Salon des humoristes

déplorer chez nous ce que l’on appelle l’américanisation de l’Europe. Il est tout naturel que l’évolution que l’on désigne ainsi provoque chez ceux qui la dénoncent plus d’amertume que de satisfaction. C’est là, en effet, un propos qui a cours dans les salons plus que dans la rue, dans les ateliers d’art et dans les réunions d’écrivains plus que dans les usines et les assemblées de syndicats ouvriers. Or, cette américanisation comporte une élévation générale du niveau de vie matérielle, dont la foule n’a

audiovisuelles » (ibid.). On retrouve d’ailleurs chez ces auteurs cette réserve, que j’ai déjà signalée, des méthodologues actifs devant la technique : « Certains estiment que les progrès de la technique nous préparent un âge d’or. D’autres – comme un humoriste anglais – proclament : « For every person wishing to teach, there are thirty not wanting to be taught. »40 Je pense qu’entre ces deux extrêmes il y a la possibilité de faire tout simplement du travail utile et intéressant » (ibid.). 39 40 Selon

tout. Une grande économie de conception et un gage de stabilité sont permis par ce mécanisme (ajouter une nouvelle sous-classe de voiture devant le feu ne changera rien au comportement de ce dernier), dont le nom vous permettra de briller dans les salons : polymorphisme. Prenez la souris de votre PC, cliquez partout sur votre écran et regardez ce qui se passe : des menus se déroulent, des fenêtres s’ouvrent, d’autres se ferment, des icônes s’inscrivent, des petits « Einstein » vous cassent les pieds

fut infléchie par une coutume constitutionnelle imposée par les républicains, qui voulait que le président de la République n’exerce pas une bonne partie des pouvoirs que lui conférait la constitution, et qu’il se borne, selon l’expression d’un humoriste, à « inaugurer les chrysantèmes », à perdre son temps à des activités insignifiantes, et non à exercer le pouvoir politique qu’il avait reçu. Le droit des affaires trouve dans la coutume une source importante. Les milieux d’affaires