Style De Marivaux

Les Fausses Confidences est une pièce de théâtre rédigée par Marivaux (1688-1763) en 1737. De cette comédie en trois actes relève un thème commun à plusieurs pièces : la difficulté de parler. Une crise de langage éclate au XXème siècle : on réfléchit beaucoup sur le langage que le théâtre mettra en scène. Ainsi, comme Ionesco déclare "on peut parler sans penser". Dans la scène 12 de l'acte III, Dorante, un homme ruiné se rend chez Araminte, une veuve qu'il aime en secret pour lui parler d'une affaire

de la mort avec grandeur et détachement. I-3 Le roman à la première personne, quand le personnage analyse ses sentiments Au XVIIIe siècle, le romancier s’efface fréquemment derrière son personnage. Le roman prend la forme de faux mémoires. Ainsi Marivaux, dans La Vie de Marianne, fait parler une dame d’une quarantaine d’années racontant avec précision et souci de se comprendre les premiers sentiments amoureux qu’elle connut dans sa jeunesse. II Cependant, le récit des événements est riche de sens

la peinture des mœurs et des ridicules tout en sollicitant la réflexion critique. 18ème siècles : Marivaux et Beaumarchais poursuivent cette critique social et enchainent sur la scène quiproquos et péripéties. 19ème siècles : C’est le triomphe au théâtre boulevard. Pour Labiche, Feydeau, Courteline, le vaudeville est à la fois une satire qui se moque de l’univers des petits bourgeois et un style théâtrale fait de malentendus et de coups de théâtre. 20ème siècles : Guitry, Pagnol, Anouilh, Ionesco

siècle : - les lumières. Caractérisé par la défiance à l’égard de l’autorité, des traditions et des préjugés ; mais aussi par l’invitation à juger par soi-même et la foi dans la raison et dans l’éducation pour assurer vertu et bonheur. . Marivaux, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot, Sade, Beaumarchais, De Laclos … . 1715 – 1723 : régence de Philippe d’Orléans ; 1723 – 1774 : règne de Louis XV ; 1774 – 1792 : règne de Louis XVI ; 1789 : révolution française XIX ème siècle :

L’auteur littéraire copie non pas tellement le réel que « les formes qu’il admire », avant d’habiter le monde réel, il habite « le monde-d’un-art » et y évolue pour renouveler ses formes. Les œuvres de la bibliothèque d’un auteur ont rapport à un style, celui de l’auteur qui se forme, elles forment ce monde à part dans lequel temps, espace, choses du réel sont transformés au profit des œuvres à venir. Pour Malraux, l’écrivain en littérature se donne une destinée littéraire et échappe ainsi au destin

dans les stratégies argumentatives le style direct du style indirect. 1. Le style direct C’est défendre une idée de manière explicite, avec des exemples concrets. L’auteur soutient une cause ; il a pour objectif d’instruire son interlocuteur et de convaincre par la logique. On retrouve le style direct, notamment dans le dialogue ou l’essai, par exemple. 2. Le style indirect C’est défendre une idée avec, toutefois, des exemples fictifs. Le style indirect est implicite et fait appel à l’affectif

littérature que dans les disciplines placées sous le signe du Logos, des jeux esthétiques et formels, manifestations que le signifiant y est aussi important que le signifié, là où la rationalité privilégie toujours le sens et la signification sur le style et la manière. Cette réflexion de Paul Bénichou est formulée dans le cadre d’un essai consacré au romantisme et au transfert de compétences qui le caractérise – le poète romantique se trouve sommé, historiquement, de reprendre le sacerdoce religieux

En 1970, il monte sa propre troupe de théâtre, le « Théâtre du Quai », et écrit L’Héritage que Maria Casarès lit pour la radio. Ses premières pièces, expérimentales, ne connaissent pas le succès et Koltès les reniera lorsqu'il évoluera vers un style plus narratif à la fin des années 70, notamment à partir de Combat de nègre et de chiens. Entre un passage au Parti communiste français (1975-1978), de nombreux voyages en Amérique latine, en Afrique et à New York, Koltès crée de nombreuses pièces

en avant le « style » littéraire, en développant un phrasé rythmé dans lequel les effets de rupture sont prépondérants. Ce style incite à la lecture à haute voix, donnant ainsi à cette activité le statut de jugement moral de par l’effet rhétorique obtenu par la lecture orale sur les auditeurs. La Bruyère consacre au demeurant toute une section des Caractères aux effets pervers de l’éloquence. Nombre d’écrivains ont suivi le chemin stylistique tracé par La Bruyère : depuis Marivaux jusqu'à Balzac

être confronté à un roman à la première personne dans lequel le personnage analyse ses propres sentiments. C’est ainsi qu’au XVIIIe siècle, le romancier s’efface fréquemment derrière son personnage. Le roman prend la forme de faux mémoires. Ainsi Marivaux, dans La Vie de Marianne, fait parler une dame d’une quarantaine d’années racontant avec précision et souci de se comprendre les premiers sentiments amoureux qu’elle connut dans sa jeunesse. Le récit des événements est riche de sens et d’enseignements