Solitude De Créon

tant que telles. L’autre est en effet une sorte de médiateur entre moi et moi-même. Par conséquent tout personnages a besoin du regard de l’autre pour exister en tant que liberté. Ex 1 : On trouve cette idée dans le conflit opposant Antigone à Créon. Il s’agit d’un conflit entre deux générations. Antigone a longtemps incarné la résistance. Cependant on peut se demander s’il ne serait pas réducteur de voir en elle que la figure du courage et du devoir familial. Si Antigone résiste s’est aussi pour

Jardinier sont seuls sur scène, Winnie s’adresse à un personnage présent sur scène, mais presque muet ; elle ne se parle donc pas à elle-même ni ne s’adresse au public, mais à une sorte de mur vivant – Willie – dont le mutisme souligne tragiquement la solitude ; ce sont les silences qui figurent les réponses – inexistantes – de Willie. • Par ailleurs, Lorenzo et le Jardinier se trouvent à un moment crucial de leur existence et même de la nuit (« Te voilà, face livide », document A ; « Moi, je ne suis plus

Philoctète, ou encore plus qu'aucun autre Œdipe, dans Œdipe à Colone (où cette solitude est transfigurée dans une proximité divine après sa mort)[80]. Cette solitude se traduit par le caractère du héros, obstiné dans ses décisions : parfois, l'obstination relève de l'aveuglement (comme dans les deux pièces consacrées à Œdipe[81]), mais le plus souvent elle est liée à un enjeu moral, un choix qui rejette le personnage dans la solitude et participe à son statut de héros[72] : ainsi d'Antigone, d'Ajax, d'Électre

Duperey se focalise sur le visage de sa mère (le chapitre comporte trois photographies dont deux sont des gros plans successifs, d’abord sur ses parents puis sur sa mère seule). Interrogeant ce visage, elle découvre une expression « tragique », de « solitude intérieure, petite âme close derrière l’opacité de son regard » (p. 182), « un regard de l’au-delà » (p. 184). Cette photographie est à l’origine de l’interprétation personnelle que l’auteure donnera de la mort de ses parents (« Première et dernière

garder; dans l'ascétisme de la volonté, il n'y en a pas: or, la pratique du silence est le sommet du premier, le fondement du second. Telle était l'opinion de ces terribles lutteurs qui dans les premiers siècles de notre ère, construisirent aux solitudes thébaïques, les assises de la vie conventuelle. Je ne suis pas très partisan du cénobitisme; mais je préfère le monachisme chrétien au monachisme oriental; peut-être est-il moins savant; mais il est plus sain, plus adapté à l'âme européenne, et surtout

Thierry Bosk Le prince Sarau Ces dernières années, Thierry Bosc a interprété Hamm dans «Fin de partie» et Estragon dans «En attendant Godot» (deux mises en scène de Bernard Lévy), Gloucester dans «Le roi Lear» (mis en scène par André Engel), Créon et Egée dans «Médée» d’Euripide (mise en scène de Laurent Fréchuret).On l’a déjà vu dans trois mises en scènes de Dan Jemmett, «La comédie des erreurs» de William Shakespaere, «Ubu» de Jarry et «Femmes gare aux femmes» d’après Middleton. Il a également

plus riches, auront du mal à faire abstraction de leurs intérêts. En écoutant la raison, ils auront trop à perdre. Cela passe aussi par l'interdiction des partis politiques qui se transforment tôt ou tard en lobbies. Le citoyen doit voter dans la solitude, sans débat. Il lui faut seulement consulter sa raison. Conclusion. Si ces conditions sont remplies, l'homme obéissant aux lois sera malgré tout libre, au sens fort, c'est-à-dire qu'il n'obéira à aucun homme en dehors de lui-même. Les règles qu'il

personne extravertie : elle est généralement loquace, aime la société, a une bonne conversation, est prédisposée au contact humain. Fréquemment elle parle plus qu’elle n’écoute. Comment reconnaître un introverti Il peut être taciturne, préférer la solitude aux situations sociales, avoir de longs temps d’élaboration de réponses et de décisions, être réservé au sujet de ses propres idées et de ses propres sentiments. Attention : nous pouvons tous être tant extraverti qu’introverti dans certaines situations

noblesse d’âme est admirable : il est «désespéré de mourir en criminel quand tout de lui était devenu pur et sacré, de combattre pour un crime qui n’était plus le sien.» (page 176). On peut comparer l’affrontement entre Égisthe et Électre à celui entre Créon et Antigone. Électre, «avec, comme Égisthe la décrit non sans l’admirer, sa tête de statue, ses yeux qui ne semblent voir que si les paupières sont baissées, sourde pour le langage humain», ses oreilles étant de «purs ornements» car elle est «sourde

conflits entre groupes particuliers alors l’existence sociale se fragmente au point d’anéantir toute perspective publique. Quand il n’y a plus de factions rivales ou pouvoir, alors il n’y a plus de peuple politique mais ce que Spinoza nomme une solitude ou un « désert ». II- L’Etat De tout temps, il existe une structure de pouvoirs supérieurs à l’individu, intérieur aux communautés politiques. L’existence d’un pouvoir organise va de pair avec l’existence de communautés humaines, ce quel que