Spectateur Participe Représentation Théâtrale

qu’ils ont bien identifié. On peut aussi leur faire citer quelques autres auteurs comiques (certains ont étudié Pagnol ou Marivaux – tout dépend du niveau de la classe.) J’ai ensuite proposé à la classe de lire une présentation de la représentation que préparait le Théâtre de Grenoble (mise en scène : Francis Perrin). Mais on peut actualiser ce document puisque la pièce est souvent reprise (consulter Internet). J’ai demandé aux élèves de relever dans le texte le champ lexical de la comédie

XVIIe siècle est par exemple un thème récurrent chez Molière. Enfin, dans une moindre mesure, le dramaturge cherche, par la tragédie et la comédie, à purger le spectateur de ses passions, par ce que l’on appelle l’effet de catharsis, la purification du spectateur lors d’une représentation théâtrale (selon Aristote). La représentation exagérée, parodiée, d’un vice vise à modifier les comportements au sein d’une société. Citons une fois de plus Molière, qui proposa une multitude de farces et comédies

créations de nombreuses sources artistiques. Toutes ses influences et ses références se retrouvent dans son cinéma, notamment celle du théâtre. La rencontre importante d’Eisenstein avec le théâtre date de 1912, lorsqu’il assiste à Riga à la représentation de Princesse Turandot de Gozzi dans une mise en scène révolutionnaire. Le théâtre a été pour le cinéaste le lieu d’adhésion à la création artistique, celui de la formation et des premières expériences de la création. Sa rencontre avec le metteur

mode de réflexion, de remise en cause de tout: remise en cause sociale du monde, de l'art, de la danse et du corps lui même. On ne parle plus de danse, on parle de corps qui réfléchissent. Le corps n'est plus un moyen, mais l'essence de toutes représentations, de toutes créations. Dans un premier temps, la danse contemporaine se pose en chercheur, en sociologue. Elle choisit la scène pour réfléchir sur l'état du monde actuel. Dans Febre,créé par la compagnie Membros ( fondée par Paulo Azevedo

semblant bourgeois, mais il dérange aussi parce qu’il met en scène un personnage (Suzanne Simonin) perdu au plus profond de son identité. C’est cette quête identitaire qui nous semble avoir toute sa légitimité sur une scène de théâtre, qui nous semble théâtrale déjà dans le roman de Diderot. La peur d’une adaptation est bien sûr de trahir. Comment passer du roman de Diderot au théâtre ? De sa narration à l’action et au dialogue ? De son « passé » au présent du théâtre ? Comment donner à voir l’enfermement

l’œuvre : une pièce de théâtre. Cela redouble la question de la réception : s’agit-il de la lecture du texte ou de sa représentation sur scène ? La question est d’autant plus pertinente pour cette œuvre, que Musset lui donne une forme théâtrale mais n’envisage pas que la pièce soit représentée. Il l’a publiée dans un recueil i ntitulé Un spectacle dans un fauteuil (le lecteur se fait spectateur par son imagination et non devant une scène de théâtre). La pièce va pourtant connaître la scène après la mort

troisième plus grand génocide du XXe siècle) qui a coûté la vie à plus d’un million de Tutsis en 1994.Ce projet est constitué de 21 œuvres pour lequel il a pris environ 3000 photos. Ces œuvres sont considérées par l’artiste comme des essaies de représentation. L’artiste a voyagé au Rwanda en Aout(1994) juste après la fin du génocide. Il a pris environ 3000 photographies des villes dévastées, des camps de réfugiés et des sites où on eut lieux les tueries. Au cœur de ce projet, l’artiste se pose la

cherche les éléments qui peuvent contribuer à hausser une forme de spectacle à caractère à priori populaire, au niveau d’une forme théâtrale de qualité, tout en demeurant accessible à toute sorte de publics et en évitant à tout prix de devenir élitiste. En ce sens, les formes de représentation traditionnelles permettent de créer un lien très fort avec les spectateurs. La présence d’un seul personnage, dit conteur, installe un climat de confiance, de complicité et d’ouverture. Quant à la narration

1 Théâtre et Pédagogie. A propos du théâtre scolaire. (texte paru dans les Cahiers pédagogiques, CRAP. Paris, n°337, (1995), J. Verdeil, Maître de Conférences (Responsable du cours de « Théâtre et Pédagogie » dans la licence d'Études Théâtrales de l'Université Lumière Lyon 2) Depuis une vingtaine d'années, la France a développé une forme originale d'enseignement du théâtre et de l'expression dramatique : le partenariat, mais un flou important continue à régner dans la mesure où l'on ne s'est

Almuth Gresillon : "La double contrainte : texte et scène dans la genèse théâtrale" Ce n'est qu'au feu de la rampe qu'une œuvre dramatique commence vraiment à vivre. Paul Claudel à Jean-Louis Barrault Je ne pense pas que les metteurs en scène et les acteurs soient plus importants que les poètes, je pense tout le contraire: ce sont les poètes dramatiques qui font avancer le théâtre. Parce qu'ils proposent aux acteurs et aux metteurs en scène [...] des tâches irréalisables. Antoine Vitez