Thibaudet

locale puisque toute communauté de vie, tout regroupement d’habitation va se voir reconnaitre le droit de devenir une cellule administrative reconnue. A cette époque, deux conceptions s’affrontaient. Une de Mirabeau qui l’emportait et une autre de Thibaudet. Le premier estimait qu’à chaque fois qu’il y avait une communauté d’existence, elle devait être transformée en commune, le second estimait en revanche que la taille du territoire devait être prise en compte dans la formation des communes, qu’il

historique et pédagogique dont les contemporains de Céline ne se dégagent pas toujours[4]. Comment se situe Voyage au bout de la nuit dans le paysage littéraire des années 30 ? C’est-à-dire des années au cours desquelles, comme l’écrivit Thibaudet, le roman se « sécularise », entre dans « le vif du sujet » et dans l’arène des questions d’actualité, et s’engage au présent au nom du présent - et de l’avenir dont il accouchera -? Est-il juste de détecter en Céline un nouveau « réaliste » ou un

Bien que la ville, dans le domaine de la littérature française, soit déjà présente chez Villon, Scarron, Boileau, ou Marivaux, c’est dans le roman et la poésie du XIXe siècle qu’elle fait une entrée en force. Au début du XXe siècle, le critique Thibaudet parle de ‘roman urbain’.(Verrier, 2004: 262) C’est pourquoi par la suite, au long du XXe siècle, la ville en tant que thème est constamment exploitée par différents romanciers, sur différents modes, surtout le mode négatif ou sarcastique. « Le

(Aristote). Une volonté de présenter un double réthorique du réel qui se fonde sur la représentation d'images (et non d'idées!), il s'agit d'abord de faire voir, pour ensuite faire comprendre => moment de rupture dans le roman (celle évoquée par Thibaudet). La vocation première du roman, c'est donner à penser, à imaginer, à rêver (évasion) par les vertues de l'imagination et du récit. Ici au contraire le réaliste est un effort de visualisation (d'où les descriptions). Le regard et la description ce

document social, historique et pédagogique dont les contemporains de Céline ne se dégagent pas toujours4. Comment se situe Voyage au bout de la nuit dans le paysage littéraire des années 30 ? C’est-à-dire des années au cours desquelles, comme l’écrivit Thibaudet, le roman se « sécularise », entre dans « le vif du sujet » et dans l’arène des questions d’actualité, et s’engage au présent au nom du présent - et de l’avenir dont il accouchera -? Est-il juste de détecter en Céline un nouveau « réaliste » ou un

C’est que Hugo est comme l’incarnation même du langage poétique, qui constitue pour Mallarmé l’essence de la littérature. Avec la mort de Hugo s’ouvre une véritable « crise de vers » 5, déjà annoncée par la recherche poétique verlainienne. 1. Thibaudet, « À l’ombre des Contemplations », NRF, 1er juillet 1933. 2. Ce qui, d’ailleurs, ne laisse pas d’inquiéter son père : « Vous trouverez votre enfant rêvant poésie et n’admirant que Victor Hugo, qui est loin d’être classique. Ce travers est loin d’être

œuvres évoluent nécessairement avec les époques. En fait, c’est à partir du XIXème siècle essentiellement que l’on va pouvoir parler de la critique comme un genre à part entière. On connaît la formule célèbre de Thibaudet : « Avant il y a des critiques, mais il n’y a pas la critique » ( Thibaudet, Physiologie de la critique, 1922). Le critique dans le salon féminin du XVIIIème siècle est l’auditeur d’une lecture à haute voix, le lecteur du texte imprimé en libre circulation dans le salon. Il se

qu’Escarpit la conçoit, s’annonce comme une démarche métalittéraire de part en part contextuelle et totalisante. Se réclamant de Taine, de Madame de Staël et des représentants majeurs dans le domaine de la littérature comparée (notamment Hazard, Carré, Thibaudet, Etiemble, Mentré, Michaud et Peyre) (cf. SL, p. 8-11), elle s’oppose à toute démarche « formaliste », limitée à l’étude du seul texte littéraire. En même temps, elle se distancie de toute approche qui, si elle n’ignore pas l’inscription socioculturelle

(JFM, 30 mars 1924, p. 82). Introduction, in Romans, récits et soties, op. cit. Préface, Portrait d’un inconnu, Paris, Gallimard, 1956. P. Lafille, André Gide romancier, op. cit., p. 197. M. Robert, Roman des origines…, op. cit., p. 22. Voir Albert Thibaudet : “Je me sens gêné devant la période actuelle. C’est de la littérature non triée, la perspective change du tout au tout” ; puis, indémontable, il écrit : Je vais me borner à un simple schéma”, Histoire de la littérature française, de 1789 à nos jour

1987. – RICHARD Jean-Pierre, Stendhal, Flaubert : littérature et sensation, Le Seuil, coll. « Points », 1990. – ROBERT Marthe, En haine du roman, LGF, Le livre de poche, 1984. – SARTRE Jean-Paul, L’Idiot de la famille, 3 tomes, Gallimard, 1988. – THIBAUDET Albert, Gustave Flaubert, Gallimard, coll. «Tel », 1982. CHARLES DICKENS (1812-1870) Charles Dickens est sans doute avec Shakespeare l’écrivain le plus célèbre outre-Manche. Ses personnages, comme Oliver Twist, David Copperfield ou M. Pickwick