Socrate Portrait Moral

l’histoire le roman, cette littérature qui, de siècle en siècle, incruste d’immortels diamants la couronne poétique des pays où se cultivent les lettres. Il y mettait l’esprit des anciens temps, il y réunissait à la fois le drame, le dialogue, le portrait, le paysage, la description ; il y faisait entrer le merveilleux et le vrai, ces éléments de l’épopée, il y 10 faisait coudoyer la poésie par la familiarité des plus humbles langages. Mais, ayant moins imaginé un système que trouvé sa manière

« horloger ». Rousseau dans la « profession de foi du vicaire savoyard » (Emile, livre IV) porte un regard critique sur les dogmes et les rites mais proclame sa confiance en Dieu. Les philosophes relativisent la morale chrétienne. La morale subsiste mais ils parlent de morale naturelle, dictée par la voix de la conscience ou l’instinct chez Rousseau. Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) Le philosophe lisant Le philosophe réclame un pouvoir politique fort et éclairé, il examine les institutions

d’apprentissage :sociologique et psychologique, permet montrer société sous un œil neuf et montrer ses effets sur un individu, réfléchir à découverte de l’amour dans le personnage principal, voir comment il peut évoluer, se former dans cette société. Portrait à la fois psychologique et social, ce qui en fait la richesse. Moyen d’étudier et exalter les passions des personnages. Stendhal dans Le rouge et le noir, ou La chartreuse de Parme sur la passion, naissance de l’amour chez Stendhal, avec paradoxe

et de vertus » (chap. XX p. 170). Grandgousier, quant à lui, s'étonne que le roi des pèlerins laisse les prédicateurs « prescher [...] telz scandales » (chap. XLV, p. 318). [III — La figure du bon roi] (1. Le bon père de famille) À travers le portrait de Grandgousier se dessine l'image d'un roi paternaliste. Ainsi, dans la lettre qu'il écrit à Gargantua pour le convaincre de revenir de Paris pour faire la guerre à Picrochole, il fait passer l'intérêt de ses sujets avant le sien propre : « secourir

société : les femmes pour les hommes, les riches pour les pauvres, les fous pour les « normaux » ; ou lui être extérieur, une autre société donc, qui sera, selon les cas, proche ou lointaine : des êtres que tout rapproche de nous sur le plan culturel, moral, historique ; ou bien des inconnus, des étrangers dont je ne comprends ni la langue ni les coutumes, si étrangers que j’hésite, à la limite, à reconnaître notre appartenance commune à une même espèce (...). ... le rapport à l’autre ne se constitue

Le point de vue des Anciens. VIII-V s. av. J.C. – rien n’a été écrite (sauf les textes politiques : VIIIs. – les lois de la cité), mais littérature existe déjà en oral : le mythe n’existe que réellement que si il est transmis par oral. Aristote, Socrate Fl.Dupont distingue la « culture chaude » et la « culture froide » : la pragmatique du texte littéraire est le condition auquel se fait l’énonciation littéraire. Dans le texte littéraire un fin esthétique se mettre au service du beau. (La distinction

connaissances actuelles sur l’âge avancé de quelques grands penseurs antiques. Aristote passe pour être mort à 63 ans, Démocrite à 100 ans, Diogène à 90 ans, Épicure à 72 ans, Platon à 81 ans, Thalès à 90 ans, Xénophon à « un âge avancé ». Dès lors, Socrate pourrait nous paraître bien jeune -lui qui fut si souvent associé à une certaine sagesse de l’homme âgé- puisqu’il aurait été acculé au suicide à « seulement » 60 ans. Mais ces représentations visuelles sont souvent plus tardives, datant de l’époque

côté solaire du petit prince aux cheveux d’or, légèrement citronné et aux fragances acidulées ; l’affaire est entendue, Vol de Nuit représente le pôle sérieux et majestueux tandis que Le Petit Prince est une oeuvre plus fantaisiste. Il s’agit d’une morale en images, d’une bagatelle badine et désinvolte, d’une parabole un peu frivole : « [Saint Exupéry] est le type même, entre Tintin et Dostoïevsky, de l’auteur ‘‘intermé-diaire’’ qui [...] ne peut pas faire de mal et fabrique des jeunes gens sages »1

construit sur un jeu subtil d’affirmations et de dénégations sous-entendant que la vérité est proche du mensonge, et que le lecteur doit accepter d’entrer dans une fiction riche en ambiguïtés. De manière analogue, le prologue du Gargantua fait l’éloge de Socrate, dont l’aspect ridicule masque une sagesse divine, afin de montrer que le roman, écrit selon la même esthétique ambivalente que le précédent, comporte de hautes vérités dissimulées sous un comique bas. 5. Le pédagogue se montre soucieux de la dignité

transformation de la nature, et il s'oppose par là aux deux autres domaines d'activité humaine que sont la praxis, qui est également du domaine de l'agir, si ce n'est qu'elle connote la transformation de soi par soi ou ce qu'on appelle aujourd'hui l'action morale, ainsi qu'à la théoria ou vie contemplative, qui englobe la philosophie et la science. Connoté ainsi péjorativement en tant que l'art est du côté du travail et non du côté du loisir philosophique de la Grèce antique, l'art en vint pourtant