Thibaudet

renait le cycle d’Ubu qui aura subi plusieurs retouches pour arriver à sa forme quasi-définitive. C’est alors que le Père Hébert devient le Père Ubu.     En 1891-1892, il est élève d’Henri Bergson et condisciple de Léon-Paul Fargue et d’Albert Thibaudet au lycée Henri-IV. Il échoue au concours d'entrée de l’École normale supérieure (trois échecs successifs suivis de deux échecs pour la licence en lettres). Par ses publications, Jarry rencontre Marcel Schwob (à qui est adressée l’épigraphe de la

n'apparaît jamais sous la plume de Sartre). Le chapitre IV, dans sa première partie, prolonge ce parcours historique, en décrivant la littérature depuis les lendemains de la Première Guerre jusqu'en 1947: plus neuve sans doute, cette partie emprunte à Thibaudet son découpage en générations, Sartre reprenant en quelque sorte l'histoire là où le critique de la Nrf l'avait laissée; il distingue ainsi trois générations successives, caractérisées en termes politiques et non strictement littéraires: celle des

Limites de linterprétation). Dans Figures V, Gérard Genette, en se rapportant à la Physiologie de la critique dAlbert Thibaudet, affirme : « si jessayais à mon tout de distribuer more geometrico les diverses sortes de critique, non pas seulement littéraire, mais plus généralement artistique, je croirais, en contournant les catégories professionnelles invoquées par lui » (Thibaudet parlait de la critique des écrivains, des professeurs et des journalistes) « pouvoir le faire plus pertinemment de trois

feuilleton ». La fracture qui séparait les auteurs de ces comptes-rendus reflétait celle qui s’était produite parmi les membres du jury du Goncourt. La querelle autour du Grand Meaulnes reprit en 1919, après la Grande Guerre, sous la plume d’Albert Thibaudet qui reprocha au roman ces « cent pages de trop… où le romanesque est jeté sur les marcs de l’aventure pour en faire une seconde cuvée. » Mais des écrivains, et non des moindres, tels que Cocteau et Giraudoux, rejoignirent le camp des lecteurs enthousiastes

des salons orléanistes. L'orléanisme est donc avant tout le gouvernement des élites, les notables qui reposent aussi bien sur la naissance que sur la fortune et l'intelligence. « L'orléanisme ce n'est pas un parti, c'est un état d'esprit » selon Thibaudet. Son rationalisme et son relativisme s'accompagnent d'un anticléricalisme discret. Le parlementarisme est le compromis érigé en règle de gouvernement. Aussi le reproche que font les orléanistes à Napoléon III est d'avoir supprimer les libertés parlementaires

qui se répète obsessionnellement tout au long de son œuvre [celle de Flaubert], et sous les formes les plus diverses, personnages doubles, trajectoires croisées » 23 . Il indique aussi qu’Albert Thibaudet et Léon Cellier soulignent la même tendance : tel-00790321, version 1 - 19 Feb 2013 Albert Thibaudet avait déjà repéré la « tendance aux symétries et aux antithèses », ce qu’il appelait la « vision binoculaire » de Flaubert : « Sa façon de sentir et de penser consiste à saisir, comme associés

que le cinéma a contribué à fortifier. Car le personnage est une création concertée par le romancier, dans la logique de l'univers qu'il fait naître et du regard qu'il est décidé à porter sur le monde. Avec lui se vérifie l'avertissement d'Albert Thibaudet : « Le romancier authentique crée ses personnages avec les directions infinies de sa vie possible, le romancier factice les crée avec la ligne unique de sa vie réelle. Le vrai roman est comme une autobiographie du possible, [...] le génie du roman

Paris-Sorbonne, coll. « Mémoire de la critique », 1996. STAROBINSKI, Jean, « Stendhal pseudonyme », dans L’Œil vivant. Corneille, Racine, La Bruyère, Rousseau, Stendhal, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1961, p. 189-240 ; rééd. coll. « TEL », 1999. THIBAUDET, Albert, Stendhal, Hachette, coll. « Les Romantiques », 1931. THOMPSON, Christopher, Explorations stendhaliennes : d’« Armance » à la « fraternité des arts », Paris, Hermann, 2013. TROUSSON, Raymond, Stendhal et Rousseau : continuités et ruptures

Ne pas confondre avec le roman d’aventures (kalandregény en hongrois) 6 Histoire littéraire du XXe siècle - Les gens commencent à lire, la consommation et la création immense de la littérature est comparée à la consommation du tabac  Albert Thibaudet, critique français, le nomme « l’inquiétante fécondité » - Henri Bergson, un philosophe français, rédige ses idées en 1889 dans son œuvre « Essai sur les données immédiates de la conscience »  Il oppose la durée de la conscience et le temps scientifique

lettres de l'information sensationnelle soutenue par des photographies, réveillent les plus endormis (MORAND, Londres, 1933, p. 274). Des titres et des sous-titres qui résument l'article ou l'information, c'est-à-dire un langage instantané et visuel (THIBAUDET, Réflex. litt., 1936, p. 219) : [pic]6. Le journaliste avait beaucoup plus besoin d'aller chercher l'information. Nous sommes dans une société de communication et ceux qui détiennent des informations sont beaucoup plus poussés qu'autrefois à les