Situation D Enonciation

L’ENONCIATION 1. LA LINGUISTIQUE DE L’ENONCIATION - Phrase et énoncé - Enoncé et énonciation - Le contexte - L’appareil formel de l’énonciation - Les embrayeurs - L’objet de la linguistique de Lisez ces phrases « Il a dormi. » « Il a dormi. » « Il a dormi. » Ces phrases sont-elles identiques ? « Il a dormi.  » Maintenant, prononcez la phrase avec de la tristesse dans la voix. Maintenant, prononcez la phrase avec de l’ironie dans la voix. Ces phrases sont-elles identiques ?! Pourquoi ?  PHRASE

n‟est pas un donné brut : c‟est l‟objet que la se sont efforcés d‟enrichir le modèle classique en prenant en compte les linguistique s‟est construit au cours de sa propre histoire. Bien entendu, les phénomènes sémiotiques spécifiques de l‟énonciation, de l‟oral, ou plus linguistes travaillent à partir d‟un matériau empirique, à savoir les signes largement encore de l‟interaction verbale. C‟est le cas en particulier de vocaux ou écrits que produisent les membres d‟une même communauté

d’immenses malheurs. Confident : personnage secondaire, dont la fonction consiste principalement à écouter le personnage principal, et à être témoin de ses états d’âme ; il peut le consoler ou lui donner des conseils. Coup de théâtre : renversement de situation brutal ou inattendu. Dénouement : dernière partie d’une pièce de théâtre. Selon Aristote, le dénouement commence avec la dernière péripétie et s’achève avec la fin de la pièce. Dans les pièces classiques, le dénouement conduit à l’achèvement complet

échange est adressé au spectateur, qui prend plaisir à comprendre les tours et les détours de leur conversation. Cette deuxième énonciation est la plus importante des deux pour comprendre une scène de théâtre. Ainsi les leçons adressées par un personnage à un autre peuvent aussi toucher le spectateur, et le faire réfléchir sur soi-même, son attitude, ses choix, sa situation. Dès l'Antiquité, les auteurs de comédies voulaient corriger les hommes en les amusant. Molière avait su entendre cette règle

(pratiquer le baisemain, se mettre à genoux..) B2 - Le comique de mots et de situation Le trait d'esprit est une caractéristique du théâtre de Marivaux. Le plaisir du spectateur tient en partie à la vivacité des dialogues où brillent les marques spirituelles: art du rebondissement de réplique à réplique, jeu à double entente du langage, échos et symétries, etc. Théâtre d'une grande subtilité, qui suppose la double énonciation: le comique ne prend sa véritable dimension que relié à la dimension théâtrale

sera banni 20 ans après, par Napoléon III qu’il avait critiqué. En effet le président Louis Napoléon Bonaparte s’était proclamé empereur par le coup d’état du 2 décembre 1851. II Une scène théâtrale 1) la double énonciation La question de l’identité des personnages est ici posée à 2 reprises : v.23 et .31. Ces questions posées par Hernani sont en fait celles que se pose le spectateur. Le pronom « vous » (v .23) peut désigner aussi bien Dona Sol que le

certain nombre de consignes rendues explicites par le libellé du sujet " (Bulletin Officiel n° 26 du 28 juin 2001). Elle suppose :   • l’analyse du corpus ou du texte unique pris en compte par le sujet (paratexte, thèmes, genres, registres, énonciation, époques(mvt littéraire), auteurs, objet(s) d’étude concerné   • une bonne connaissance des règles des différents types de textes    I.LES TYPES DE SUJETS Le libellé du sujet est très important et doit faire l’objet d’analyses successives

questions proposées : Texte A, Molière : - l’aveu est-il direct ? indirect ? - par quelles figures de style l’aveu se fait-il ? - à quel jeu les personnages se livrent-ils ? - quelle est la situation théâtrale des personnages ? En quoi peut-on dire que cette scène relève du comique de situation ? • scène de théâtre dans le théâtre[1] : l’aveu se fait sous le couvert du jeu. Angélique et Cléante prennent les rôles de Philis et Tircis et improvisent un air d’opéra. • le quiproquo[2] : il

formes d'expressions codées par la tradition. L'intention texte informatif, injonctif, persuasif, poétique, fictionnel L'organisation superstructure narrative, explicative, argumentative, descriptive, dialogale L'énonciation énonciation historique, distanciée, masquée ou énonciation discursive, instanciée, marquée Le genre genres littéraires : roman, poésie, théâtre, argumentation genres courants: curriculum vitae, exposé, débat, interview, rapport de réunion, divers genres journalistiques... Il s'agit

identifier le texte, l’enseignante pose des questions portant sur le type du texte et les personnages tout en insistant sur le prologue. Étant donné que ce dernier parle tout seul, les élèves parviennent à découvrir qu’il s’agit d’un monologue. •Situation du passage Après avoir amené les élèves à constater qu’il s’avère impossible de situer l’extrait par rapport à des évènements précédents, l’enseignante s’intéresse à l’extrait comme représentant une scène d’exposition ou de présentation.