Rousseau Et Descartes Et Le Progrès

a tant aimé, et qui a eu tant de confiance en vous, commence à perdre l'amitié, la confiance et même le respect ...." La critique philosophique ou les acquis du développement scientifique La vulgarisation des sciences et son corollaire, le progrès de l'incrédulité, annoncent déjà l'esprit des Lumières. Sous la forme d'expériences ou de conférences dans les salons, les sciences physiques, naturelles et l'astronomie sont mises à la portée des esprits éclairés. Ce sont Galilée qui en 1604 formula

lui revenait de droit et on lui donnait en échange, des choses qui ne lui servent pas, des choses qui la pollue, des choses qui la tue. Ainsi sans la Nature, nos constructions n’existeraient point. Sans la Nature, nous n’aurions pas fait autant de progrès techniques et scientifiques. Sans la Nature, nous n’existerions pas. S’il y a des éloges à faire, elles s’adressent tout d’abord à la Nature qui a créé ce que l’homme a transformé. Afin de conclure, John Stuart Mill nous dévoile une ébauche de

qui augmentent la production, le rendement, comme les machines agricoles ou les engrais et pesticides, ou qui sauvent des vies, grâce aux différents vaccins par exemple, et notamment celui de Pasteur contre la rage au 19 ième siècle. Ainsi les " progrès " de la science sont palpables, visibles dans nos sociétés, et ressentis par ceux qui y ont accès. Ils se révèlent utiles par différents critères comme nous l'avons vu, à savoir des critères de vitesse, d'efficacité, d'innovation. La philosophie

Illustration [du nouveau paradigme dans lequel le sujet pensant prend la 1ère place] R. Descartes (1596-1650) : Méditations Métaphysiques (1641) Méditation 2 § 11 à 13.Voir la notice biographique DescartesLa métaphysique est la recherche des premiers principes et des premières causes, c’est-à-dire la recherche sur les fondements de la connaissance.Questions :§ 11 1. Quel est l’objet d’etude de Descartes ? Descartes veut étudier des réalités que chacun estime bien connaître et qui ne semble pas poser

« Le droit est l’art du bon et du juste ». Droit naturel moderne (Rousseau) : Le droit naturel moderne obéit à logique très différente. C’est une invention de la renaissance. Il est marqué par certaines idées qui viennent de là et qui ont pénétré la philosophie du droit au 16/17eme siècle. * Le rationalisme (Descartes) : la primauté de la raison * La laïcité : distinction société civile, État et Église. * Progrès  Les grands noms de l’époque : Grotius, Leibniz (le droit dans les maths)

de l'empirisme classique. En effet, la critique des idées innées est, si l'on veut, le point de départ de l'empirisme et Locke fût le premier philosophe classique à vouloir démontrer qu'il n'y a pas d'idée a priori. On sait par exemple que pour Descartes, c'est par la faculté de penser que l'on peut expliquer les fonctions de la pensée, la connaissance de soi, du monde, de Dieu, etc. Selon lui, le conditionnement externe ou le recours à l'expérience ne peut expliquer que l'homme puisse parvenir à

définition purement négative, par abstraction de tout ce qui, en l'homme, relève de la société. C'est ainsi, par exemple, que Rousseau opère dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes : il faut, écrit-il dans sa préface, examiner l'homme par la pensée et ainsi "démêler ce qu'il tient de son propre fonds d'avec ce que les circonstances et ses progrès ont ajouté ou changé à son état primitif". L'état de nature est donc un état de guerre générale et permanente : qu'est-ce

doit pouvoir recouper un jugement universel. C'est à partir de là que l'on peut faire le lien entre philosophie morale et philosophie politique. Car l'universel : pluralité des êtres humains, vivre ensemble. Au 18ème siècle, on part de cette idée de progrès, d’idéal de la conscience politique et de la conscience moral. On pense que l’homme est perfectible et qu’il peut atteindre cette perfection grâce à la raison. Et philo moral et politique sont liés dans la convergence de créer un bien commun. La morale

elles-mêmes : superstition, préjugé, mode, volonté d’ignorance, coutume, tradition, habitude, passion exacerbée et tyrannique (Dostoïevski, Le joueur ; Goethe, Les souffrances du jeune Werther) Paradoxalement, on peut vouloir librement ne plus être libre. Rousseau : « L’esclave finit par aimer jusqu’à ses fers ». Cet auto-enfermement peut s’effectuer à notre insu : pouvoir de l’inconscient, symptômes de la névrose, influence des idéologies de l’époque, conditionnements multiples, etc. La liberté peut-elle

considérer comme une idée de l’homme distincte. L’homo faber est un prédateur certes, mais il demeure un animal et par là il est semblable à l’homo sapiens, qui est un animal raisonnable. Dans l’homme machine, tel que Descartes l’a défini, l’animal a été dès l’origine dénaturé. Selon Descartes, c’est la partie animale de l’homme, le corps qui est assimilable à la machine; l’homme tire toute sa dignité d’une âme qui, par sa pensée et sa liberté, échappe aux lois de la mécanique. Un jour viendrait où la