Si L Artiste Pense à La Maniere Hegel

Le terme « art » du latin « ars » et du grec « techne » a longtemps désigné les savoir-faire artisanaux. Les premières traces d'art datent de la préhistoire. Celui-ci a évidemment évolué à travers le temps et il serait complexe de trouver une unicité de fonction et de but à l'art. Cependant, des écrits qui remontent à l'antiquité nous montrent que déjà, les hommes s'intéressaient au rapport entre art et philosophie, puis au rapport entre art et réalité. S’il est une idée qui semble aller de soi aujourd’hui

Le pop art : enjeux philosophiques et artistiques Conférence prononcée à l’université d’Ottawa, en 2008, par Isabelle Thomas-Fogiel Arthur Danto a fait de l’interprétation du Pop-art un enjeu décisif pour l’esthétique contemporaine. A ses yeux, le pop art, d’une part, consacre la fin de l’ère moderne (qui commence avec Manet et Mallarmé et finit avec l’expressionnisme abstrait des années 1960).  D’autre part, le Pop-art irrigue, influence, voire détermine l’art de ces quarante dernières années

Qu'est-ce que l'art ? I/ Comment définir l'œuvre d'art ? Le terme désigne à la fois la technique (l'art culinaire, l'art militaire, etc.) et l'art des artistes et des œuvres d'art. Le mot « art » signifie tous les procédés permettant d’atteindre une fin fixée d’avance. L’art désigne aussi les activités qui n’ont pas une fin directement utilitaire. Ce qui distingue l'œuvre d'art des autres créations de l'homme, comme les outils et objets techniques, c'est avant tout l'utilité : contrairement aux

CULTURE GENERALE C1. Qu’est ce que la culture ? De quoi est-elle composée ? A quoi sert-elle ? Qu’entend-on par diversité culturelle ? Qu’est ce qu’être cultivé ? La culture comme ordre symbolique : Selon une première approche être cultivée signifie appartenir à une culture. Or c’est précisément ce qui caractérise l’humanité, sans exceptions. Tout d’abord la culture se rattache à l’histoire en tant qu’héritage commun, mais se caractérise comme l’institution d’un ordre articulé selon des normes

Au XVII ème siècle, chaque famille noble avait son artiste attitré. Le peintre n’était qu’un artisan auquel on passait la commande de portraits, donc un tâcheron dont les œuvres étaient jugées à son aptitude à copier des sujets réels. Un bon portrait devait être conforme à l’original, sans toutefois en accentuer trop les défauts. Dans ce contexte, l’idée que l’art se doit d’imiter la Nature va plutôt de soi. La figuration de la Nature est un passage obligé pour l’art. Ne trouve-t-on pas dans la sculpture

Maxicours, le beau, Les artistes disposent-ils d’un model d’après lequel régler leur activité créatrice ? On peut penser que la nature incarne un tel model, car elle crée des êtres et des objets qui nous frappent par leurs beauté, de plus la variété et la richesse de ces créations semblent sans égales. La nature serait ainsi le model de toute création (nature = model car infinité de ces création pleine de beauté). Pb : si l’art copie la nature, en quoi est-il lui-même créateur, s’il se contente

L’art transforme-t-il notre conscience du réel ? Depuis la nuit des temps, l’Homme a peint, écrit, joué, transposé le réel, recréé l’éphémère, de façon à laisser une trace de son passage, de son quotidien, une empreinte de sa civilisation. Avec le temps, l’art a évolué, puisqu’on en vient aujourd’hui à explorer de nouvelles pistes, et à utiliser la science pour créer une forme contemporaine de l’art. Avec le cinéma, la peinture, les romans etc., l’art fait partie intégrante de notre quotidien

sommes amenés à définir si les oeuvres d'art sont des réalités comme les autres. On sait que l'objet cumule des critères qui répondent à de multiples questions comme le critère génétique, comment un objet existe t-il? Comment est-il fabriqué?, le critère générique, à qu'elle catégorie l'objet appartient-il?, le critère fonctionnel, à quoi sert l'objet? Ou encore un critère institutionnel, qui décide du statut de l'objet? On se pose d'abord la question sur la signification de l'oeuvre d'art à savoir qu'elle

premier temps à la notion de jugement puis, dans un second temps à la notion d'autrui. Tout d'abord, nous savons qu'au sens philosophique un jugement est une proposition attribuant une qualité à un sujet, qui peut être un être ou une chose. Dans un second temps, nous savons qu'autrui n'est pas une chose, c'est un individu humain comme moi, une sorte d'alter-ego. L'autre est un sujet qui porte sur moi un regard subjectif auquel je me confronte. Pour penser, il faut que je me confronte à autrui. Ainsi

Reconnaître : verbe à connotation hégélienne : chez Hegel, c’est poser une autre conscience comme sujet autonome et humain (comme « maître »). Cette reconnaissance est obtenue au terme d’une lutte à mort de pur prestige entre les consciences. Seule celle qui accepte de risquer sa vie peut être « reconnue » (dans sa supériorité). Plus généralement, c’est accepter la supériorité, voire l’autorité d’un autre. Maître : le sujet autonome et humain. Il faut penser sa relation à l’esclave mais aussi