Un silence de mort

universelle et un dépouillement presque abstrait. Qu’il s’agisse des pièces, des romans ou des nouvelles, la thématique est apparemment la même, apparemment indéfiniment répétitive : le temps humain, l’attente, la quotidienneté, la solitude, l’aliénation, la mort, l’errance, la non-communication, la déchéance, et aussi – plus rarement – l’espoir, le souvenir, le désir. Beckett ne parle « que » de cela. Mais ce ne sont pas ces thèmes qui définissent son œuvre, son écriture : c’est le langage employé pour les

comparaison accentue cet effet : les mâts se dressent " comme des arbres dépouillés ". La mort est présente à propos du saule, qui semble " noyé, les branches tombantes avec un abandonnement de cadavre ". Certes il s'agit ici d'un arbre pleureur, mais l'image suggérée s'accorde bien à la tonalité funèbre du paysage. Le paysage a une influence sur les personnages qui réagissent de manière différente. Le silence : la monotonie de l'extérieur, la longueur du trajet et le balancement de la berline provoquent

trois bandes horizontales, dont celle du milieu qui est plus importante, car elle se compose de trois personnages. Les deux autres bandes sont complétées d'écritures où nous pouvons lire, en haut, "Ignorance = Fear " (peur), et en bas, " Silence = Death " (mort) suivi d'un triangle rose puis de " Fight AIDS act up " (il faut combattre le Sida). Nous remarquons que le fond de la partie central est rouge-orangé et que les personnages sont en jaune, il s'agit la de deux couleurs chaudes, qui donnent

Acte II, scène 2 Clefs d’analyse Compréhension Une émotion retenue ♣ Au début de l'entretien, du début de la scène jusqu'au vers 508, Hippolyte se place sur le terrain politique avec Aricie, à l'exclusion de tout épanchement sentimental explicite. La mort supposée de Thésée implique un problème de succession, et Hippolyte propose de céder la place à Aricie (v. 494), princesse déchue et prisonnière. ♣ Toutefois, de nombreux termes dans ce discours politique sont ambigus et font allusion à l'amour qui

le nous le remarquons au fil de notre lecture, le texte est composé d'une très grande quantité de silence, indiqués par des « un temps ». En effet, ces silences peuvent se situer dans une phrase, à plusieurs reprise, ou alors, entre deux répliques, comme nous pouvons le voir dans la phrase suivante: « Même réplique. (Un temps) Tu m'as posé ces questions des millions de fois. » Grâce à ces silences, nous avons un temps qui se stoppe car même durant la représentation théâtrale, lors de ces temps,

Stendhal, de son vrai Henri Beyle, est un grand romancier du XIXème siècle. Né en 1783 à Grenoble et mort en 1842 à Paris. Il n’a pas écris de nombreux roman mais on retient surtout Le rouge et le noir et La chartreuse de parme. Il aimé beaucoup l’Italie, pays dans lequel il s’est rendu plusieurs fois. D’ailleurs, plusieurs de ces écrits portent l’empreinte de ce pays comme Les chroniques italiennes. Justement, Vanina Vanini dont est extrait le passage que nous commentons se passe à Rome. Le titre

Sur Racine Roland BarthesSur Racine Roland Barthes 1 LES GRANDS LIEUX TRAGIQUES 1 La Chambre : antre mythique, lieu invisible et du silence, lieu qui ce sait redoutable et dans lequel se trouve la Puissance, ambiance menaçante, les personnages ne parlent de ce lieu indéfini qu’avec respect et terreur, ils osent à peine y entrer, ils passent devant avec anxiété 2 L’Anti-Chambre : lieu de l’attente, intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur c’est à dire ce qui est caché et ce qui est dévoilé,

tumulte, silence accompagné de quelques sanglots. Dans l'espace, à gauche: Reine Morte. A droite, le lit du roi. Contraste entre la masse et la solitude d'un individu. Beaucoup de termes désigne l'assistance tels que "on" * Le jeu des acteurs rend la scène spectaculaire: ils sont excessifs, violents. 2. Un spectacle macabre: triomphe de la mort et de la morte: le titre la reine morte Dénouement tragique/funeste: mort omniprésente dans dialogues etc. Triomphe de la mort. Mort réelle qui

de Louis qui retourne dans sa famille après plusieurs années , pour annoncer , à son frère Antoine , sa sœur Suzanne , sa mère ainsi que sa belle sœur Catherine , sa mort prochaine mais les reproches , les non dits , les souvenirs ressurgissent et Louis repartira sans leur apprendre le drame qui l'attend irrémédiablement , sa mort . Un critique définit la pièce de Lagarce comme « un drame qui n'advient pas

comme un vaisseau qui chavire et qui coule inopinément . Elle ne mangeait plus et se retirait dans son silence.») Ele ressemble beaucoup à son père aussi physiquement, par cette maigreur qui leur donne un statut tragique. Dans ce repli dans le silence elle est un double plus intensifié, plus hypertrophié de son père. «mince, très mince, maigre, si maigre» -> la maigreur chez elle est signe de mort, de rupture avec la vie. «Sainte Colombe caressait le visage osseux de sa fille» chap XXIV: «vos joues