Scarron Le Virgile Travesti

burlesque Littérature narrative • C. Sorel. La Vraie Histoire comique de Francion (1623) • P. Scarron. Le Roman comique (1651-1657) • S. de Cyrano de Bergerac. Histoire comique des États et Empires de la Lune (1657) ; Histoire comique des États et Empires du Soleil (1662) Littérature poétique • T. de Viau. Œuvres poétiques (1621) • P. Scarron. Recueil de quelques vers burlesques (1643) ; Virgile travesti (1648-1652) Littérature poétique • C. de Malleville. « La Jeune Philis » (1535) • V. Voiture.

théâtre fr. au XVIe s., 1828, p. 252. − Spéc., POÉSIE. Genre burlesque. [En France, aux environs des années 1640-1660] Parodie généralement en vers dont le propos était de travestir de manière comique a) soit le plus souvent une œuvre de style, noble, en prêtant aux héros des actions et des propos vulgaires et bas : Scarron a mis l'Énéide en vers burlesques (Besch. 1845); b) soit, inversement et plus rarement, un sujet peu élevé en prêtant aux personnages des actions et des propos élevés et nobles

s’affirmer mais cet effet est contradictoire et amplifie le sentiment de dérision et le véritable décalage avec la situation. En effet, un roi ne parle de « pantoufles ». Mais ce burlesque n’a rien à voir avec les parodies des épopées de Scarron comme dans son Virgile travesti qui est une caricature vraie. Dans cette pièce, le ton est grave et décalé. D’ailleurs, Ionesco demandait à ses comédiens d’accentuer cet aspect pour intensifier le tragique : « Sur un texte burlesque, un jeu dramatique. Sur un texte

les dogmes et les principes. De fait, certains de ces poètes, à l'instar dePaul Scarron, s'illustrent dans un registre dit « burlesque » à savoir un répertoire irrévérencieux et parodique qui ridiculise les modèles littéraires dominants (comme l'épopée) et les figures mythologiques de l'antiquité, généralement mises en scène dans des postures peu avantageuses ce qui est particulièrement sensible dans le Virgile travesti. Ces représentations subversives sont inspirées des figures métamorphiques, difformes

sens général, la parodie est l’imitation comique d'un style ou d'un genre. Dans un texte littéraire, elle prend souvent la forme du burlesque ou de l’héroï-comique. Le burlesque traite d’un sujet noble dans une forme vulgaire (Ex. : Le Virgile travesti de Scarron). L’héroï-comique traite d’un sujet vulgaire dans une forme noble (Ex. : Le Lutrin de Boileau). Le comique de la parodie burlesque ou héroï-comique procède d’une inadéquation entre la forme et le fond, d’une discordance entre le contenu

Identifier une disconvenance entre le registre de la langue adopté et le sujet (jeu de décalage entre le référent visé et le niveau de langue employé). On parle alors du burlesque lorsqu’il transpose un sujet noble en terme triviaux cf Virgile Travesti de Scarron VS l’héroï-comique, qui consiste à traiter avec un niveau de langue soutenu des sujets vulgaires. parlure : différents niveaux de langue dans un texte dramatique, permettant de situer socialement les personnages qui n’existent qu’à travers

intermèdes, divertissements sont des genres libres et variés. [pic]la parodie (Scarron : Le Virgile travesti) caricature une œuvre d'art dans une intention burlesque ; le pastiche (M. Proust : Pastiches et mélanges), dans une intention plus fine, imite les traits caractéristiques du style d'un écrivain. [pic]dans le roman, le registre comique prend diverses formes : héroï-comique (Rabelais, Gargantua), pittoresque (Scarron, Roman comique ; Maupassant, Contes normands). [pic]  Exemple : [pic]une comédie

Hector ou Enée, parce qu'ils appartiennent aux croyances collectives, sont des héros inconditionnels. Héros a priori, pour ainsi dire, ils le demeurent dans tout contexte, même quand ils sont tournés en dérision sur le mode burlesque (Scarron, Le Virgile travesti). C'est au sens où ses épistolières écrivent à des héros consacrés (Pénélope à Ulysse, Phèdre à Hippolyte, Ariane à Thésée, Médée à Jason ... ) qu'Ovide a pu intituler Héroïdes l'un de ses recueils poétiques. De même, les héros que la tragédie

Remarques sur la langue française - Pierre Corneille, Rodogune 1648 Traités de Westphalie, fin de la guerre de Trente ans - Annexion de l'Alsace (moins Strasbourg) - La Fronde parlementaire (1648-1649) - Les Mazarinades Paul Scarron, Virgile travesti - Bossuet, Méditation sur la brièveté de la vie 1649 La Cour se réfugie à Saint-Germain et fait assiéger Paris par Condé - Soumission du Parlement et des bourgeois Cyrano de Bergerac, Les États et Empires de la Lune - Mme de

L’Homme qui rit. Gwynplaine est grotesque voire monstrueux. Scarron Le burlesque est une disconvenance hypertrophiée et systématisée. C’est une forme de comique que l’on peut dire « savant » dans la mesure où il sollicite une « compétence du lecteur ». Il procède par surcharge verbale, inventivité lexicale (archaïsme, néologisme, barbarisme), expressionnisme (hyperbole, antithèse, oxymore, répétition)… Le Virgile travesti. Il reprend la scène de la descente aux enfers d’Enée lorsqu’il rencontre