Rousseau La Perfectibilité

spontané et faite à partir de l'instinct et donc ce ne serait pas de la liberté. Dans Léviathan de Hobbes, la liberté qui est à l'état de nature finit par détruire toute la liberté existante. De même, dans le second discours de Rousseau où nous voyons que la perfectibilité de l'Homme peut donner le pire comme le meilleur et donc qu'il faut faire en sorte que la liberté de l'Homme soit bonne et qu'elle ne se métamorphose pas en liberté démoniaque. La raison et la capacité à raisonner doivent être

caractéristique humaine universelle : alors que les animaux d’une même espèce ont des mœurs très proches, l’homme se caractérise par sa capacité à diversifier ses modes de vie. Comme le souligne Rousseau dans le Discours sur l’origine et les fondements des inégalités parmi les hommes, ce qui définit l’homme est sa « perfectibilité », sa capacité à se perfectionner en conservant et en accumulant ce qu’il a acquis au niveau individuel et collectif. Notre humanité même tient à notre pouvoir de créer des langues,

1) La volonté de perfection de l’homme - Rousseau « L’homme est un animal perfectible ». - L’homme cherche à être parfait pour éviter tous les risques et acquérir une sorte d’invincibilité, permettant d’empêcher l’homme de retrouver sa pire crainte, CAD la mort. - Par la perfection, l’homme cherche à exercer une certaine domination sur le monde. 2) Impossibilité de l’homme à être parfait - Cependant, n’avons-nous pas des limites à notre perfectibilité ? Vouloir être parfait n’est-ce pas trop

tend tout discours social. Cette langue travaillée constitue en quelque sorte l’antidote à tout discours social marqué par la « langue de bois ». Ce travail de déplacement se manifeste aussi dans la création de néologismes, comme « perfectibilité » chez Rousseau. Rousseau a beau écrire dans un cadre officiel, il prend néanmoins des libertés avec la disposition habituelle résidant dans la concision et la clarté. Il revendique sa coutume de travailler à bâtons rompus, comme le montre l’outillage important

la superstition, du fanatisme et du dogmatisme, du despotisme et de la tyrannie vont reculer et disparaître. L’esprit de liberté qu’attisent tous les philosophes du siècle, de Montesquieu à Kant en passant par les Encyclopédistes et l’inclassable Rousseau, triomphe enfin concrètement : l’ancien régime 265 Les grandes figures du monde moderne s’effondre, le siècle se termine par la Déclaration d’indépendance des États-Unis, la Révolution française et l’avènement de l’État de droit. Le régime

existe a sa raison d’être et peut donc être considéré comme intelligible. Doctrine selon laquelle toute connaissance certaine vient de la raison. ● Évolutionnisme : terme de philosophie. Système fondé exclusivement sur l'idée d'évolution. ● Perfectibilité : Caractère de ce qui peux être perfectible, ce qui peux être amélioré. ● Déisme : du latin deus qui signifie dieu. Position philosophique de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, sans accepter de religion révélée ni de dogme. ● Athéisme

affirmant que quiconque admirant les constructions humaines doit de fait de ne pas considérer la nature comme un modèle moral ou utile. On peut croire que le texte de Mill peut être une critique de la philosophie de Rousseau, c’est-à-dire la critique de la culture et du progrès soit la perfectibilité. Et que l’homme est naturellement bon et qu’il se construit dans le chemin de Descartes : Que l’homme est comme maître te possesseur de la nature.

justifier le régime politique monarchique tout en critiquant l’idée d’une monarchie de droit divin. Rousseau reprend cette distinction entre état de nature et état civil mais cet état de nature hypothétique n’est alors qu’un concept opératoire, un instrument d’analyse méthodologique dans lequel serait l’homme si on lui retirait tout ce que la société lui a apporté. Il découvre ainsi la perfectibilité, qualité première de l’homme, qui fit rompre l’harmonie primitive avec la nature. 3. Y a-t-il une

avoir une culture » selon l'anthropologue Clyde Kluckhohn. Pour Rousseau, l'homme est au départ un "animal stupide et borné", pourtant il n'est pas un simple animal car il est le seul à posséder la faculté de se perfectionner. Donc l'espèce humaine ne se définit pas par des caractéristiques concrêtes mais par une capacité universelle: celle de changer. Ce qui se rêvèle être la nature de l’homme n’est pas la culture mais sa perfectibilité, c'est-à-dire sa faculté à apprendre et à s’éduquer. Cette éducation

le traiter séparément, un élément d'unereprésentation ; la blancheur, la liberté, sont des abstractions. aliénation Du latin alienus, « étranger », de alius, « autre ». En droit, désigne le fait de donner ou de vendre. C'est le sens qu'utilise Rousseau dans Le Contrat social. Hegel, Feuerbach et Marx, l'aliénation est le processus par lequel un individu est dépossédéde ce qui le constitue au profit d'un autre, ce qui entraîne un asservissement. Aristote 384-322 av. J-C. Philosophe grec, né