Réfutation Socratique But

ses parents. Mais, dès qu'on cherche à préciser le point qui nous intéresserait le plus, la formation philosophique, aussitôt commence l'incertitude. Ainsi, l'affirmation d'Aristote (Métaph. A 6, 987a, 32 sqq.) que, avant d'entrer dans le cercle socratique, Platon aurait été l'élève de l'Héraclitéen Cratyle a été contestée: ne résulterait-elle pas en effet tout bonnement d'une inférence, fondée sur la façon dont Platon aurait modifié la doctrine de Socrate, et justement pour la mieux adapter aux changements

de Socrate fut d’avoir tenté de prouver, qu’à partir d’un discours commun, il était possible de parvenir à un discours juste. Pour ce faire, il a recouru à une méthode reposant sur des argumentations et des réfutations.: la dialectique au sens strict (ou méthode d’argumentation et de réfutation reposant sur l’alternance de questions et de réponses). Contrairement aux présocratiques, Socrate semble avoir orienté sa pensée sur les questions morales. Avec lui, la philosophie antérieure (celle de la nature)

système. Bien qu’il fût l’un des sophistes, il a dénoncé publiquement la subtilité de leurs techniques grâce à laquelle les discours avaient l’apparence du vrai. À cause de cette révolte il a été condamné à mort. Néanmoins, beaucoup de pensées socratiques ont maintenu jusqu’à nos jours grâce à son grand disciple, Platon, qui a recueilli et prolongé son enseignement en de célèbres dialogues (p.ex. L’Apologie de Socrate, Le Banquet, La République etc.). C’est surtout le dialogue La République qui rend

siècle avant J.-C., avec un Grec : Socrate. Avant lui, c’était ce qu’on appelle les penseurs pré-socratiques dont trois se signalent : Héraclite, Parménide et Pythagore. Plus physiciens que philosophes, on leur doit l’apparition de nouvelles sciences : les maths, physique, astronomie, puisqu’ils s’intéressent beaucoup à l’homme, à l’univers et à la place de l’homme sur terre. Cette période pré-socratique est ce qu’on appelle la période du miracle grec. Socrate est un grec marginal de par sa pensée

rencontra Socrate. Il brûla, dit-on, ses tragédies, et s’attacha dès lors à la philosophie. Socrate s’était dévoué à enseigner la vertu à ses concitoyens : c’est par la réforme des individus qu’il voulait procurer le bonheur de la cité. Ce fut aussi le but que s’assigna Platon, car, à l’exemple de son cousin Critias et de son oncle Charmide, il songeait à se 6 lancer dans la carrière politique ; mais les excès des Trente lui firent horreur. Quand Thrasybule eut rétabli la constitution démocratique,

parce qu’elle instaure me semble-t-il un autre statut du parler humain. Alors que, jusqu’ici a été évoquée la tradition argumentative et la finalité « rationnelle » de la parole humaine, quelque chose de nouveau apparaît au travers des dialogues socratiques et philosophiques. A la base, la pistis, la confiance réciproque et plus tard la foi. Il ne s’agit plus de vaincre, de démontrer, de faire rendre les armes à l’autre, mais de faire surgir chez l’autre sa propre identité pour le dire d’un mot. Lisons

douloureux du chercheur, qui veut non pas le bonheur et la paix, mais la vérité, la vérité à tout prix, fût-elle terrible et hideuse et il marche tout seul d'un pas souvent mal assuré, l'âme troublée, la conscience angoissée, le cœur déchiré « vers le but éternel du Vrai, du Beau, du Bien- ». Pour Nietzsche la question, posée en ces termes, était résolue d'avance il eût été objective de cette croyance) ; : leurs cette foi prouve quoi infidèle à ses instincts les plus forts, il eût agi

rencontra Socrate. Il brûla, dit-on, ses tragédies, et s’attacha dès lors à la philosophie. Socrate s’était dévoué à enseigner la vertu à ses concitoyens : c’est par la réforme des individus qu’il voulait procurer le bonheur de la cité. Ce fut aussi le but que s’assigna Platon, car, à l’exemple de son cousin Critias et de son oncle Charmide, il songeait à se lancer dans la carrière politique ; mais les excès des Trente lui firent horreur. Quand Thrasybule eut rétabli la constitution démocratique, il se

séduction capable de provoquer notre adhésion L'opposition entre le vrai et le vraisemblable est très présente chez Descartes qui pour des raisons de méthode décide de tenir tout ce qui n'est que vraisemblable et donc suspect, douteux, pour faux, dans le but de pouvoir isoler dans l'ensemble de nos idées celles qui sont authentiquement vraies. Ce qui signifie que, parmi l'ensemble des énoncés possibles, on ne distingue pas seulement les vrais des faux : il en existe une troisième catégorie, de loin la plus

rencontra Socrate. Il brûla, dit-on, ses tragédies, et s’attacha dès lors à la philosophie. Socrate s’était dévoué à enseigner la vertu à ses concitoyens : c’est par la réforme des individus qu’il voulait procurer le bonheur de la cité. Ce fut aussi le but que s’assigna Platon, car, à l’exemple de son cousin Critias et de son oncle Charmide, il songeait à se lancer dans la carrière politique ; mais les excès des Trente lui firent horreur. Quand Thrasybule eut rétabli la constitution démocratique, il se