Spectaculaire Dom Juan

l'horreur de la Grande Guerre, il revendique la spontanéité et la gratuité du geste artistique. André Breton, Philippe Soupault et Louis Aragon, rejoignent donc en 1920, Tristan Tzara et le mouvement à Paris. Des actions scandaleuses autant que spectaculaires s'enchaineront alors. C'est dans ce contexte que naîtra ensuite le surréalisme, afin de redonner tout sa puissance originelle à la poésie. • Les principes du mouvement : → L'écriture automatique permet aux écrivains surréalistes de laisser

mensonge et l’illusion priment sur l’être. Il est par conséquent logique d’y voir le symbole parfait du libertinage. 3- une fonction esthétique Cette dernière fonction est plutôt le fait de l’adaptation de Frears dans laquelle la dimension spectaculaire est évidente tant au niveau des costumes que de la musique. Pour s’en convaincre, on peut penser au spectacle qu’il ajoute au château de Rosemonde où Merteuil réalise que Valmont et Tourvel s’aiment. Comment Laclos et Frears donnent-ils à l'oeuvre

Étape 6 Étape 7 Étape 8 Un théâtre dans tous ses états ................................ Un nouvel avatar du mythe de Don Juan ............ Don Juan à la recherche de lui-même : sincérité, duplicité, complicité ................................ Le libertinage dans la dramaturgie de sa problématique ...................................................... Don Juan traître à lui-même ou la mort d’un surhomme ................................................................... Une dramaturgie

1640, un seul décor posé sur scène correspond au lieu unique représenté dans la pièce. Des effets pouvaient être mis en place : les pièces à machines étaient très prisées. A la Cour, elles pouvaient exceller en prouesses techniques, en effets spectaculaires. Des feux d’artifices pouvaient même être tirés. Le spectacle était grandiose pour les comédies-ballets où la danse et la musique démultipliaient les effets artistiques (Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire…). II. Du baroque

raison d’état, dieu, son inconscient, la pièce se termine par la mort ou le suicide du héros.) En général, elle présente des types éternels, elle vise à montrer des caractères humains en évitant le spectacle de la brutalité ou même des actions spectaculaires. Elle respecte la rigoureuse règle de trois unités (unité de lieu, unité du temps et unité d’action), la règle de la bienséance et la règle de la vraisemblance. 3. L’origine de la tragédie classique: La tragédie naît au Ve siècle av. J

ordinaires. Le public aisé se tient dans des galeries superposées tout autour. Cf. dessins du « Globe ». Ø La scène est donc vaste, propice à un grand nombre de personnages, et aux actions même de groupe et violentes. C’est un théâtre spectaculaire. Voir l’opposition entre le théâtre français qui est un théâtre de la parole et un théâtre anglais de l’action (cf. les Monthy Python et Caamelot). Ø Ce théâtre, si opposé au théâtre classique joué ou plutôt parlé dans une salle de jeu

au XVIIIe siècle, seront créés en vue d’une pièce, alors qu’avant les acteurs jouaient dans leurs propres vêtements. Le costume contribue ainsi à identifier le personnage. Ex : au XVIIe siècle, dans les pièces à machines, importance du spectaculaire ➢ Dom Juan de Molière > la statue du Commandeur Ex : au XVIIIe siècle, le personnage d’Arlequin est reconnaissable grâce à son costume à losanges. ➢ Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux Ex : au XIXe siècle, dans le drame romantique :

1640, un seul décor posé sur scène correspond au lieu unique représenté dans la pièce.   Des effets pouvaient être mis en place : les pièces à machines étaient très prisées. A la Cour, elles pouvaient exceller en prouesses techniques, en effets spectaculaires. Des feux d’artifices pouvaient même être tirés. Le spectacle était grandiose pour les comédies-ballets où la danse et la musique démultipliaient les effets artistiques (Le Bourgeois gentilhomme, Le Malade imaginaire…).     II. Du baroque au

] des mortiers d’apothicaires ». Elle a permis à Molière de transfigurer en apothéose, bouffonne et sublime à la fois, la satire conventionnelle des médecins qui court tout au long de la comédie. Le dénouement de Dom Juan quelques années plus tôt rappelle la dimension spectaculaire et baroque qu’affectionnait déjà Molière. En effet, les scènes 5 et 6 de l’Acte V font apparaître des spectres « en femme voilée et qui « change de figure, et représente le temps avec sa faux à la main » précisent

que Balzac, Hugo, Eugène Sue et Georges Sand. Parmi les différents aspects de l'envahissement du roman par la théâtralité, on peut noter la multiplication du dialogue dans les textes narratifs et l'emploi de plus en plus fréquent des «scènes» spectaculaires. Cf. Serge Zenkine «La théâtralisation du roman au XIXe siècle», Point de rencontre : Le roman, Actes du Colloque international d'Oslo, 7-10 septembre 1994, Tome 1. Cf. aussi «Les Misérables, Théâtre-roman» d'Anne Übersfeld dans Lire les