Rousseau La Perfectibilité

française, généralement dogmatique à l’égard du christianisme. Cette référence au facteur religieux, loin d’être secondaire, apparaît au contraire décisive au point de vue politique, notamment quant à la manière de comprendre la démocratie. A cet égard Rousseau a radicalisé le débat sur les Lumières et la réflexion magistrale de Kant sur ce dernier est particulièrement riche de signification pour penser le destin de l’Europe depuis la Révolution française. Et il importe de souligner la poursuite de ce débat

Nature. Ils possèdent l’intelligence, la technique… | L’homme a une place à part parce qu’il possède le pouvoir de modifier son environnement | Pouvoir relatif : Fukushima et ttes les grdes catastrophes naturelles | La médecine, la technique… | | Rousseau | L’homme se différencie de l’animal en ce que celui-ci est ce qu’il est définitivement, alors que l’homme est perfectible. C’est à dire qu’il peut évoluer… | L’homme évolue, change physiquement, biologiquement et évolue culturellement. L’animal

s’en détacher et s’en rendre comme « maître et possesseur » selon la formule de Descartes. La perfectibilité Rousseau tranche le débat entre un homme à l’état de nature bon, innocent et heureux qu’il utilise dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes comme une fiction méthodologique, et l’homme violent, « loup pour l’homme » de son adversaire Hobbes. Pour Rousseau l’homme n’est ni bon ni mauvais par nature, il est perfectible ; voilà le sens que l’on pourrait

Jean-Jacques Rousseau (1712 -1778) [pic] "Chaleur, mélodie pénétrante, voilà la magie de Rousseau. Sa force, comme elle est dans l'Emile et le Contrat Social, peut-être discutée, combattue. Mais par ses Confessions, ses Rêveries, par sa faiblesse, il a vaincu; tous ont pleuré." Jules Michelet, Histoire de la Révolution française 1847 Le XVIIIe siècle est avant tout pour le lecteur moderne celui de l'Encyclopédie, de la Raison contestataire et libératrice, prélude aux bouleversements de 1789. C'est

développent que si on les cultive, c'est-à-dire si le milieu extérieur exerce sur l'individu une influence qui déterminera son comportement. Cette idée a d'ailleurs été exprimé par Jean Jacques Rousseau dans le texte que nous allons maintenant étudier. 2.3.3 La perfectibilité (étude d'un texte de Jean Jacques Rousseau "Mais, quand les difficultés qui environnent toutes ces questions, laisseraient quelque lieu de disputer sur cette différence de l'homme et de l'animal, il y a une autre qualité très spécifique

ou providentiel sur l'homme => Protagoras ouvre une tradition anthropologique qui dénie toute naturalité à l'homme (son devenir=culture), « l'homme dont le caractère propre n'est pas encore fixé, l'exception rarissime » Nietzsche, ou la perfectibilité de Rousseau. Opposition entre Protagoras et Platon (dans Politique) où il décrit une nature d'avant la loi (c'est un mythe) : génies divins ont répartis les animaux en genre et en espèce (« mythe théologique du pastorat divin »), cohabitation sans

“spectacle de l’histoire” ( qui l’objet d’étude de l’historien) , “une cohue bigarrée” selon Hegel qui semble n’être qu’un “cours insensé”, “tissu de folies” selon Kant, une “épopée démente” selon Cioran. Ce spectacle devrait être celui de la perfectibilité et de la liberté humaine, et on n’y voit que l’absence de rationalité ou même la rationalité au service du mal, la répétition ( même si ce n’est pas au strict identique), que la souffrance ( peut-être aussi parce que le bonheur n’interesse guère

bons pourvu qu’ils disposent d’une bonne éducation. C’est la position d’Erasme, de Montaigne- dans son chapitre, célèbre, des Essais «de l’institution des enfants »- de Rabelais ; plus tard ce sera celle de Rousseau, encore radicalisée. Cette position repose sur un postulat : la perfectibilité humaine. L’éducation est donc un thème. Pour ne citer qu’un exemple, mais significatif (et superbe), la célèbre lettre de Gargantua à Pantagruel, l’éducation promue y est clairement humaniste : études dans tous

vient de la raison. Matérialisme : Doctrine d’après laquelle il n’existe d’autre substance que la matière. Doctrine philosophique qui ramène tout à la matière Evolutionnisme : Doctrine selon laquelle les espèces ont évolué au cours des âges. Perfectibilité : Caractère de ce qui est perfectible, de ce qui peut être amélioré. Déisme : du latin deus qui signifie dieu. Position philosophique de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, sans accepter de religion révélée ni de dogme. Athéisme :

Jean-Jacques ROUSSEAU (Suisse - France) (1712-1778) | |[pic] | D’une famille protestante d’origine française qui s'était réfugiée en Suisse dès 1549 et établie à Genève, il naquit le 28 juin 1712, sa mère, atteinte d’une fièvre puerpérale, mourant dix après. Il fut soumis donc, avec son frère aîné, à l’humeur et à l’éducation fantasques de son père, Isaac, qui regrettait