Samuel Huntington

qu’en la transformant et c’est là le rôle de la vie politique démocratique. Même si l’on admet que la globalisation menace, dans son principe même, les specifités nationales, il n’y a aucune raison de choisir entre la guerre de civilisation de Samuel Huntington et la fin de l’histoire de Francis Fukuyama, entre le repli sur les identités collectives et l’ouverture aux quatre vents du marché. Ce n’est pas le changement qui menace les identités collectives, nationales ou autres, mais le changement subi

relativisme de Protagoras, qui s’exprimait à travers la célèbre sentence : « l’homme est mesure de toutes choses » Cela implique un conflit entre les grandes civilisations qui ont façonné l’humanité en la divisant. Un philosophe américain, Samuel Huntington, dés 1993 à l’occasion de l’échec américain en Somalie, expliqua qu’il y avait incompatibilité entre les civilisations, incompatibilité qui débouche sur la guerre et l’incompréhension, au mieux le divorce dans l’indifférence entre les hommes

autour de la Terre ». Pour F on va vers une généralisation de la démocratie qui selon lui alimente la thèse selon laquelle la mondialisation est aussi politique avec une démocratisation générale (trois 3ème vague démocratique). b. Non Samuel Huntington (américain) dans son ouvrage « le choc des civilisations » paru en 1996 affirme que pour un certain nombre de civilisation la démocratie est une impossibilité, il y a des régions du monde vouées à la dictature (vocation fixée dans un code génétique

partout et en tout lieu,1. Z. Brzezinski, Le Grand Échiquier. L’Amérique et le reste du monde, Paris, Bayard, 1997. 662 / POLITIQUE ÉTRANGÈRE comme un phénomène global et non différencié, conduit à des amalgames dangereux. En contrepoint à Samuel Huntington, Zbigniew Brzezinski insiste sur des distinctions essentielles : entre musulmans et Arabes, mais aussi entre fondamentalisme théocratique et islamisme. Il rappelle que le terrorisme d’Al-Qaida, s’il exploite le fanatisme religieux, recouvre avant

assuré d’ailleurs par une juive, témoignant de son amour pour cette langue qu’elle trouve être la plus belle langue au monde, sans pour autant renier ces origines et sa culture qui est principale-ment judaïque. Le choc de civilisation de Samuel Huntington est plus un projet régissant les relations interna-tionales qu’une théorie ou une vision du monde, surtout qu’elle a vu le jour dans un contexte bien particulier qui est celui de l’après guerre. La fameuse déclaration de l’ex président amé-ricain

relativisme de Protagoras, qui s’exprimait à travers la célèbre sentence : « l’homme est mesure de toutes choses » Cela implique un conflit entre les grandes civilisations qui ont façonné l’humanité en la divisant. Un philosophe américain, Samuel Huntington, dés 1993 à l’occasion de l’échec américain en Somalie, expliqua qu’il y avait incompatibilité entre les civilisations, incompatibilité qui débouche sur la guerre et l’incompréhension, au mieux le divorce dans l’indifférence entre les hommes

la recomposition géopolitique. 2 hypothèses ont échoués : Francis FUKUYAMA, après 1991, l’idée d’une fin de l’histoire, c’est à dire de la généralisation de la démocratie, des DDHC, des valeurs libérales (par le totalitarisme, ex : G.Bush). Samuel HUNTINGTON : le clash des civilisations, de plus en plus le monde occidental va devoir affronter des cultures étrangères. Les talibans sont des hommes d’armes religieux. I. Les tensions contradictoires de la mondialisation L’espace géopolitique actuel

2004 p. 40 [15] Nous empruntons ici l’expression en référence à l’ouvrage Le choc des civilisations, par Samuel Huntington, (1927- 2008),est issu d'un article, The Clash of Civilizations publié en 1993 par la revue Foreign Affairs. Il est inspiré d'un ouvrage de l'historien français Fernand Braudel, Grammaire des civilisations, 1987. The clash of civilizations a permis à Samuel Huntington d'accéder à la notoriété. Cet article est ensuite devenu un livre publié en France en 1997 aux éditions Odile

Dans certaines parties du monde, la notion de religion est donc en totale opposition avec la notion que l’on trouve en Occident. Au Moyen-Orient, la religion est le moteur de l’Etat. Ces conflits mettent en exergue la vision du monde de Samuel Huntington, un professeur de sciences politiques américain (1927-2008). Dans son livre Le Choc des Civilisations, il explique que les relations internationales contemporaines ne seront d’ordre idéologique, mais d’ordre culturel. En effet, avec la disparition

rejoint somme toute le relativisme de Protagoras, qui sexprimait travers la clbre sentence lhomme est mesure de toutes choses Cela implique un conflit entre les grandes civilisations qui ont faonn lhumanit en la divisant. Un philosophe amricain, Samuel Huntington, ds 1993 loccasion de lchec amricain en Somalie, expliqua quil y avait incompatibilit entre les civilisations, incompatibilit qui dbouche sur la guerre et lincomprhension, au mieux le divorce dans lindiffrence entre les hommes. Le clash des