Sage

portes du temps de Delphes comme si elles paraissaient dignes de Dieu. Le troisième est « Rien de trop ». Il inculque la mesure et je rejet de l’excès. La Bible premier fondement nous invite déjà à cette mesure : « Ne sois pas juste a l’excès, ni sage outre mesure. Pourquoi te rendrais-tu stupide ? » Parmi les pensées françaises, on peut trouver ce proverbe : « En tout il faut savoir garder la mesure » Jean de la Fontaine cite dans son poème cette sentence : «  Il n’est âme vivant qui pèche

l'avantage sur les ténèbres ; 14 le sage a ses yeux à la tête, et l'insensé marche dans les ténèbres. Mais j'ai reconnu aussi qu'ils ont l'un et l'autre un même sort. 15 Et j'ai dit en mon coeur : J'aurai le même sort que l'insensé ; pourquoi donc ai-je été plus sage ? Et j'ai dit en mon coeur que c'est encore là une vanité. 16 Car la mémoire du sage n'est pas plus éternelle que celle de l'insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi ! le sage meurt aussi bien que l'insensé

sorte qu'il n'est jamais ni riche ni pauvre. Il tient aussi le milieu entre la sagesse et l'ignorance, car aucun dieu ne philosophe ni ne désire devenir sage, puisque la sagesse est le propre de la nature divine; et, en général, quiconque est sage ne philosophe pas. Il en est de même des ignorants : aucun d'eux ne philosophe ni ne désire devenir sage, car l'ignorance a précisément le fâcheux effet de persuader ceux qui ne sont ni beaux, ni bons, ni sages, qu'ils possèdent ces qualités; or nul ne désire

d’analyse des phénomènes Au début du livre II Lucrèce fait l’éloge du sage épicurien : délivré des « terreurs et des ténèbres de l’esprit », il connaît l’ataraxie (« absence de trouble » en grec). Cet extrait met en évidence l’opposition entre le sage et les autres hommes ; c’est aussi l’occasion pour Lucrèce d’exposer la conception épicurienne du bonheur ; enfin, il invite tous les hommes à le suivre sur cette voie du bonheur. I Le sage face aux autres hommes 1. Un monde agité Métaphore de la tempête

sagesse de Socrate est garante de bonheur. Le sage de Socrate est conscient qu’il y a des limites à son savoir. Socrate vise, en pratiquant l’ironie, à ce que les gens prennent conscience de leur ignorance, afin qu’ils « [deviennent des hommes libres], capable de diriger [leur] vie selon des principes de sagesse»,2 puisqu’effectivement la sagesse n’a «d’autre moyen que la connaissance.»3 Socrate les mène alors vers le bonheur, puisque «le sage […] ayant par une certaine nécessité éternelle conscience

lequel ne se présentait pas comme un sage, mais comme « amoureux de la sagesse » (φιλόσοφος) : « Pythagore, dit Aétius, fut le premier à employer le terme de 'philosophie' [φιλοσοφία : amour de la sagesse]. »[1] « Léon lui demanda sur quel art il s'appuyait ; Pythagore répondit qu'il ne connaissait pas un seul art, mais qu'il était philosophe. Léon s'étonna de ce mot nouveau. »[2] Il s'étonna peut-être aussi de la modestie : le philosophe n'est pas sage, il se présente seulement comme un apprenti

n’a certainement pas fait le projet d’être parfaitement sage. Ici, il fait donc comprendre à Memnon qu’une personne n’ayant pas l’ambition d’être parfaitement sage peut lui être supérieure. Or, Memnon a fait ce projet, il ne peut donc pas prétendre dépasser la condition humaine et être supérieur à l’esprit céleste. Donc le discours de l’esprit entraîne l’évolution de Memnon. Enfin, la progression de l’homme voulant être parfaitement sage se fait par l’intermédiaire du rôle et de la philosophie

l’Histoire d’un bon Bramin de Voltaire, dans laquelle un homme très sage, philosophe et plein d’esprit, se dit malheureux car son savoir, pourtant immense, le mène au constat de son ignorance sur des questions essentielles. Au contraire du vieux bramin, une vieille indienne sotte & ignorante se dit la femme la plus heureuse du monde. Cette femme est plus heureuse car simple d’esprit, elle n’est pas confrontée aux tourments du sage. Nous pouvons également nous demander si à l’échelle de la société

discours où il raconte son entretien avec une prêtresse qu'il tient pour sage, Diotime, à propos d'Éros. La femme lui enseigne qu'Éros n'est pas un dieu, mais un « daïmon » (rien à voir avec nos "démons"), un être mi-homme mi-dieu : il ne dispose certainement pas des qualités qu'on lui attribue généralement, comme la beauté, puisqu'il les recherche. C'est donc un être intermédiaire. Ainsi l'amour est-il philosophe, ni sage ni ignorant, mais cherchant la connaissance. Procréation, immortalité et

que je ne sais pas, je ne crois pas non plus le savoir ».Son but était de montrait à l’homme que lorsqu’il reconnaissait son ignorance, il devenait plus sage. Les Sophistes quand a eu croyaient avoir tout le savoir du monde et ne se gêner pas de produire des justifications farfelus malgré le fait qu’ils ignoraient la vérité. Bref, Socrate était sage dans son ignorance contrairement aux sophistes qui manquaient d’honnêteté. Finalement, Socrate était à la quête de la vérité et du juste. Il était modeste