Sauver Un Coupable Condamner Un Innocent

peut tirer un bien, que d'un mal et d'un malheur qui incitent au désespoir on peut cependant toujours dégager des motifs d'espérance.La vie et son cortège de souffrances ne conduisent pas à la résignation désespérée, même si elle frappe des enfants innocents ou retire la vie à des individus dans la fleur de l'âge. La mémoire collective, les rites sociaux et religieux autour des morts permettent d'apprivoiser ces souffrances, de les insérer dans un contexte d'ensemble - culturel et spirituel - qui donne

Cependant, c'est difficile, car le personnage, qui est plus multiple que le bloc de fureur sanguinaire, que la passion vitriolique qu'on évoque généralement, reste mystérieux. Est-elle folle? non, c'est une femme abandonnée et trahie qu'un époux ingrat condamne à l'exil, et qui, criminelle par amour, pousse sa logique jusqu'à l'excès, qui assume la responsabilité de ses actes au lieu de subir sa destinée. Euripide évacuant les dieux comme instruments de la fatalité, elle est à la source de ses actes, c’est

Lire une oeuvre argumentative du XIXe siècle contre la peine de mort: Le Dernier jour d’un condamné, de Victor Hugo Gabrielle PHILIPPE-SAUVILLERS, professeur agrégé de Lettres modernes, Collège Pierre Mendès-France, Paris 20ème En introduction : - problématique : repérer les enjeux d’une œuvre engagée, analyser les procédés d’écriture au service de l’argumentation et construire ses propres arguments sur les thèmes de la peine de mort, de la

grand jour, ce que d’autres nations ont osé écrire et commencent à pratiquer. Mais, en soutenant les droits du genre humain et de l’invincible vérité, si je contribuais à sauver d’une mort affreuse quelques-unes des tremblantes victimes de la tyrannie, ou de l’ignorance également funeste, les bénédictions et les larmes d’un seul innocent revenu aux sentiments de la joie et du bonheur me consoleraient des mépris du reste des hommes. § II Origine des peines et droit de punir La morale politique ne peut

et qu'il ait encore si bien réussi dans notre siècle, puisqu'il a toutes les qualités qu'Aristote demande dans le héros de la tragédie, et qui sont propres à exciter la compassion et la terreur. En effet, Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente. Elle est engagée, par sa destinée et par la colère des dieux, dans une passion illégitime, dont elle a horreur toute la première. Elle fait tous ses efforts pour la surmonter. Elle aime mieux se laisser mourir que de la déclarer à personne

de mort qui est tant contestée. Enfin dans une quatrième et dernière partie nous aborderons la procédure juridique mise en place dans le cas d’une condamnation à la peine capitale, quels sont les crimes concernés et comment éviter d’exécuter des innocents. » ASPEcT HISTORIQUE ET CULTUREL Raphael PORTIER « D’après l’histoire, la peine de mort est considérée comme l’une des toutes premières sanctions pénales. Pour pouvoir retrouver les premiers témoignages de peines de morts, il faut remonter

TRAG ÉDIE DU D ÉSIR ET ÉCHEC DU DIVIN. Analyse dramaturgique et proposition de mise en scène sur la scène six de « L’Amour de Phèdre », Sarah Kane, 1996. 2 TABLES DES MATIÈRES Introduction ......................................................................................................................................... 3 1. De Racine à Kane ou l’apparition d’une tragédie déstructurée ...................................................... 5 A) L’évolution du mythe, d’Euripide à Sarah

ne pas céder à sa passion, a même écarté le jeune homme ; tout a été vain, et elle se laisse glisser vers la mort. Scène 4 : Un messager apporte la nouvelle de la mort de Thésée, ce qui semble résoudre le dilemme de Phèdre : son amour n’est plus coupable. Mais se pose le problème de la succession sur le trône d’Athènes et de Trézène. Scène 5 : Oenone invite Phèdre à défendre les droits de ses enfants au trône. Elle accepte : elle verra Hippolyte. Acte II Scène 1 : Aricie avoue à sa confidente,

l'avouerai, cette jeune Aricie,Reste d'un sang fatal conjuré contre nous.ThéramèneQuoi ? vous−même, Seigneur, la persécutez−vous ?Jamais l'aimable soeur des cruels PallantidesTrempa−t−elle aux complots de ses frères perfides ?Et devez−vous haïr ses innocents appas ?HippolyteSi je la haïssais, je ne la fuirais pas.ThéramèneSeigneur, m'est−il permis d'expliquer votre fuite ?Pourriez−vous n'être plus ce superbe HippolyteImplacable ennemi des amoureuses lois,Et d'un joug que Thésée a subi tant de fois ?Vénus

ne pas céder à sa passion, a même écarté le jeune homme ; tout a été vain, et elle se laisse glisser vers la mort. Scène 4 : Un messager apporte la nouvelle de la mort de Thésée, ce qui semble résoudre le dilemme de Phèdre : son amour n’est plus coupable. Mais se pose le problème de la succession sur le trône d’Athènes et de Trézène. Scène 5 : Oenone invite Phèdre à défendre les droits de ses enfants au trône. Elle accepte : elle verra Hippolyte. Acte II Scène 1 : Aricie avoue à sa confidente,