Ruy Blas Moliere

sur la joue, un soleil qui sort de dessous de la terre. » Il faut se rappeler que tout ce qui entoure le jeu des acteurs est fictif , le décor, les costumes, le maquillage, tout est faux. Les comédies-ballets notamment «Le bourgeois gentilhomme» de Molière est un genre ou le beau et l’apparence sont amplifiées jusqu’à excès, l’intrigue est mise au second plan pour laisser au spectateur la pleine vue du spectacle. Les ajouts scéniques auraient pour fonction de créer un monde de l’imaginaire et du rêve

identifier car ce n’est pas son objectif essentiel. Le théâtre a été écrit pour être joué, comme a dit Molière, « Le théâtre n’est fait que pour être vu », et utilise pour cela des thèmes divers mais connus de l’Homme afin de refléter le mieux possible la vie de l’époque et ses caractéristiques. Le théâtre du courant romantique et ses auteurs comme Musset, Marivaux ou encore le théâtre de Molière, reprennent souvent le thème de l’amour et du mariage, préoccupation importante de l’Homme à toute époque

on ôte quelque chose, il faut revoir le texte parfois solution de facilité. Exemple : Dom Juan et Sganarelle, l'un en médecin, l'autre en habit de campagne au début de l'acte III ; si Sganarelle n'est pas en médecin, on perd toute l'intention de Molière et tout le sens du passage. Sganarelle ne peut plus prétendre parler sous l'influence de son habit de médecin. Il faut prendre la pièce dans son ensemble, dans sa complexité, sans éviter les problèmes. 2. Costumes et décors servent d'indicateurs

d'un affrontement des points de vue incarnés par les deux individus. Si au théâtre, la parole est vivante, on peut en dire la même chose des coups de théâtre. Dans Ruy Blas, le rebondissement est très concret : en effet, Ruy Blas tombe de la cheminée, chose à quoi le spectateur ne s'attend pas, que ce soit au niveau de Ruy Blas en lui même, mais aussi de sa chute. La représentation théâtrale permet donc une fois de plus de matérialiser le texte et les didascalies, et en quelque sorte de les faire

(les tragédies de Shakespeare par exemple) sont supplantés par l’opéra qui regroupe tous les arts en un tout unifié. Plusieurs auteurs écrivent des pièces de théâtre durant la période baroque tels que Corneille (Comédies, L'Illusion comique) et Molière (Dom Juan ou le Festin de pierre) en France ; Shakespeare (Roméo et Juliette) en Angleterre ; Tirso de Molina (Marthe la dévote, comédie ; le Trompeur de Séville, drame historique) et Lope de Vega (l’Etoile de Séville, Aimer sans savoir qui, comédies)

codifiées/soignées On remarque que les répliques dans le théâtre occidentale sont très soignés.
ex : Le Misanthrope de Molière
> alexandrins, les rimes

II. Mais la gestuelle/le décor joue aussi un rôle important dans le théâtre occidental.     1) L'importance de la mise en scène En Occident, une pièce de théâtre est "définie" aussi bien par son texte que par sa mise en scène.
ex : Ruy Blas de V. Hugo
> très nombreuse répliques, beaucoup de précisions sur les costumes, les décors et les mouvements  

arrêts. Prenons par exemple, Ruy Blas de Victor Hugo, une pièce qu’il a écrit en 1838, où l’intrigue est très complexe, où le nombre de personnages ayant la même particule espagnole « don » est important puisqu’il il y a Don César, Don Salluste, Don Guritan, Don Manuel arias et enfin Don Antonio Ubilla. Puis, la pièce est écrite en Alexandrin, il est donc utile de relire plusieurs fois surtout quand il s’agit d’une tirade, on peut en trouver une longue énoncée par Ruy Blas, le personnage éponyme de

gestuelle des personnages, il est manipulé ou impose au personnage des déplacements. Il peut aussi contribuer à donner les thèmes de l’intrigue. Il intervient donc ds le jeu des comédiens et ds le déroulement de l’action (par ex ds Tartuffe, de Molière, Elmire invite Orgon à se cacher sous une table. Elle veut ainsi lui faire découvrir l’hypocrisie de Tartuffe ; ds Les Fourberies de Scapin, Scapin oblige le vieux Géronte à se cacher ds un sac pour échapper à des assassins imaginaires) ; une fonction

lecteur étonnement et plaisir. Voici les textes que nous étudierons : 1. Molière : Dom Juan, acte I, scène II, 1665 2. Molière : Le Malade imaginaire, acte I, scène V, 1673 3. Marivaux : L'Ile des Esclaves, scène III, 1725 4. Beaumarchais : Le Mariage de Figaro, acte III, scène V, 1780 5. V. Hugo : Ruy Blas, acte III, scène V, 1838 6. J. Genet : Les Bonnes, extrait, 1947. Deux axes

une préface destinée à défendre sa pièce et où il expose ses idées sur le drame romantique : un théâtre « tout en un », à la fois drame historique, comédie, mélodrame et tragédie. Il se revendique dans la lignée de Shakespeare, jetant un pont entre Molière et Corneille. Il y expose sa théorie du grotesque qui se décline sous plusieurs formes : du ridicule au fantastique en passant par le monstrueux ou l'horrible. Victor Hugo écrit « Le beau n'a qu'un type, le laid en a mille ». Anne Ubersfeld parle