison d’où le moi profond tente de s’échapper. 4 JIM AMARAL, Dead Poet VI, 1992, bronze peint, 54 x 45 x 25 cm. NANCY FRIED, Exposed anger, 1988, terre cuite, 28 x 30,4 x 16,5 cm. DENIS OPPENHEIM, Attempt to raise hell, 1974. Le moi éclaté Le moi

comprirent. Ce n’était plus des amis de vingt minutes, mais de vingt ans. – Mon cher, reprit Servin, pouvez-vous le sauver ? – Je puis le venger. Ginevra tressaillit : quoique l’inconnu fût beau, son aspect n’avait point ému la jeune fille ; la douce pitié que les femmes trouvent dans leur cœur pour les misères qui n’ont rien d’ignoble avait étouffé chez Ginevra toute autre affection ; mais entendre un cri de vengeance, rencontrer dans ce proscrit une âme italienne, du dévouement pour Napoléon

2. 1. 1. La mer et l'océan 9 Le Tombeau de Virgile 12 1. 2. 1. 2. L’eau douce 13 1. 2. 2. Poétique du feu. 16 1. 2. 2. 1. Le volcan

des mondes possibles. Candide le croit jusquau jour o le chtelain trouble cette quitude en le surprenant donner un baiser sa fille, la charmante Cungonde. Sur lheure, Candide est chass de ce monde idyllique grands coups de pied dans le derrire. Aprs une nuit derrance, de froid et de dsespoir, il est enrl son insu dans larme du roi de Bulgarie. Il dserte, est pass par les verges, doit participer une bataille qui est une boucherie hroque o il voit toutes les horreurs de la guerre. Il russit

Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent

l'innocence à mes yeux sanctifie, Ai-je droit d'accepter ce don de son amour, Et de mêler ma brume et ma nuit à son jour ? MARION, à part Çà, je crois qu'il me fait de la théologie. Serait-ce un huguenot ? DIDIER Mais la douce magie De votre voix, venant jusqu'à moi dans la nuit, M'a tiré de mon doute et près de vous conduit. MARION Quoi ! vous m'avez ouï parler ? l'étrange chose ! DIDIER Avec une autre voix. Oeuvre du Domaine public – Version retraitée par Libre Théâtre

On croit voir à la fois, sur le vent de la nuit, Fuir toute la fumée ardente et tout le bruit De l'embrasement d'une ville. D'où vient-elle ? des cieux, de la mer ou des monts ? Est-ce le char de feu qui porte des démons À quelque planète prochaine ? Ô terreur ! de son sein, chaos mystérieux, D'où vient que par moments un éclair furieux Comme un long serpent se déchaîne ? 10 II La mer ! partout la mer ! des flots, des flots encor. L'oiseau fatigue en vain son inégal essor. Ici les flots,

fini soit-il, Ceux que tu y laisse pénétrer, Peuvent y construire du nouveaux. O grand premier, O créateur Voici un de tes fils Venu insuffler, pour le mouvement, Pour la vie, de l'envie Arrivé devant une Mer, Prit par l'Esprit de Moïse Quelques mots sortir de son Ame "J'ai aux vagues leur fréquence J'ai au vacarme, sa destruction J'ai aux vaches leur ruminances J'ai aux valeurs, de nouvelles O Jehovah, ouvre moi tes bras. Je suis un déjà, Sur les cendres de ceux qui ont connue

Quoiqu'il n'eût guère, quand j'étais né, que 48 ou 50 ans, on lui en aurait certainement bien donné 60 ou... 58. Il était d'un caractère vif, bouillant, souvent en colère et ne voulant rien souffrir qui lui déplût. Ma mère était bien différente: femme douce, calme, s'effrayant de peu de chose, et cependant tenant la maison dans un ordre parfait. Elle était si calme que mon père l'amusait comme une jeune demoiselle. J'étais le plus aimé. Mes frères étaient moins vaillants que moi et cependant plus grands

; il s'empara de la cathédrale, enleva le doyen, le fit enfermer à Coucy et ravagea les terres de l'église. La querelle dura deux années, pendant lesquelles, malgré les protestations des évêques voisins et l'intervention du pape, le doyen resta en prison. Enguerrand contracta des alliances qui augmentèrent encore sa puissance et ses richesses ; il se maria trois fois, et sa dernière femme, Marie de Montmirail, lui apporta en dot la terre de Condé en Brie. Enguerrand, par voie de succession, devint