Sage

« philosophie » vient de l’association de deux mots d’origine grecque : « philo », un préfixe marquant l’intimité par rapport à une chose et « sophia », la sagesse. Le philosophe est donc « l’ami de la sagesse ». De ce fait, le il est un homme sage, sachant faire preuve de modération, et donc de raison. Comme dit précédemment, il accepte les avis divergents. Cette capacité d’adaptation et de concession est marquée par la répétition de « même » à la ligne 31 et par l’antithèse entre « rejette

bonheur c’est d’être bien avec soi » Fontenelle « Le bonheur humain est composé de tellement de pièces qu’il en manque toujours » Bossuet « Si c’est la raison qui fait l’homme, c’est le sentiment qui le conduit » Jean Jacques Rousseau « Le sage est heureux même dans le ventre du taureau de Phalaris » Ciceron dans les Tusculanes « Le plaisir donne ce que la sagesse promet » Voltaire "l'acte du sensible et l'acte du sentant constituent un seul acte" Aristote

d'acquérir ce savoir. L'ironie est utilisée par Socrate pour soumettre à examen et réfuter ceux qui prétendent détenir un savoir. Socrate recherche l’assentiment de l’interlocuteur, l’homologie (accord avec la raison). Chez Platon, Socrate explique que la sage-femme n'enfante pas elle-même, elle se contente de faire accoucher la femme ; le philosophe fait de même des opinions de ses interlocuteurs. Cependant, une fois ces opinions accouchées, encore faut-il s'inquiéter de savoir si l'enfant est viable, ou

pour arriver à faire le bien on doit d’abord s’interroger sur la vertu et la comprendre par le biais de l’elenchos. Si cette interrogation se fait quotidiennement, l’homme atteindra éventuellement la vérité sur le sens de sa vie et en sortira plus sage. Diogène : Vous posez tout les deux des arguments intéressants mais votre vision de l’homme en tant qu’être est beaucoup trop optimiste. Même s’ils philosophent pendant des années, certains ne trouvent jamais un vrai sens à leur existence. De plus

Delphes, consulte l'oracle sur la question suivante : existe-t-il au monde un homme plus sage que Socrate ? Ce à quoi il répond non) pousse Socrate à examiner la réputation de sagesse de ses concitoyens « car moi, j’ai conscience de n’être ni sage ni peu ni prou. Que veut-il donc dire, quand il affirme que je suis le plus sage ? » ( ξ VI) Déçu par le résultat de ces expériences, il conclut « Je suis plus sage que cet homme là. Il peut qu’aucun de nous deux ne sache rien de beau ni de bon ; mais lui

(ou d'un constat) de l'infidélité de la personne aimée. Dans l'un comme dans l'autre cas, la jalousie est traitée négativement. Ainsi les stoïciens et les épicuriens, qui condamnent unanimement les «troubles» de l'âme qui viennent parasiter la vie sage et bienheureuse. La jalousie est bien une «passion» selon ces deux écoles, c'est-à-dire un pâtir. La jalousie prend possession de l'âme et l'empêche de voir clairement les choses. Le jaloux est celui qui se laisse posséder et ronger par ce sentiment

dépendent de nous, comme la vertu et la sagesse, et de celles qui n'en dépendent point, comme les honneurs, les richesses et la santé. Car il est certain qu'un homme bien né, qui n'est point malade, qui ne manque de rien, et qui avec cela est aussi sage et aussi vertueux qu'un autre qui est pauvre, malsain et contrefait, peut jouir d'un plus parfait contentement que lui. Toutefois, comme un petit vaisseau peut être aussi plein qu'un plus grand, encore qu'il contienne moins de liqueur, ainsi, prenant

affaire privée ? Si notre bonheur dépend d’autrui, ne sommes-nous pas condamné au malheur puisque le désir d’autrui ne coïncide que très rarement avec le nôtre sauf peut-être par le biais de malentendus ? Ne faut-il pas atteindre cette sagesse où « le sage se suffit à lui-même » ? L’amitié n’est pas étrangère à cette recherche de sagesse mais n’est-elle pas davantage source de joie dès lors qu’elle n’est pas fondée sur des dépendances affectives ? Le bonheur peut être considéré comme un horizon collectif

sensation. 3. Chacun peut vivre le bonheur. Le but de toute action est le bonheur mais il ne faut pas devenir dépendants des plaisirs qui le procurent. 4. La douleur est supportable, sinon, elle est brève puisque la mort nous en délivre rapidement. Le sage est heureux, même lorsqu'il est soumis aux supplices. * * * L'amitié est le bien le plus précieux que la sagesse puisse nous procurer. Adam SMITH XVIII° siècle (1774) “Classique” en économie La richesse d’un pays et d’un individus provient

persuadés que je ne vous dirai que la vérité. En effet, Athéniens, la réputation que j’ai acquise vient d’une certaine sagesse qui est en moi. Quelle est cette sagesse ? C’est peut-être une sagesse purement humaine ; et je cours grand risque de n’être sage que de celle-là, tandis que les hommes dont je viens de vous parler sont sages d’une sagesse bien plus qu’humaine. Je n’ai rien à vous dire de cette sagesse supérieure, car je ne l’ai point ; et qui le prétend en impose et veut me calomnier. Mais je