Thiers Le Roi Règne Mais Ne Gouverne Pas

place à un régime anarchiste. Une constitution est donc nécessaire. Encore faut il que cette constitution ne soit pas un simple instrument dans des gouvernements. Elle doit permettre l’organisation du pouvoir et non justifié la toute puissance qui gouverne. La constitution doit aussi mettre en place un régime politique, en France ce régime est démocratique, est fondé sur le principe électif et la garantie des droit individuelle. Ce n’a pas été le cas tout le temps dans notre histoire constitutionnel

cours de cette période, deux modèles institutionnel. Les mérovingiens, et les carolingiens. Les mérovingiens sur le trône de France depuis 496 (environs), dure jusqu’au début du VIII siècle, en 751, l’ancêtre de charlemagne, pépin le bref va être sacré roi, changement de dynastie. Les mérovingiens, sont de l’autre côté du limes, d’origine belge, une population acculturée, parle le latin, font du commerce avec les romains, avec pour désir de rentrer dans l’empire romain. Ces francs qui sont de l’autre

les régimes constitutionnels possibles et imaginables. Suivant la nature de ces régimes on peut les classer en 3 catégories : - les monarchies : régimes dans lesquels la transmission du pouvoir est héréditaire et où selon Montesquieu «un seul gouverne mais par des lois fixes et établies». - Les dictatures : régimes autoritaires établis et maintenus par la force où un seul concentre tous les pouvoirs. - Les républiques : régimes dans lesquels la transmission du pouvoir ne se fait ni par l’hérédité

le ministre de la Justice Michel Hébert. Ces affaires qui mettent en cause les ministres déçoivent les soutiens du régime (bourgeois bien-pensants) et donnent matière à de dures polémiques avec l'opposition. Une crise politique Depuis 1845, il règne en France une effervescence intellectuelle. De très nombreux auteurs publient des livres sur la Révolution de 1789, parmi lesquels Edgar Quinet, Michelet et Louis Blanc. Alphonse de Lamartine publie L'Histoire des Girondins, véritable succès vendu

qui peut être fait par un individu seul soit par une assemblée. Par un individu On trouve cette hypothèse dans les régimes monarchiques Français : par ex Louis XVIII puisque la charte de 1814 est octroyée par le Roi, elle est promulguée par sa seule volonté. C’est la signature du Roi qui donne une valeur juridique et constitutionnel à la charte. La légitimation par une assemblée On trouve cette hypothèse à plusieurs reprises dans l’histoire Française en particulier en 1848 et en 1875 puisque

cette transformation. Les Etats Généraux étaient un organe de conseil convoqué par le roi qui n’était pas lié par la décision. Au contraire, l’Assemblée Nationale constituante s’auto-attribue une toute autre fonction qui est de rédiger un texte prévoyant les rapports entre les différents pouvoirs de l’Etat. Cette fonction constituante consacre un transfert du pouvoir souverain du roi à la nation. Jusqu’en 1789, le roi était souverain c’est à dire qu’il fixait lui-même sa compétence. Avec l’Assemblée Nationale

Le pouvoir de contrainte : ou l’autorité, c’est le monopole de l’Etat à la violence légitime. §2/ Les caractères juridiques de l’Etat. - L’Etat est personnalisé : c'est-à-dire qu’il est représenté (par le chef d’Etat comme le roi, le président,…) - L’Etat est souverain : c'est-à-dire qu’il est le seul à détenir le pouvoir de contrainte, c’est l’autorité supérieure et ça lui permet de se distinguer de tous. Cette souveraineté se manifeste soit : _ A l’intérieur

crise de l’Ancien Régime, qui conduit à la Révolution. SECTION I - LE REGIME POLITIQUE DE L’ANCIENNE FRANCE C’est une monarchie, le gouvernement d’un seul, que nous allons étudier à son époque d’apogée, au temps de l’absolutisme monarchique, sous le règne personnel de Louis XIV ( 1661-1715). Précision de départ : il ne faut pas confondre absolutisme et despotisme. L’absolutisme - même s’il y a contradiction dans les termes - comporte des limites, des règles d’organisation et de fonctionnement des institutions

Paris au XIX° siècle « Paris a l’habitude de gouverner la France. Depuis des siècles, dans ce pays centralisé, le mot d’ordre vient la capitale ». (Gabriel Hanotaux, historien et diplomate de la fin du XIX° et du début du XX°). En effet, dès le XII° siècle, Paris est la capitale car c’est dans cette ville qu’est situé le pouvoir royal. Cette centralisation du pouvoir ne cesse de s’accentuer, à l’exception du règne de Louis XIV, notamment lors de la prise de la Bastille du 14 juillet 1789 qui devient

PROCLAMATION DES DEPUTES AU PEUPLE FRANCAIS ( 31 JUILLET 1830 ) En 1825, à la mort de Louis XVIII, le comte d'Artois devient roi de France sous le nom de Charles X. Chose qu'avait refusée son frère, il est sacré à nouveau dans la tradition monarchique en la cathédrale de Reims mais doit aussi prêter serment à la Charte de 1814. Charles X était un ultraroyaliste et les vingt-cinq années d'exil suite à la Révolution Française avaient renforcé la foi de celui-ci dans les principes, sacrés à ses