Rousseau La Perfectibilité

ne serait-elle pas la nature même de l'Homme ? Pour commencer, on commencera par étudier l'interaction entre nature et culture, en partant de cette thèse: de nature, l'être humain est perfectible, et l'éducation est la réalisation de cette perfectibilité. En seconde partie, on traitera du relativisme des cultures, qui mène à une relativité des éducations, et nous amène à nous poser une question: puisque bien des réflexes qui nous paraissent naturels sont en fait culturels, quelle est la vraie

ils les ont enfermées, leur montrent le danger qui les menace s’ils osent s’aventurer au-dehors. » L’argumentation kantienne consistera à montrer que l’esprit de liberté est le meilleur garant de l’Etat, de sa stabilité, de sa valeur et de sa « perfectibilité ». « Même au regard de sa législation, il est sans danger d’autoriser ses sujets à faire publiquement usage de leur propre raison et à exposer publiquement au monde leurs propres idées sur une meilleure rédaction de ladite législation, même si

que l’on est en droit de considérer comme les plus difficiles : l’art de gouverner les hommes et celui des les éduquer » écrit Kant dans ses Réflexions sur l’éducation. L’idée de « modernité » repose sur l’utopie double et régulatrice d’une « perfectibilité » des hommes et d’une possible préparation dans et par le présent d’un « état futur, possible et meilleur ». La perspective d’une « terre d’abondance » et celle d’une « vie meilleure » est donc posée ; mais à l’intérieur de ce monde, tel qu’il

définition au bonheur, qui soit moins restrictive et nous permette de nuancer son incompatibilité avec la vérité pour étudier ce problème. Selon Alain et Spinoza, ce qui rend l’homme heureux c’est l’expansion de ses puissances, c’est-à-dire sa perfectibilité, sa capacité d’agir face à une situation, de progresser, d’évoluer. « L’homme n’est heureux que de vouloir et d’inventer », il aime par-dessus tout « agir et conquérir » Alain, Propos sur le bonheur. Ainsi, ce dont il souffre, c’est de l’impuissance

|intériorisé une multitude de schémas de pensée dont il n’a même| | |liberté est donc la condition qui découle nécessairement de |plus conscience. La liberté est donc une illusion suscitée par | | |sa nature. ROUSSEAU ( libre-arbitre. |l’ignorance des déterminismes. SPINOZA ( illusion du | | |Les pulsions et les opinions de l’homme, même, ne sont pas |libre-arbitre.

se fonde sur l’expérience et la raison et se caractérise par les traits suivants : * Il prend parti pour un libéralisme à la fois politique et économique. * Il lutte contre le fanatisme religieux et l’intolérance. * Il croit en la perfectibilité de l’homme et en la bonté de la nature humaine. * Il fait de la recherche du bonheur le but suprême de l’existence humaine. Le philosophe des lumières souhaite être utile à la société. Les œuvres de Voltaire reflètent cet esprit des lumières :

civilisation. Enfin, nous pouvons constater que même dans les romans plus ordinaires, l’auteur cherche à dissimuler une pensée ou une vision sur le monde qui l’entoure. A l’exemple de La Nouvelle Héloïse, roman épistolaire polyphonique de Jean-Jacques Rousseau, par lequel l’auteur exprime, à travers le personnage de Saint-Preux, sa vision d’un bonheur idéal, et donne aussi corps, par la fiction romanesque, à sa réflexion sociale et politique. Suite à notre analyse, le mariage entre fiction et vérité

et en lui. « La vertu, écrit Gide, c’est ce que l’individu peut obtenir en soi de meilleur ». Le meilleur de l’ho, pour Aristote, c’est la raison. Il conçoit donc l’amitié comme une émulation réciproque et raisonnée de notre perfectibilité (pour reprendre ce mot de Rousseau). « Ceux qui souhaitent du bien à leurs amis pour l’amour de ces derniers sont des amis par excellence » : du bien, et le Bien, dans une conception morale de l’amitié. C’est l’amitié la plus durable parce qu’elle est une fin en

des cultures impliquent-elles une certaine ide dhumanit morcele Linfluence de la culture sur la nature. Il est indniable de constater que la culture est partie prenant dans la dfinition que lhomme soffre de lui-mme. Rousseau dfinissait la caractristique de lhomme par sa perfectibilit, cest--dire sa possibilit voluer, quitte se rendre imbcile.Ce qui fonde le trait commun entre tous les hommes, cest leurs diffrences. Dailleurs les grecs, mais ils ne furent pas les seuls, se dfinissaient comme des

qu’à l’homme. Voilà pourquoi l’homme fait des progrès, soit en bien, soit en mal, et pourquoi les animaux n’en font point. Jean-Jacques Rousseau, Essai sur l’origine des langues (1781) Rousseau retrouve ici son idée selon laquelle ce qui distingue l’homme de l’animal n’est pas tant l’entendement (ou pensée) que la liberté, la perfectibilité[1]. Mais c’est surtout le linguiste Emile Benveniste qui souligne le fait que la différence entre le langage humain et le langage animal est liée