Scenographie Dom Juan

à Théâtre de Colombes, la Ville de Saint Gratien (Val d’Oise), et la Cie Sara Llorca. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. George Dandin MISE EN SCENE Mario Gonzalez ASSISTANT Didier Girauldon MASQUES Etienne Champion SCENOGRAPHIE Bertrand Siffritt COSTUMES Sylvie Berthou Emmanuelle Ballon Michèle Amiel LUMIERES Jean Grison George Dandin AVEC Mariana Araoz Etienne Champion Peggy Dias Evelyne Fagnen Christophe Patty Guillaume Séverac-Schmitz ou Stephan Kalb Eric Tinot

des accents. Ils peuvent insister sur les exagérations, les répétitions de mots. Par exemple, les « latineries » de Diafoirus jeune dans Le Malade imaginaire peuvent être rendues très comiques, de même pour les discours en patois de Pierrot dans Dom Juan de Molière. De cette façon, les paroles sont un élément fondamental du comique. Mais on retrouve cet aspect des choses dans le genre de la tragédie également. Effectivement, l’émotion n’y est transmise aux spectateurs qu’à travers le biais de la

1. Le metteur en scène a un rôle important : A) Il donne vie au texte de théâtre (représenter: rendre présent) . Il conçoit la scénographie (décor, costumes, lumières, musique, jeux de scène ... ) . Il choisit les acteurs qui joueront les rôles. Il dirige le jeu des acteurs. B) Il résout des problèmes techniques Ainsi, la mise en scène des métamorphoses dans Rhinocéros suppose une connaissance des moyens techniques et de l'imagination au service d'une vision de la pièce. C) Il interprète le

metteur en scène voit les personnages, ainsi que les traits de leur caractère qu'il souhaite faire ressortir. Ainsi, Daniel Mesguich a mis en scène le Dom Juan de Molière de manière très personnelle. Une scène reflète particulièrement la nécessité des costumes dans l'interprétation théâtrale. Il s'agit de la troisième scène de l'acte IV. Don Juan, protagoniste éponyme de la pièce, reçoit la visite de son créancier, Monsieur Dimanche. Le texte de Molière ne s'attarde en aucun cas sur l'accoutrement

invraissemblable sont considérés par le public comme tout à fait normal. La mise en scéne d'une piéce est rattachée a des éléments qui existe, mais en fonction du métteur en scéne elle n'est plus rattaché à la réalité a laquelle elle a était extirpée. La scénographie est factice et aisement visible. Les conventions permettent au public de recevoir et de percevoir correctement la piéce ou du moins le maximum d'élément possible, car aucunes personnes ne ressent et ne percoit d'une meme maniére une piéce. C'est

de fortune rythment cette dernière scène : un arbre en carton (au premier acte, il paraissait mort, et il possède subitement quelques feuilles au second), « un bout de corde » (l. 17), et un pantalon « beaucoup trop large » (l. 27), comme si la scénographie voulait inciter les troupes de théâtre à prononcer un vœu de pauvreté. Beckett choisit délibérément ce qu’il peut trouver de moins spectaculaire possible, pour atteindre le squelette nu de l’activité théâtrale, la forme la plus proche d’une abstraction

choix de mise en scène. Au XVIIe siècle, c’est le cas de Molière qui répond à ce goût du public avec l’intervention de la statue animée du Commandeur dans Dom Juan. De nos jours, si les effets spéciaux du cinéma rendent ce type de fantaisies scéniques obsolètes, à l’époque cette statue servait le dénouement tragique de la pièce en emportant Dom Juan dans les flammes de l’Enfer, semblant annoncer ainsi le dernier mot de Dieu. Enfin, l’acteur également doit répondre, par son jeu, aux attentes des spectateurs

metteur en scène voit les personnages, ainsi que les traits de leur caractère qu'il souhaite faire ressortir. Ainsi, Daniel Mesguich a mis en scène le Dom Juan de Molière de manière très personnelle. Une scène reflète particulièrement la nécessité des costumes dans l'interprétation théâtrale. Il s'agit de la troisième scène de l'acte IV. Don Juan, protagoniste éponyme de la pièce, reçoit la visite de son créancier, Monsieur Dimanche. Le texte de Molière ne s'attarde en aucun cas sur l'accoutrement

n’est pratiquement pas question dans le texte théâtral : les répliques sont annexées par d’autres, les didascalies ne lui sont pas destinées. À la représentation, les décors et les costumes lui sont imposés, l’atmosphère de la pièce aussi : le Dom Juan de Jouvet est un hidalgo tragique, « homme seul, trop indépendant et ayant une intelligence trop corrosive pour se soumettre aux volontés de Dieu ou des hommes » (B.L. Knapp) ; celui de Chéreau a une portée sociale et politique… Et le spectateur

spectacle car il met en scène de la musique et du ballet ce qui ne peut être perçu a la lecture du texte. Assister à une représentation permet de voir en concret l’espace scénique. De plus, elle offre une vision possible de l’œuvre. En effet, la scénographie, donc la façon de mettre en scène le décor, l’éclairage et les objets théâtraux peut relever ce que le metteur en scène a compris dans le sens de l’œuvre, dans le message que l’auteur a voulu transmettre dans sa pièce. De plus, souvent, les pièces