Scarron Vous Faites Voir Des Os

Paul SCARRON « vous faites voir des os … » L’art du blason est l’art de décrire une partie du corps, de la femme en particulier. Cette description se fait habituellement sur le mode élogieux (laudatif), et louer la beauté de l’anatomie est une manière pour le poète de louer toute la femme et d’exprimer, sur un mode souvent ludique, son amour. Ici, Scarron renverse les règles, dans un anti-blason, la description des dents d’Hélène, pour lui déclarer toute sa haine. Nous verrons comment dans cette

Dans ce corpus composé de trois textes, « Je n’ai plus que les os » extrait des Derniers vers de Ronsard (1586), « Vous faites voir des os » de Scarron issu du Recueil de quelques vers burlesques paru en 1654 et « Les aveugles » de Baudelaire tiré desFleurs du Mal (1857), des procédés variés sont employés pour décrire la laideur. Cette laideur touche d’abord les personnages. Les différents poètes mettent d’abord en exergue la laideur physique des personnages qu’ils évoquent dans leurs œuvres

qui ont pour thème commun, la laideur. Celle-ci est exploitée de différentes façons. Dans le premier, nommé « Derniers vers » de Pierre De Ronsard, la mort est petit à petit amenée grâce à une description physique faites. Une description que l'on retrouve dans le second sonnet. Paul Scarron met en lien la laideur avec le rire dans le « Recueil de quelques vers burlesques ». Et pour terminer, le troisième poème issu de l’œuvre « les fleurs du mal » de Charles Baudelaire, met en avant les aveugles. Nous

Si sa dame ne le sécourira pas dans son exile, elle lui fait faute double: à l'auteur et encore plus à elle-même puisque le cœur l'aime davantage. L'image du regard de la dame est utilisé souvent par Pétrarch, Shakespeare et Sidney. S'il se détourne, tout est perdu pour l'amant. Paul SCARRON « vous faites voir des os … » L’art du blason est l’art de décrire une partie du corps, de la femme en particulier. Cette description se fait habituellement sur le mode élogieux (laudatif), et louer la

! Ce corpus est composé de trois sonnets qui usent donc de cette forme poétique commune pour peindre la laideur, C'est ainsi que PIERRE DE RONSARD dans son recueil Derniers Vers, PAUL SCARRON, dans Recueil de quelques vers burlesques et CHARLES BAUDELAIRE qui écrit Les aveugles dans Les fleurs du mal exposent chacun a leur manière leur expression de l'abjecte. Il s'agira ici de mètre en lumière les procédés utilisés : pour cela nous distinguerons dans deux parties la subtilité de la manière

sont sans doute les poètes aussi laissons leur la parole : « les poètes sont des oiseaux : tout bruit les fait chanter » affirme François René de Chateaubriand. Quant à Alphonse de Lamartine, il soutient que « les poètes sont les voix de ceux qui n’ont pas de voix ». Grâce à la poésie, le poète aurait donc la capacité de découvrir des sujets dans les choses les plus insignifiantes. Un fait quelconque de la vie ordinaire éveillerait une idée plus lointaine et plus hautes. De cette manière la poésie

Fontaine (paru en 1668) Le loup et le chien Un Loup n'avait que les os et la peau,Tant les chiens faisaient bonne garde.Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.L'attaquer, le mettre en quartiers,Sire Loup l'eût fait volontiers ;Mais il fallait livrer bataille,Et le Mâtin était de tailleA se défendre hardiment.Le Loup donc l'aborde humblement,Entre en propos, et lui fait complimentSur son embonpoint, qu'il admire." Il ne tiendra qu'à vous beau

des messages quelques fois cachés. Certes, le XVIIe siècle a fait le choix d'une littérature à visée didactique mais a-t-elle accomplie son rôle? Est-ce que les écrivains ont réussi à instruire leurs lecteurs? Nous verrons dans un premier temps comment la littérature de ce siècle classique a atteint son objectif. Tout d'abord, il est vrai que les oeuvres littéraires du XVIIe siècle ont pour but d'éduquer le peuple. On peut voir dans les Fables de La Fontaine, que celui-ci cherche à plaire

Accablé de paresse et de mélancolie, Je rêve dans un lit où je suis fagoté, Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté, Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie. Là, sans me soucier des guerres d'Italie, Du comte Palatin, ni de sa royauté, Je consacre un bel hymne à cette oisiveté Où mon âme en langueur est comme ensevelie. Je trouve ce plaisir si doux et si charmant, Que je crois que les biens me viendront en dormant, Puisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine, Et hais tant le

phrase << j'ai vu tous les soleils y venir se mirer » pour prouver que même des astres solaires viennent admirer ses yeux. Fffff ff Ensuite, le poète fait un éloge de la femme pour pouvoir la séduire, il fait un témoignage d'estime en faveur de la femme un utilisant un vocabulaire de la beauté et en retour espérer sa reconnaissance car il lui a avoué ses sentiments. Comme Claude BOUTON dans son poème « Eloge des femmes » qui met