Socrate Nul Ne Fait Le Mal Volontairement

                                             18  octobre  2010             La  raison  peut-­elle  être  mise  au  service  du  mal  ?                       Le  meilleur  en  chaque  créature,  c'est  évidemment  le  savoir-­‐faire  pour  lequel  elle  est  née   et  qui  lui  donne

valorise les Jeux Olympiques. Et au contraire Socrate, va définir la vertu comme étant celle de l’âme ou de l’esprit, être vertueux c’est être bon ou moral. 1) La première réponse du texte est une réponse dogmatique, Ménon donne son opinion, il fait preuve de précipitation et de montre dogmatique (p127) : Dogmatique : c’est la première étape dans la recherche de la vérité c’est lorsque l’on croit savoir sans savoir. La première leçon de sagesse de Socrate consiste à montrer à Ménon que quand on

Elle fait échapper l’homme au déterminisme qui régit les phénomènes naturels et dans la mesure où elle met en jeu la conscience ou la raison, elle implique la différence du bien et du mal. Envisager que l’on puisse vouloir le mal revient donc à prétendre que l’on puisse consciemment et librement choisir le mal, or cela ne va pas de soi. Au contraire, l’existence d’une telle volonté nous paraît proprement insensée, incompréhensible . L’idée qu’un homme puisse être méchant volontairement, que

Peut-on vouloir le mal? » [Introduction] Le mal subi, dramatique ou banal, suscite le besoin d'explication, pour justifier ce qui arrive ou pour accuser quelqu'un ou quelque chose. L'idée d'une fatalité, d'un destin auquel on n'échappe pas, répond en partie à ce besoin, en posant plus ou moins confusément un ordre dans ce désordre. Il reste qu'une part essentielle de ce qui fait souffrir est, au contraire, directement imputable à l'action d'autres hommes: il faut rendre compte du mal commis, de la

vie en soi ? I- Contexte : Gorgias 466 c : faire ce qui nous plaît et faire le bien 466 c : Socrate : Dis-moi, à ton avis, les hommes souhaitent-ils faire chaque action qu'ils font? Ou bien, ce qu'ils veulent, n'est-ce pas plutôt le but qu'ils poursuivent en faisant telle ou telle chose? Par exemple, quand on avale la potion prescrite par un médecin, à ton avis, désire-t-on juste ce qu'on fait, à savoir boire cette potion et en être tout indisposé? Ne veut-on pas plutôt recouvrir la santé?

* Kant :  * « le mal est l’aiguillon de l’activité » (nécessaire à l’homme) * « le monde tend vers l’harmonie » * Ricœur : * « le mal : racine commune du péché et de la souffrance » * Aristote : * « l’homme est un animal politique » * Saint Augustin : * cité dépravé de l’homme / cité divine (harmonieuse) (homme condamné au mal) * « péché originel » (Femme et tentation ex : boite de Pandore) * « le mal est un dérèglement de l’humanité »

L’idée selon laquelle tout désir exprime d’abord un manque a été développée par Platon dans Le Banquet (un dialogue). Le sujet du Banquet n’est pas le désir mais l’amour. Dans ce dialogue, Socrate et ces amis réunis pour un repas décident que chacun d’entre eux fera l’éloge de l’amour et quand vient le tour de Socrate il dit qu’il veut bien faire l’éloge de l’amour mais qu’il lui faut savoir, qu’est ce que l’amour. Au lieu de donner une définition directe et conceptuelle, il se livre à un récit. Il raconte

LA CONSCIENCE I. Introduction: La conscience, c’est le fait d’être présent à son savoir, c’est la perception de l’existence (savoir qu’on existe, qu’on est la). Montaigne dit a ce sujet: « le pire état de l’homme, c’est quand il perd la connaissance et gouvernements de soi ». L’homme est définit comme étant une chose qui pense, un animal doté de raison, de conscience. Quand il perd sa conscience, il redevient un animal de nouveau. Toutefois, l’homme n’est pas toujours conscient : il y a des

« Nul n’est méchant volontairement » affirme Socrate au cours de discussions avec Ménon. En réalité sous influence platonicienne, l’idée qu’évoque Socrate consiste a priori en une déresponsabilisation du mal commis par l’Homme. Quelques siècles plus tard, au sein d’une Europe christianisée, le théologien Saint-Augustin développe alors dans Les Confessions une thèse adverse dans laquelle il définit le mal comme « la perversité d’une volonté qui se détourne du bien ». C’est devant ces deux visions

Socrate (469.399 av.JC) : il n’a rien écrit mais est considéré comme le père fondateur de la philosophie en Occident. Il est le personnage central de tous les dialogues de son disciple, Platon. Il est mort en buvant la cigüe , condamné par la Cité d’Athènes  pour impiété et corruption de la jeunesse. Il avait l’art de la maïeutique,  l’art d’accoucher les esprit d’abord de leur ignorance ignorée puis le désir de savoir étant là, du savoir oublié. ( Théorie de la rémniscence) - “Connais-toi toi-même”