Villa Médicis

fils par la suite) alors que la plupart des personnes qui possèdent le droit de vote, les plus riches, sont pour la monarchie. Bref, Florence serait le reflet de la France au XIXe siècle. En effet, Florence est dirigée par le débauché Alexandre de Médicis, corrompu mais surtout corrupteur. Ce mot vient du verbe corrompre, venant du latin corrumpere, briser complètement, détériorer, physiquement ou moralement et « corruptio » qui signifie altération, séduction ou tentative de débauche. On pourrait accuser

historique et romantique complexe. Composé en cinq actes et publié en août 1834, l'oeuvre écrite par Alfred de Musset en 1833 sur une idée de George Sand expose une intrigue passionnante mettant en scène Lorenzo de Médicis, surnommé péjorativement Lorenzaccio, cousin du duc Alexandre de Médicis qu'il projette d'assassiner. Au coeur d'une Florence du XVIe siècle, l'auteur nous y dépeint un drame palpitant où diverses intrigues se rejoignent. Notre reflexion se portera sur les aspects de la pièce qui font

drame de Musset, publié pour la première fois en 1834. Armand d'Artois, metteur en scène, choisit ainsi de passer sous silence l'intégralité de l'acte V. La pièce de Musset s'achève alors sur le meurtre commis par Lorenzo de Médicis sur la personne de son cousin, Alexandre de Médicis, duc de Florence. Si ce choix repose peut-être sur des contraintes matérielles, il fait également sens : la mort du duc devient une forme d'achèvement dans l'existence de Lorenzo, un sommet après lequel le rideau peut tomber

essentiellement protestants, tels Duplessis-Mornay et Jean de Lacvivier. Lettre autographe de Henri de Navarre écrite à Mont-de-Marsan le 10 octobre 1585. Archives nationales. AE/II/727 D’octobre 1578 à mai 1579, la reine mère Catherine de Médicis lui rend visite pour achever la pacification du royaume. Espérant le maintenir plus facilement en obéissance, elle lui ramène son épouse Marguerite. Pendant plusieurs mois, le couple Navarre mène grand train au château de Nérac. La cour s’amuse notamment

puissance politiques et militaires de l’Europe. Les arts et les sciences soutenus par le pouvoir royal se développent (Académies des sciences à Paris en 1666). Parallèlement, c’est un siècle de grande pauvreté populaire. Deux règnes : (Marie de Médicis assure la régence après la mort d’Henri IV) Louis XIII (1617-1643) avec l’aide de Richelieu   (Anne d’Autriche assure la régence après la mort de Louis XIII) Louis XIV (1661-1715) : surnommé « Roi-Soleil », il mène une monarchie absolue de droit

 La première scène de l'Acte I de Lorenzaccio, amène dès le début au lecteur l'image d'une ville corrompue, et dans laquelle les deux personnages principaux, à savoir le Duc de Médicis et Lorenzo, apparaissent déjà comme malsain et débauchés. Seulement, les éléments de l'intrigue ne sont pas encore présentés. L'exposition de ceux-ci sont donc étalés sur plusieurs scènes, notamment avec la scène deux, un marchand de soieries et un orfèvre discutent du bal donné par les Nasi, une autre grande famille

 Florence  de  Machiavel   commencé  en  1520  et  achevé  en  1526,  un  an  avant  sa  mort.    Il  rédige  à  la   demande  du  cardinal  devenu  pape,  Jules  de  Médicis,  futur  Clément  VII  en  1523  et   dans  lequel  il  dénonce  paradoxalement  l’ambition  et  le  népotisme  des  papes.   Machiavel  devient  secrétaire  de  la  seconde

premier rang. L’aisance sociale ainsi que les aspirations culturelles de sa famille était celle d’une famille qui pouvait certes se targuer d’une antique noblesse mais demeurait en contrebas de l’oligarchie florentine. Cependant dans la Florence des Medicis, c’est sur le terrain culturel que se jouent les conflits de prééminence. Le père de Machiavel était avocat et ami du chancelier de la commune de Florence. C’est un lecteur passionné qui achète et échange des livres destinés à l’éducation de ses

de Salviati / V, 5 : dispute entre le petit Strozzi et le petit Salviati ; • II, 6 : début de l’exécution avec le vol de l’armure / V, 6 : constat de l’échec et mort de Lorenzo ; • II, 7 : assassinat raté de Salviati / V, 7 : couronnement d’un Médicis sous la férule du cardinal. D’autres correspondances, enfin, s’établissent aussi entre les différents actes : l’acte I voit Lorenzo présenté comme un souteneur dans la première scène et comme étant encore dans le giron de sa mère dans la dernière

Le patricien florentin Lorenzino de Médicis1, âgé de dix-neuf ans, jeune homme studieux, admirateur des héros de l'Antiquité latine et grecque, se voue à la restauration de la République. Tâche difficile : son lointain cousin, le duc Alexandre de Médicis, règne sur Florence en tyran avec l'appui du Saint-Empire et du pape2 ; une garnison allemande assurant sa protection. Lorenzo devient fidèle serviteur du duc, son familier ainsi que son compagnon de débauche. Afin de pouvoir libérer Florence de