ô Prison Douce

pavillon où couche la petite sont fermées comme de coutume ; j'aperçois faiblement la lumière de sa lampe entre les feuilles de notre vieux figuier. Maintenant mes folles terreurs se dissipent ; les battements précipités de mon coeur font place à une douce tranquillité. Insensé ! mes yeux se remplissent de larmes, comme si ma pauvre soeur avait couru un véritable danger. − Qu'entends−je ? Qui remue là entre les branches ? (La soeur de Maffio passe dans l'éloignement.) Suis−je éveillé ? c'est le fantôme

sérieux s’abstenir tenue correcte exigée Organisez-vous autour de la place publique Contribuez à nos gardiens de la paix Protection des biens assurés Brûlée forêt forever never ailleurs Irradiée ville for ever and ever ailleurs Un dimanche à Vagues vagues ô joli surfeur Sur Les préparateurs de souvenirs Et les négationnistes d’autres Brûleurs de livres et constructeurs de monuments Je joue mon ombre En somme sous ce trait divisé Sans égal et multiplié Mon karma déposé Au carrefour de l’arrêt Finir à pieds

escalader le rocher. Au sommet se dresse une femme d’une beauté indéfinissable et c’est d’elle que vient ce chant qui attire Sigefroi. Elle chante : Was irrst du hier in diesen öden Hainen, Die lange schon kein Sterblichen betrat ? Was deutet mir, o Ritter ! dein Erscheinen ? Wer fûhrt dich den ungebahnten Pfad ?- Mein ist der Wald, der Berg das Felsental ; Mein ist der Hirsch, das Reh und jedes Wild : Was störst denn du mit deines Hornes Schall Die Einsamkeit allhier im Thalgefild ? Zieh’

dure, blanche et brillante, qui forme l’intérieur de certaines coquilles de mollusques. Narguer : se moquer de… Nasillard : qui parle du nez. Négroïde : qui rappelle le type physique des Noirs. 34 Nostalgique : relatif à la nostalgie (mal du pays). O Obèse : gros. Obsédé : qui est tourmenté par une idée fixe. Obséquieux : très respectueux. Occulte : caché, mystérieux. Odoriférant : qui dégage une odeur agréable. Offensant : qui blesse moralement, insultant. Omnipotent : tout-puissant. Onction : action

tournant vers Philomène, citadelle quasi imprenable. En fait, il ambitionne de devenir le gendre de Benoît Basson-d'Argueil, lequel règne en maître sur l'Empire des Cosmétiques. Et lorsque ce dernier, sous la pression des événements, se verra menacé de prison et que ses biens seront, de toute évidence, confisqués, Narcisse, nouveau Tartuffe, retournera sa veste ; il se rangera aux côtés des vainqueurs du moment. C'est là un des ressorts moliéresques dont je me suis servi. (L'intrusion de Poupette, au dernier

peut-être plus de désordres dans le monde que la ruse et la méchanceté. Ces deux dernières au moins sont assurément plus rares. Je me trouve très-bien ici. La solitude de ces célestes campagnes est un baume pour mon cœur, dont les frissons s'apaisent à la douce chaleur de cette saison où tout renaît. Chaque arbre, chaque haie est un bouquet de fleurs ; on voudrait se voir changé en papillon pour nager dans cette mer de parfums et y puiser sa nourriture. 4 La ville elle-même est désagréable ; mais les

en paix. Dans tes yeux combattaient les feux du crépuscule. Et les feuilles tombaient sur les eaux de ton âme. Enroulée à mes bras comme un volubilis, les feuilles recueillaient ta voix lente et paisible. Un bûcher de stupeur où ma soif se consume. Douce jacinthe bleue qui se tord sur mon âme. Extraits de textes tirés du recueil de poésie Vingt poèmes d’amour et une chanson désespérée, suivi de Les Vers du capitaine, traduit de l’espagnol par Claude Couffon et Christian Rinderknecht; les poèmes

blâmer, il n’est point d’éloge flatteur; et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied.) Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue; et comme il faut dîner, quoiqu’on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume et demande à chacun de quoi il est question: on me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celles de la presse; et que,

tentative de suicide de sa mère , il est placé dans une famille de paysans qu'il ne quittera plus.  « J'ai gardé des vaches pendant des années : je n'allais à l'école que cinq mois par an, de la Toussaint à Pâques." Jamais il n’oubliera son village, sa douce chienne et ses vaches. À douze ans, il entre dans une école militaire dont il ressortira à vingt. De sa vie d'enfant de troupe, à Aix-en-Provence, il en hurle l'angoisse, la détresse et la rébellion secrète face la dureté qui le contamine. "Beaucoup

jour l'Achéron1, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant2 plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie