Thibaudet

ses dehors inoffensifs, extrêmement négatif ; c’est donc tout le clergé qui, à travers Bournisien, se trouve décrié. Thibaudet s’indigne devant le personnage de Bournisien ; il affirme que « Bournisien reste au-dessous du curé moyen ». (7) Mais l’art de Flaubert n’est-il pas de nous faire croire que ce « curé au-dessous de la moyenne » est justement le type du curé moyen ? Thibaudet encore s’interroge : « Un infirme d’esprit comme lui saurait-il faire un prêtre, un instituteur, un sous-officier ? »

implique, en égale mesure, le Bien et le Mal, ce qui corrobore sur les origines rationnelles du fantastique. Le pêché n’est ni affaiblissement de l’intelligence, ni un instinct du corps, mais une maladie de la volonté et nous disons avec Albert Thibaudet que Baudelaire a été le seul poète du XIXe siècle à en avoir eu la conscience et à l’avoir exprimé dans sa création7. La femme « à bouche de fraise » des Métamorphoses veut aider à « perdre au fond du lit l’antique conscience ». Mais de cette

et l'invention de tous les arts'' _Paul Valéry (1871-1945) ''j'appelle philosophe tout homme de quelque degrè de culture que ce soit qui essaie de temps à autre de donner une vue d'ensemble, une vision ordonnée de tous ce qu'il sait'' _Albert Thibaudet (1874-1936) ''la philosophie peut se définir non comme la science de tout mais la science du tout'' Cette liste de définitions n'est pas exhaustive. CONCLUSION La pluralité des définitions de la philosophie traduit donc

valeur, il est fondamental de ne pas conclure : les faits doivent se succéder de façon inéluctable et nécessaire, comme dans le modèle tragique classique, à partir d’une idée dont l’intrigue se fait illustration, sans tirer aucune conclusion. Albert Thibaudet, critique littéraire vécu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, a décrit ainsi le procédé narratif mis en place par l’auteur de Madame Bovary : Le développement, dans le roman de Flaubert, a lieu non par addition, mais par épanouissement

Foisonnement d'inspirations diverses ===> Critique littéraire s'inquiète de la faillite du genre. Les écrivains sont sollicités pour donner leur avis. Ex : En 1910 : un article « La crise du roman » + Nbx critiques interviennent : BILLY/ THIBAUDET/ ESTAUNIE/RIVIERE/GIDE Dans années 20 René BOYLESVE évoque un « genre littéraire en danger » On cherche à définir le « roman pur » Michel RAIMOND mq c n'est pas un débat anodin mais « un des symptômes d'un drame intellectuel » . Ses conclusions

dûe à la richesse des détails donné, ainsi qu'à la richesse des personnages romanesques. Le personnage est donc une création du romancier, dans la logique de l'univers qu'il fait naître et du regard qu'il est décidé à porter sur le monde. Albert Thibaudet a dit : « Le vrai roman est comme une autobiographie du possible, [...] le génie du roman nous fait vivre le possible, il ne fait pas revivre le réel." (Réflexions sur le roman). Pour conclure, le romancier utilise tous les procédés possibles afin

dans son monde à lui, comme les oiseaux de l'île, ou le décor de l'île. Il assimile aussi la salle de classe au navire. Ensuite, le livre permet la formation de l'individu, il enrichi le lecteur, permet l'ouverture d'esprit comme l'œuvre de Thibaudet : Réflexion sur le roman, où il présente deux formes de lecteurs, les lecteurs et les liseurs de roman, ces derniers font grâce à la lecture, une analyse de la nature humaine, donc d'eux même. Et enfin, le livre permet de lutter contre l'oppression

cache et dont on n’a pas conscience. • L’adjectif « humain » renvoie à des personnes auxquelles le lecteur peut se comparer, s’identifier. Les personnages du roman nous ressembleraient, car « le génie du roman nous fait vivre le possible » d’Albert Thibaudet. • Le mot « connaissance » n’est pas à prendre au sens scientifique : la connaissance est ce qui implique la lucidité sur les sentiments de l’homme, ce qui les fait comprendre. B. L’accès à un cœur humain ou au cœur humain ? • Comme le théâtre

que le cinéma a contribué à fortifier. Car le personnage est un création concertée par le romancier, dans la logique de l'univers qu'il fait naître et du regard qu'il est décidé à porter sur le monde. Avec lui se vérifie l'avertissement d'Albert Thibaudet : « Le romancier authentique crée ses personnages avec les directions infinies de sa vie possible, le romancier factice les crée avec la ligne unique de sa vie réelle. Le vrai roman est comme une autobiographie du possible, le génie du roman nous

poète doit retrouver l'unité antérieure perdue dans l'éparpillement et la dualité de la vie". Enfin remarquons que ce poème est composé de dix quatrains et que le vers employé est l'alexandrin, mais il est important de souligner, comme le fait THIBAUDET, que Mallarmé a su donner divers mouvements à ses vers, suivant les impressions qu'il voulait produire, chose que nous remarquerons au cours de l'étude précise du poème. En général les commentateurs ne se sont point attachés à donner une explication