Valet Miroir Du Maitre

de sentiments pour Done Elvire, je n’en ai point de certitude encore : tu sais que, par son ordre, je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m’a point entretenu ; mais, par précaution, je t’apprends, inter nos, que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup−garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d’Epicure, un vrai Sardanapale, qui

au sien, veut éprouver l'amour qu'elle lui porte. Il feint de lui proposer un mari (en fait, son son valet Frontin), pour voir si elle lui gardera son amour. Bien sûr, Angélique sortira grandie de l'épreuve, et Lucidor l'épousera, mais à quel prix. Dans la même optique, dix ans plus tôt, parait Le jeu de l'amour et du hasard, comédie dans laquelle Dorante, un bourgeois, se travestit avec son valet Arlequin dans le but d'espionner sa prétendante Silvia. Elle aussi optant pour l'idée d'échanger les

découvrent que les maîtres ont été forcés d’échanger leur place avec leurs valets. Iphicrate devra donner ses vêtements de maître mais aussi son pouvoir à son valet Arlequin. Si au début, on assiste bien à des conflits et à des luttes de pouvoir, la fin de la pièce se termine pourtant tout à fait autrement que ce que le public pourrait imaginer. Au lieu qu’Iphicrate reste esclave et puni par Arlequin et que ce-dernier profite de la situation pour se venger totalement de son maître, c’est le valet lui-même

fois par Louis Jouvet, au théâtre de l'Athénée à Paris en 1947. C'est la même année que l'ouvrage paraît en livre aux Editions de l'Arbalète. Dans Les Bonnes, Genet dénonce la condition des domestiques. Il démontre que les rapports entre les maîtres et les valets sont des rapports de dominant/dominé, de violence et d’humiliation. Les bonnes se trouvent réduites à leur condition sociale et perdent leur identité propre, sombrant dans le tragique. Deux domestiques, Claire et Solange qui sont également

ceux de son valet, Arlequin. S'engage alors un jeu de masques sous les regards complices d'Orgon et de Mario (respectivement père et frère de Silvia). Conscients de la double supercherie, les deux hommes arbitrent le chassé-croisé entre maîtres et valets. & l'amour ... Dans cette pièce , on se courtise et on s'aime selon sa condition . Derrière leurs costumes de valet & servante , les maîtres Silvia et Dorante tombent au fil de la pièce, amoureux l'un de l'autre tandis que les deux valets Lisette

ressorts doivent provoquer le rire ? 3. Je fais le bilan des enjeux principaux pour construire ma problématique : • Une scène dont l’objectif est de présenter deux personnages et leur relation : un maître dépassé par sa servante, une complicité de longue date entre une servante ironique et un maître bougon • Une scène qui présente les thèmes de l’action à venir : le personnage d’Argan, hypocondriaque et ridicule ; la médecine et les médecins, le rapport entre un père et sa fille • Une scène

rois, les princes, les magistrats ne sont point les propriétaires de leurs sujets, ils ne sont donc pas en droit de disposer de leur liberté et de les vendre pour esclaves. D 'un autre côté, aucun homme n'a le droit de les acheter ou de s'en rendre maître ; les hommes et leur liberté ne sont point un objet de commerce ; ils ne peuvent être ni vendus, ni achetés, ni payés à aucun prix. Il faut conclure de là qu'un homme dont l'esclave prend la fuite, ne doit s'en prendre qu'à lui-même, puisqu'il avait

glissements de sens, formera l'objet même de l'action des pièces de Marivaux. 8 9 PREMIÈRE APPROCHE C O M P R E N D R E L'ÎLE DES ESCLAVES Plus « spécialisés », ils sont alors cochers, laquais ou intendants... Valets ou femmes de chambre, ils vivent dans l'intimité des maîtres (voir scène 3) et deviennent parfois complices ou confidents. Il arrive que des maisons s'attachent pour plusieurs générations des familles de domestiques (voir scène 9). Mais les gages restent partout très faibles et

la problématique, nous montrerons donc comment l’illusion éclaire à tous points de vue les œuvres baroques, tout en étant rudement concurrencée… La littérature baroque se plait à cultiver l’illusion, l’être et le paraître ainsi que les jeux de miroirs. Par ses outrances, ses fantasmagories, l’illusion se retrouve dans toute l’esthétique baroque. L’illusion s’immisce dans les œuvres baroques comiques : l’illusion est en premier lieu un moyen de faire rire, d’octroyer du plaisir à ses spectateurs

nous poussent à aller au théâtre ? Par certains aspects, on peut l'affirmer, si l'on analyse, en nous référant aux textes du corpus, les différentes techniques théâtrales utilisées, les traits de caractères des personnages , et enfin le rôle de miroir critique de la société que Molière, Marivaux et Genet donne à leurs oeuvres. Toutefois, nous verrons que derrière le divertissement, se révèle une volonté de s'instruire, d'où une fonction morale et initiatique de ces pièces théâtrales. Nombreux