Ronsard Ode Ma Douce

compter les syllabes, c’est-à-dire les groupes de sons qui se prononcent d’une seule émission de voix et dont le centre est obligatoirement vocalique, mais on se heurte à deux difficultés : 1-le e dit muet ou caduc [ ], qui peut être « mangé » (Ronsard) ; 2- les voyelles i, o, u, ou, quand elles sont suivies d’une autre voyelle, peuvent se prononcer dans une diction courante soit dans la même émission de voix que la voyelle suivante (passion, nuit, fouet), soit en une émission distincte (meurtri-er)

Fleurs du Mal de Charles Baudelaire Explications de textes tir�s des Fleurs du Mal • Texte 1 : « Le soleil » • Texte 2 : « Une charogne » • Texte 3 : « Hymne à la beaut� » Parcours de lecture Alchimie po�tique : la boue et l’or • Texte 4 : « Ode inachev�e à la boue » de Francis Ponge, Pièces Lecture cursive • Le Cœur innombrable d’Anna de Noailles • Le Parti pris des choses de Francis Ponge • La Poursuite du bonheur de Michel Houellebecq • D�compos�e de Cl�mentine Beauvais Le th�7tre

Séquence 1 : Les pouvoirs de la poésie Textes des lectures analytiques : Texte 1 : Ronsard, Ode à Cassandre (1550), p. 275 du manuel Texte 2 : Rimbaud, « Aube », Illuminations 5 10 AUBE J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise fut, dans le sentier

. . .« . . zébu . . . . . . .». = . . .mari, .............. «. . barder . . . . . . . . .». .= . . entrer . . . . . . . . ou . . . .venir, . . . . . . .«. .douille . . . . . . . . .». .=. .porte, . . . . . . . .«. palme . . . . . . . . .». = . . .douce, . . . . . . . .« . . bizon . . . . . . . .». = . . .cœur, . . . . . . . «. .raviner . . . . . . . . . ». . = . . trouver, ..................... «. . gripper . . . . . . . . . .». = . . .comprendre. ................................................

Marot en règles ou en cavales Chroniques d’humour et de plaisir La chasse au poète fait bonne impression Pernette gorgée de Scève Louise Labé et son envie de baisers Les capitaines de la Brigade Sous l’aile de Dorat Du Bellay ne retient pas sa langue Ronsard entre amours et politique Fin de constellation Jodelle abattu en plein vol Jean-Antoine de Baïf, le parolier de Lassus Le sensuel Rémy Belleau Pontus de Tyard, l’évêque amoureux La rigueur mathématique de Peletier du Mans Chapitre 7 - L’ébullition

donne et se refuse, c'est une femme sensuelle et une enfant, elle apporte le plaisir et le danger. Jeanne Duval est finalement une véritable fleur du mal. Une charogne S'inscrit tout d'abord dans la tradition des poèmes amoureux à la manière de Ronsard. Il procède donc a une sorte de réécriture. En effet, il ne célèbre ni la beauté de la femme, ni celle de la nature mais extrait la beauté de la laideur de la charogne. Tire de cette description bizarre un enseignement à la manière du memento morio

règles ou en cavales Chroniques d’humour et de plaisir La chasse au poète fait bonne impression Pernette gorgée de Scève Louise Labé et son envie de baisers Les capitaines de la Brigade Sous l’aile de Dorat Du Bellay ne retient pas sa langue Ronsard entre amours et politique Fin de constellation Jodelle abattu en plein vol Jean-Antoine de Baïf, le parolier de Lassus Le sensuel Rémy Belleau Pontus de Tyard, l’évêque amoureux La rigueur mathématique de Peletier du Mans Chapitre 7 - L’ébullition

ballade ou le rondeau et au lieu de s’attacher à la virtuosité technique en métrique, ils privilégient l’harmonie et la sérénité avec les formes antiques telles que l’ode, l’épopée ou le sonnet qu’ils mettent en place. On compte parmi ces sept poètes Ronsard qui est resté comme le plus important du groupe et comme le poète de l’amour. Il chante à travers ses amourettes les profondes hantise le l’homme du XVIème siècle. Il traite ainsi de la fuite du temps, de l’aspiration à la paix, le désir de se réfugier

chutes sans émoi, Nulle des nymphes, nulle amie, ne m'attire Comme tu fais sur l'onde, inépuisable Moi !... II Fontaine, ma fontaine, eau froidement présente, 150 Douce aux purs animaux, aux humains complaisante Qui d'eux-mêmes tentés suivent au fond la mort, Tout est songe pour toi, Sœur tranquille du Sor t! À peine en souvenir change-t-il un présage, Que pareille sans

habiles, aux chutes sans émoi, Nulle des nymphes, nulle amie, ne m'attire Comme tu fais sur l'onde, inépuisable Moi !... II Fontaine, ma fontaine, eau froidement présente, 150 Douce aux purs animaux, aux humains complaisante Qui d'eux-mêmes tentés suivent au fond la mort, Tout est songe pour toi, Sœur tranquille du Sor t! À peine en souvenir change-t-il un présage, Que pareille sans