Un Singulier Aveu

de succès, Mme de Rênal en eût été bien honteuse. Ni la coquetterie, ni l’affection n’avaient jamais approché de ce cœur. M. Valenod, le riche directeur du dépôt, passait pour lui avoir fait la cour, mais sans succès, ce qui avait jeté un éclat singulier sur sa vertu ; car ce M. Valenod, grand jeune homme, taillé en force, avec un visage coloré et de gros favoris noirs, était un de ces êtres grossiers, effrontés et bruyants, qu’en province on appelle de beaux hommes. Mme de Rênal, fort timide, et

succès, Mme de Rênal en eût été bien honteuse. Ni la coquetterie, ni l'affectation n'avaient jamais approché de ce coeur. M. Valenod, le riche directeur du dépôt, passait pour lui avoir fait la cour, mais sans succès, ce qui avait jeté un éclat singulier sur sa vertu ; car ce M. Valenod, grand jeune homme, taillé en force, avec un visage coloré et de gros favoris noirs, était un de ces êtres grossiers, effrontés et bruyants, qu'en province on appelle de beaux hommes. Mme de Rênal, fort timide, et

de succès, Mme de Rênal en eût été bien honteuse. Ni la coquetterie, ni l’affection n’avaient jamais approché de ce cœur. M. Valenod, le riche directeur du dépôt, passait pour lui avoir fait la cour, mais sans succès, ce qui avait jeté un éclat singulier sur sa vertu ; car ce M. Valenod, grand jeune homme, taillé en force, avec un visage coloré et de gros favoris noirs, était un de ces êtres grossiers, effrontés et bruyants, qu’en province on appelle de beaux hommes. Mme de Rênal, fort timide, et

pour ne rien perdre d'une exécution dont la pensée lui mouillait les yeux de pleurs.» Il expliquait ainsi cette double attitude : le peuple pleure parce que le spectacle est triste, et d'autre part, l'appareil d'exécution ayant quelque chose de singulier, il est donc devenu curieux. Il se moqua de la coquetterie : «Une femme qui n'est plus coquette, c'est une femme qui a cessé d'être». Il se montra un sociologue ironiste : «Ce qui gâte I'esprit des bourgeoises, c'est Ie faste continuel qui s'offre

succès, madame de Rênal en eût été bien honteuse. Ni la coquetterie, ni l’affection n’avaient jamais approché de ce cœur. M. Valenod, le riche directeur du dépôt, passait pour lui avoir fait la cour, mais sans succès, ce qui avait jeté un éclat singulier sur sa vertu ; car ce M. Valenod, grand jeune homme, taillé en force, avec un visage coloré et de gros favoris noirs, était un de ces êtres grossiers, effrontés et bruyants, qu’en province on appelle de beaux hommes. Madame de Rênal, fort timide

elle méme que Mlle de Chartres va se retirait du monde extérieur. Elle s’impose une trop grande rigueur et aucune liberté, ce qui l’empeche de vivre. Réciprocité des sentiments ainsi que cette volonté toujours vertueuse conduisent l’héroine à son aveu tragique. Commenter « Mme de Chartres qui etait extrêmement glorieuse » et « ne trouvait presque rien digne de sa fille ». Registre péjoratif. Vanité qui pousse sa fille à épouser un homme qu’elle n’aime pas. Beauté, fortune, rang…la destinent

courant précieux s’est répandu dans toute l’Europe à partir du début du XVIIe siècle. Comment de telles diversités sont-elles conciliables ? Par un « moi » omniprésent, marque de la personnalité redondante de Matamore. La première personne du singulier est partout : – dans les pronoms personnels : « je fais », « je dépeuple », « je couche d’un revers », « je réduis », « je vais t’assassiner », « je songe », « j’ai quitté », « je ne suis plus qu’amour », « je veux », « j’épouvante », « je charme

publication près d’un tiers du volume. Il est fort possible que des logiques éditoriales et des enjeux financiers entrent en compte dans la rédaction puis la publication de ce complément. Ces motifs ne peuvent pourtant rendre raison ni du statut narratif singulier ni des contenus culturels particuliers de cette continuation. Cette excroissance discursive n’est d’ailleurs pas la seule. « L’historiette » est précédée de trois prologues ou avant-propos, sérieux et savants : La Notice de 1851 [6], « L’Auteur au

o L’expression de son rêve est pour lui l’occasion de s’exprimer avec lyrisme et poésie : la description des lacs gelés devient quasi irréelle dans l’évocation des rhinocéros blancs qui traversent le lac, sous la neige 34. Le paysage est devenu singulier (les lacs le lac) et poétique (hypotypose). Roberto Zucco, B-M Koltès, 2002-2003 - Pour la Gamine : Le lyrisme de Zucco est source de désirs d’évasion (anaphore de je voudrais) . Le rêve de la Gamine est tout aussi poétique : faire du patin

o L’expression de son rêve est pour lui l’occasion de s’exprimer avec lyrisme et poésie : la description des lacs gelés devient quasi irréelle dans l’évocation des rhinocéros blancs qui traversent le lac, sous la neige 34. Le paysage est devenu singulier (les lacs le lac) et poétique (hypotypose). Roberto Zucco, B-M Koltès, 2002-2003 - Pour la Gamine : Le lyrisme de Zucco est source de désirs d’évasion (anaphore de je voudrais) . Le rêve de la Gamine est tout aussi poétique : faire du patin