Seveso

par quatre ! Certes, en l’espace de seulement un demi-siècle, le niveau de vie d’une partie de l’humanité a plus évolué que pendant deux millénaires. Mais en contrepartie, les catastrophes industrielles n’ont cessé de se multiplier : Tchernobyl, Seveso, Bhopal, Exxon Valdez pour ne citer que les plus graves. Sans oublier les dégâts écologiques inquiétants : pollution de l’air et de l’eau, disparitions des espèces animales et végétales, déforestation massive, désertification…. D’où ces questions

véhicules…), autrement dit les fameuses substances incriminées, il est aujourd’hui logique de constater que le vingtième siècle, nous aura effectivement abreuvé d’accidents en série, depuis le Titanic en 1912 jusqu’à Tchernobyl en 1986, sans parler de Seveso ou de Toulouse, en 2001… Ainsi, la reproduction sérielle des catastrophes les plus diverses est-elle devenue l’ombre portée des grandes découvertes, des grandes inventions techniques, et à moins d’accepter l’inacceptable, c’est-à-dire d’admettre

indispensables à la vie et dangereuses si elles sont mal utilisées, sans précaution. Les risques chimiques sont à l’origine de nombreux accidents et d’un nombre élevé d’incidents souvent mineurs. Certains de ces accidents sont de véritables catastrophes (Seveso, Bophal, Feyzin, Toulouse), qui ont causé un grand nombre de victimes et qui ont eu un retentissement mondial. D’autres accidents plus modestes sont peu connus du grand public, car n’ayant entraîné qu’un petit nombre de victimes et des dégâts limités

et les protections ne sont pas toujours entretenues). De même, des Plans de prévention des risques technologiques (PPRT) définissent des zones de construction et organisent les secours en cas d’accident industriel (environ 1100 sites sont classés Seveso en France). 3. Un territoire surexploité ? • Les géographes appellent " pression anthropique " la transformation - et la dégradation - des milieux par les activités humaines : urbanisation, activités industrielles et commerciales, transports, activités

conscience de l’importance de la prévention, il y a les accidents industriels aux conséquences néfastes pour l’homme et l’environnement (exemple : AZF Toulouse en 2001). Il faut donc légiférer pour éviter d’autres catastrophes similaires (directives « SEVESO »). Dans le monde du travail, le principe de prévention doit aussi être appliqué pour limiter le nombre d’accidents et de maladies professionnelles. Le droit communautaire puis le droit interne mettent à la charge de l’employeur l’obligation de sécurité

biodiversité qui diminuent la résilience de la planète ou encore le changement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre et de manière générale la pollution due aux activités humaines. Les catastrophes industrielles de ces trente dernières années (Seveso (1976), Bhopal (1984), Tchernobyl (1986), Exxon Valdez (1989), etc.) ont interpellé l'opinion publique et les associations telles que le WWF, les Amis de la Terre ou encore Greenpeace (Voir aussi Chronologie de l'écologisme). Au problème de viabilité

gestion des milieux consiste en la prévention des risques, qu’ils soient naturels ou technologiques. Elle a surtout été mise en place au cours des années 1980, avec l’adoption de la directive Seveso qui doit prévenir les risques industriels (elle fait suite à l’explosion d’une usine chimique à Seveso, dans le Nord de l’Italie, en 1976) et la loi de 1987 imposant aux communes d’élaborer un « plan de prévention des risques » (PPR) : elles doivent cartographier les zones exposées aux différents

Mais c’est par le décret du 20 mars 2000 relatif à la transposition en droit interne de la directive européenne SEVESO ( officialisée le 24 juin 1982 et modifiée le 9 décembre 1996), que le régime des ICPE français a intégré la réglementation européenne qui impose aux États membres d'identifier les sites industriels présentant des risques d'accidents majeurs (suite à la catastrophe de Seveso en Italie en 1976). En France la grande loi sur la protection de la nature du 19 juillet 1976 et la codification

réglementent exploitation sols dans communes exposées + informent populations des procédures à suivre. Risques technologiques : PPRT définissent zones de construction + organisent secours en cas d’accidents industriels (environ 1100 sites classés Seveso en France). III-3) Un territoire surexploité A) Les conséquences de la surexploitation Anthropique : désigne la transformation et la dégradation des milieux par les activités humaines (urbanisation, activités industrielles et commerciales, transports

wallonne. Les entreprises présentant des risques d'accidents majeurs sont classé SEVESO. Il s’agit d’une directive européenne imposant aux états membres d’identifier les sites industriels potentiellement dangereux selon deux seuils (bas et haut). En Wallonie, il y a plus de 120 sites qui sont classés SEVESO. Remarquons que la centrale nucléaire de Tihange est notée d’un seuil bas8. Aucune de ces entreprises classées SEVESO ne propose actuellement une telle campagne d’information sur leur fonctionnement