Surveiller et punir

est joué. Il donne aussi la dimension tragique ; on sait que ça va se finir mal mal de toute façon. • Eurydice : femme de Créon qui passe ses journées à tricoter des habits pour les pauvres de Thèbes. Elle se • Les trois gardes : chargés de surveiller le cadavre de Polynice. Le garde qui discute avec Antigone à la fin, • • tranche la gorge en apprenant la mort de son fils à la fin de la pièce. n'a aucune empathie pour elle. Il ramène tout à des anecdotes. Il est vulgaire et prosaïque. Il est

Tuileries).II)Les expériences politiques 1790-17921)La monnaie continuelle La France était une monarchie absolue les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont détenus par le roi. Législatif = FAIRE la loi Exécutif = APPLIQUER la loi Judiciaire = PUNIR ceux qui ne respectent pas la loi On propose au roi une constitution avec la séparation des 3 pouvoirs :ExécutifLégislatifJudiciaireAu roi (*)A l’Assemblée nationaleA des spécialistes du droit(*) On donne au roi le droit de véto = droit de bloquer

L’opinion publique au XVIIIe siècle, Paris, Seuil, 1992. Farge, Arlette, article « Police » dans Le dictionnaire européen des Lumières, Michel Delon (Dir), 1997. Farge, Arlette, La vie fragile (1986), Paris, Seuil, réed. 1993. Foucault, Michel, Surveiller et punir, naissance de la prison, Paris Gallimard 1975. - Foucault, Michel, Sécurité, territoire et populations. Cours au collège de France , 1977, 1978 hautes études Gallimard Seuil, 2004. Freundlich, Françis, Le monde du jeu à Paris au XVIIIe siècle

ce que chaque citoyen se sente en sécurité, en sureté. 1ere idée : la protection des innocents, empêcher les erreurs judiciaires. (Défense de l’habeas corpus) 2eme idée : proportion entre la peine et le crime. (Voir le supplice de Damiens Surveiller et punir, Foucault. Sous l’ancien régime, il y avait un abîme entre le délit commis et la peine et le châtiment encouru) Jean Valjean Les misérables s’est retrouvé au bagne pour avoir volé du pain pour nourrir ses neveux. (lois des épis de Staline ?)

Hobbes, il est évident que l’homme n’est pas naturellement sociable.La seule solution pour sortir de l’état de nature est d’instaurer un État assez fort pour que les hommes craignent l’État et respectent les règles imposées. L’État doit être capable de punir les ennemis de la société. L’individu renonce à se faire justice soi-même mais de confier la justice à une instance tierce. Le contrat stipule la soumission de chacun à un pouvoir extérieur au contrat : le souverain. Ce dernier est lui-même bénéficiaire

terres, l’industrie du pays bénéficie d’une main-d’œuvre abondante. L’achat à vil prix des récoltes par l’État lui permet aussi de financer l’industrialisation. Surveillance, terreur et délation Les paysans des kolkhozes et des sovkhozes sont surveillés au travers des MTS (stations de machines et de tracteurs) qui ont le monopole de l’outillage moderne dans les campagnes et qui, avec leurs sections politiques, sont les yeux et les oreilles du pouvoir. Jusqu’à la mort de Staline, ils sont soumis

contre la tyrannie de son oncle. Le contraste entre les deux sœurs est alors révélé. Dans l’œuvre d’Anouilh c’est dévouement et par exigence de justice face à son oncle qu’Antigone ira de nuit accomplir les rites funéraires malgré les gardes qui surveille le corps de Polynice. En revanche, c’est par amour fraternel et par obéissance aux lois divines que l’héroïne de la tragédie de Sophocle refuse d’adhérer à l’ordre car son oncle, le roi, à refusé : « Je veux, de mes mains, enlever le corps » mais

puissance législative et (parce que Montesquieu est magistrat), la puissance de juger. Ces 3 puissances s’équilibrent, ou mieux se neutralisent : le Roi a pouvoir d’empêcher la promulgation des lois, les Chambres ont le droit de surveiller leur exécution et de punir les ministres qui ne les feraient pas observer. Quant à la puissance judiciaire, si elle est politiquement nulle puisque les juges doivent appliquer la loi et non la faire, elle doit cependant rester indépendante des 2 autres parce

cerveau même était bloqué qu’il n’y avait plus rien au fond de ses grands yeux ouverts (…) Elle était une poupée qui ne sert pas, qu’on a laissée assise entre deux murs dans un coin de la chambre” P 55<-> “C’étaient les yeux de quelqu’un qui surveille les mouvements de son adversaire, qui connaît tous les trucs” P 67“Ses yeux ne suivaient pas le sourire de sa bouche, il y avait une ombre dedans.” P 69(…) à nouveau des ombres dans son regard, j’ai pensé à un vol d’oiseaux perdus comme on en voit

professionnelles et peut mettre en péril le rapport de confiance établi avec le demandeur dans la mesure où son dos- sier informatisé peut être accessible à des agents qui ne sont pas soumis au secret professionnel4. 3 Michel Foucault, Surveiller et punir, p. 254. 4 En Seine-Saint-Denis, le Conseil général s’est trouvé en difficulté avec son fichier Cosmos, qui ne faisait aucune distinction entre travailleurs sociaux et agents d’accueil. La CNIL, comme dans des affaires précédentes où le fichier